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Céréales

Le blé tendre français s’exporte moins bien que prévu

FranceAgriMer vient de réviser à la baisse ses estimations d’exportation tant sur l’Union européenne que sur les pays tiers. 

Par Publié par Cédric Michelin
Le blé tendre français s’exporte moins bien que prévu

Au cours de la campagne céréalière 2017/2018, la France devrait exporter 9 millions de tonnes (Mt) de blé tendre vers les pays tiers contre 9,3 Mt attendus mi-janvier (- 300 000 t), selon les prévisions de FranceAgriMer au 14 février. « Le blé français fait face non seulement à concurrence des origines mer Noire, à commencer par les blés russes, mais aussi au retour sur le marché international de l’Argentine », explique Marc Zribi, chef de l’unité « grains et sucre » de la direction Marchés, études et prospective de l’organisme public.

Un bilan blé tendre majoré de 372 000 t 

Sur la base des statistiques douanières des six premiers mois de campagne et d’estimation d’embarquements pour le mois de janvier, les expéditions vers les pays tiers (4,3 Mt) étaient pourtant en hausse de 54 % par rapport à l’an passé à la même date, emmenées par l’Algérie (57 % des ventes) suivie par l’Afrique Sub-saharienne (21 %). Mais elles n’ont cependant pas rattrapé le niveau de la campagne 2015/2016 (5,5 Mt). L’envolée des ventes vers le Maroc se confirme (x 13 à 416 095 t), facilitée par la baisse, depuis le 1er décembre, des droits à l’importation sur le blé meunier (de 135 % à 30 %). A noter que de nouvelles destinations se sont ouvertes, vers l’Arabie saoudite et la Jordanie, à hauteur de 4 % des expéditions vers les pays tiers. FranceAgriMer a également minoré les ventes de blé tendre vers nos partenaires européens (- 155 000 t à 8,45 Mt) même si l’organisme public préfère parler d’ajustement que de baisse proprement dite. Sur le marché français, les prévisions d’utilisations sont inchangées par rapport au mois dernier à 15,9 Mt. Quant à la collecte, elle est une nouvelle fois revue à la baisse (-94 000 t à 33,78 Mt), suite à la diminution des prévisions de production par le service statistique du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Au final, le stock de fin de campagne est majoré de 372 000 t à 3,25 Mt, niveau supérieur à la moyenne quinquennale (2,89 Mt).

Le blé tendre français s’exporte moins bien que prévu

Le blé tendre français s’exporte moins bien que prévu

Au cours de la campagne céréalière 2017/2018, la France devrait exporter 9 millions de tonnes (Mt) de blé tendre vers les pays tiers contre 9,3 Mt attendus mi-janvier (- 300 000 t), selon les prévisions de FranceAgriMer au 14 février. « Le blé français fait face non seulement à concurrence des origines mer Noire, à commencer par les blés russes, mais aussi au retour sur le marché international de l’Argentine », explique Marc Zribi, chef de l’unité « grains et sucre » de la direction Marchés, études et prospective de l’organisme public.

Un bilan blé tendre majoré de 372 000 t 

Sur la base des statistiques douanières des six premiers mois de campagne et d’estimation d’embarquements pour le mois de janvier, les expéditions vers les pays tiers (4,3 Mt) étaient pourtant en hausse de 54 % par rapport à l’an passé à la même date, emmenées par l’Algérie (57 % des ventes) suivie par l’Afrique Sub-saharienne (21 %). Mais elles n’ont cependant pas rattrapé le niveau de la campagne 2015/2016 (5,5 Mt). L’envolée des ventes vers le Maroc se confirme (x 13 à 416 095 t), facilitée par la baisse, depuis le 1er décembre, des droits à l’importation sur le blé meunier (de 135 % à 30 %). A noter que de nouvelles destinations se sont ouvertes, vers l’Arabie saoudite et la Jordanie, à hauteur de 4 % des expéditions vers les pays tiers. FranceAgriMer a également minoré les ventes de blé tendre vers nos partenaires européens (- 155 000 t à 8,45 Mt) même si l’organisme public préfère parler d’ajustement que de baisse proprement dite. Sur le marché français, les prévisions d’utilisations sont inchangées par rapport au mois dernier à 15,9 Mt. Quant à la collecte, elle est une nouvelle fois revue à la baisse (-94 000 t à 33,78 Mt), suite à la diminution des prévisions de production par le service statistique du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Au final, le stock de fin de campagne est majoré de 372 000 t à 3,25 Mt, niveau supérieur à la moyenne quinquennale (2,89 Mt).

Le blé tendre français s’exporte moins bien que prévu

Le blé tendre français s’exporte moins bien que prévu

Au cours de la campagne céréalière 2017/2018, la France devrait exporter 9 millions de tonnes (Mt) de blé tendre vers les pays tiers contre 9,3 Mt attendus mi-janvier (- 300 000 t), selon les prévisions de FranceAgriMer au 14 février. « Le blé français fait face non seulement à concurrence des origines mer Noire, à commencer par les blés russes, mais aussi au retour sur le marché international de l’Argentine », explique Marc Zribi, chef de l’unité « grains et sucre » de la direction Marchés, études et prospective de l’organisme public.

Un bilan blé tendre majoré de 372 000 t 

Sur la base des statistiques douanières des six premiers mois de campagne et d’estimation d’embarquements pour le mois de janvier, les expéditions vers les pays tiers (4,3 Mt) étaient pourtant en hausse de 54 % par rapport à l’an passé à la même date, emmenées par l’Algérie (57 % des ventes) suivie par l’Afrique Sub-saharienne (21 %). Mais elles n’ont cependant pas rattrapé le niveau de la campagne 2015/2016 (5,5 Mt). L’envolée des ventes vers le Maroc se confirme (x 13 à 416 095 t), facilitée par la baisse, depuis le 1er décembre, des droits à l’importation sur le blé meunier (de 135 % à 30 %). A noter que de nouvelles destinations se sont ouvertes, vers l’Arabie saoudite et la Jordanie, à hauteur de 4 % des expéditions vers les pays tiers. FranceAgriMer a également minoré les ventes de blé tendre vers nos partenaires européens (- 155 000 t à 8,45 Mt) même si l’organisme public préfère parler d’ajustement que de baisse proprement dite. Sur le marché français, les prévisions d’utilisations sont inchangées par rapport au mois dernier à 15,9 Mt. Quant à la collecte, elle est une nouvelle fois revue à la baisse (-94 000 t à 33,78 Mt), suite à la diminution des prévisions de production par le service statistique du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Au final, le stock de fin de campagne est majoré de 372 000 t à 3,25 Mt, niveau supérieur à la moyenne quinquennale (2,89 Mt).