Le bois plaquette, du bocage à la litière
Sur de nombreux aspects, l’année 2018 ne peut pas servir de référence tant les conditions climatiques et donc économiques ont été particulières. Il n’empêche que cette année de tous les excès a poussé éleveurs et l’ensemble du secteur agricole à trouver des solutions, souvent dans l’urgence, à plusieurs niveaux. Ainsi le manque de paille a parfois pu être comblé par le bois plaquettes. La Cuma Compost propose ce service depuis 2016. Cette forme de valorisation des haies est à étudier de près car elle peut représenter une alternative intéressante.

Historiquement le bois présent sur les exploitations étaient utilisés comme bois de chauffage. Haies bocagères, bosquets, lisières de bois, de rivière, etc. étaient donc gérés au fil du temps, des années, en fonction de la pousse et des besoins.
Désormais le bois est de moins en moins utilisé comme source de chauffage, aussi il peut être intéressant de lui trouver une nouvelle forme de valorisation.
Le manque de paille sur la campagne 2018 a permis de mettre en exergue l’intérêt que ces haies pourraient représenter comme complément (voire remplacement) de la paille. Il n’y a que trois ans que la Cuma Compost propose cette prestation : « nous nous sommes équipés en partenariat avec la Nièvre : notre Cuma a le grappin, Terr’eau possède la déchiqueteuse, précise Marie-Jo Beauchamp, l’animatrice Cuma Compost 71. Nous conseillons donc fortement dans un premier temps de faire un état des lieux précis des bois présents sur l’exploitation et de leur valorisation potentielle, notamment en bois plaquette ».
Ainsi selon les essences présentes, il peut être intéressant de laisser pousser haies, bosquets, arbres, quelques années avant de procéder à leur coupe pour pouvoir les utiliser en bois plaquettes : « pour une haie, le pas de temps sera sans doute de 5-10 ans, pour des arbres type bouleau, ce sera plus de l’ordre de 10-15 ans, prévient Marie-Jo Beauchamp. Tous les bois blancs, bouleau, aulne, verne, etc, sont généralement sans intérêt, par contre ils sont facilement valorisables en plaquette ». Pour une production de plaquette la plus intéressante et efficace possible, il vaut mieux sélectionner un maximum d’arbres de 20 cm de diamètre minimum. Comme par ailleurs, il convient de ne pas trop intégrer de branches issues de chênes ou de châtaigniers de plus de 25 ans (à cause du tanin), le plus simple est de mélanger les essences.
L’intérêt financier
Ces arbres, et cette gestion, représentent une véritable plus-value. En 2017, la vingtaine de chantiers coupe-déchiquetage pris en référence pour comparer les coûts montre un gain intéressant par rapport à la paille.
« Les chantiers réalisés ont en moyenne été de 3 à 4 h de pelles permettant d’obtenir entre 150 et 160 m3 de bois. En sachant que 4 m3 de plaquette équivalent à 1 tonne de paille, le coût de revient a été d’un peu plus de 40 € pour ces 4 m3 de plaquette quand la tonne de paille était à 120 € minimum... ».
L’objectif de l’opération est donc clairement d’acheter moins de paille. « Il est préconisé d’utiliser les plaquettes en sous-couche. Leur effet drainant permet de ne repailler qu’au bout d’une dizaine de jours, les économies sont substantielles », constate aussi Marie-Jo Beauchamp.
Puis va venir la phase épandage. Là deux solutions : certains utilisateurs épandent directement dans leur champ, d’autres préfèrent un passage par du compostage pour que les plaquettes se dégradent plus vite. Et là aussi nouvel intérêt : cet épandage est sans odeur et la montée en température permet une dégradation plus rapide du bois.
Le bois plaquette, du bocage à la litière

Historiquement le bois présent sur les exploitations étaient utilisés comme bois de chauffage. Haies bocagères, bosquets, lisières de bois, de rivière, etc. étaient donc gérés au fil du temps, des années, en fonction de la pousse et des besoins.
Désormais le bois est de moins en moins utilisé comme source de chauffage, aussi il peut être intéressant de lui trouver une nouvelle forme de valorisation.
Le manque de paille sur la campagne 2018 a permis de mettre en exergue l’intérêt que ces haies pourraient représenter comme complément (voire remplacement) de la paille. Il n’y a que trois ans que la Cuma Compost propose cette prestation : « nous nous sommes équipés en partenariat avec la Nièvre : notre Cuma a le grappin, Terr’eau possède la déchiqueteuse, précise Marie-Jo Beauchamp, l’animatrice Cuma Compost 71. Nous conseillons donc fortement dans un premier temps de faire un état des lieux précis des bois présents sur l’exploitation et de leur valorisation potentielle, notamment en bois plaquette ».
Ainsi selon les essences présentes, il peut être intéressant de laisser pousser haies, bosquets, arbres, quelques années avant de procéder à leur coupe pour pouvoir les utiliser en bois plaquettes : « pour une haie, le pas de temps sera sans doute de 5-10 ans, pour des arbres type bouleau, ce sera plus de l’ordre de 10-15 ans, prévient Marie-Jo Beauchamp. Tous les bois blancs, bouleau, aulne, verne, etc, sont généralement sans intérêt, par contre ils sont facilement valorisables en plaquette ». Pour une production de plaquette la plus intéressante et efficace possible, il vaut mieux sélectionner un maximum d’arbres de 20 cm de diamètre minimum. Comme par ailleurs, il convient de ne pas trop intégrer de branches issues de chênes ou de châtaigniers de plus de 25 ans (à cause du tanin), le plus simple est de mélanger les essences.
L’intérêt financier
Ces arbres, et cette gestion, représentent une véritable plus-value. En 2017, la vingtaine de chantiers coupe-déchiquetage pris en référence pour comparer les coûts montre un gain intéressant par rapport à la paille.
« Les chantiers réalisés ont en moyenne été de 3 à 4 h de pelles permettant d’obtenir entre 150 et 160 m3 de bois. En sachant que 4 m3 de plaquette équivalent à 1 tonne de paille, le coût de revient a été d’un peu plus de 40 € pour ces 4 m3 de plaquette quand la tonne de paille était à 120 € minimum... ».
L’objectif de l’opération est donc clairement d’acheter moins de paille. « Il est préconisé d’utiliser les plaquettes en sous-couche. Leur effet drainant permet de ne repailler qu’au bout d’une dizaine de jours, les économies sont substantielles », constate aussi Marie-Jo Beauchamp.
Puis va venir la phase épandage. Là deux solutions : certains utilisateurs épandent directement dans leur champ, d’autres préfèrent un passage par du compostage pour que les plaquettes se dégradent plus vite. Et là aussi nouvel intérêt : cet épandage est sans odeur et la montée en température permet une dégradation plus rapide du bois.
Le bois plaquette, du bocage à la litière

Historiquement le bois présent sur les exploitations étaient utilisés comme bois de chauffage. Haies bocagères, bosquets, lisières de bois, de rivière, etc. étaient donc gérés au fil du temps, des années, en fonction de la pousse et des besoins.
Désormais le bois est de moins en moins utilisé comme source de chauffage, aussi il peut être intéressant de lui trouver une nouvelle forme de valorisation.
Le manque de paille sur la campagne 2018 a permis de mettre en exergue l’intérêt que ces haies pourraient représenter comme complément (voire remplacement) de la paille. Il n’y a que trois ans que la Cuma Compost propose cette prestation : « nous nous sommes équipés en partenariat avec la Nièvre : notre Cuma a le grappin, Terr’eau possède la déchiqueteuse, précise Marie-Jo Beauchamp, l’animatrice Cuma Compost 71. Nous conseillons donc fortement dans un premier temps de faire un état des lieux précis des bois présents sur l’exploitation et de leur valorisation potentielle, notamment en bois plaquette ».
Ainsi selon les essences présentes, il peut être intéressant de laisser pousser haies, bosquets, arbres, quelques années avant de procéder à leur coupe pour pouvoir les utiliser en bois plaquettes : « pour une haie, le pas de temps sera sans doute de 5-10 ans, pour des arbres type bouleau, ce sera plus de l’ordre de 10-15 ans, prévient Marie-Jo Beauchamp. Tous les bois blancs, bouleau, aulne, verne, etc, sont généralement sans intérêt, par contre ils sont facilement valorisables en plaquette ». Pour une production de plaquette la plus intéressante et efficace possible, il vaut mieux sélectionner un maximum d’arbres de 20 cm de diamètre minimum. Comme par ailleurs, il convient de ne pas trop intégrer de branches issues de chênes ou de châtaigniers de plus de 25 ans (à cause du tanin), le plus simple est de mélanger les essences.
L’intérêt financier
Ces arbres, et cette gestion, représentent une véritable plus-value. En 2017, la vingtaine de chantiers coupe-déchiquetage pris en référence pour comparer les coûts montre un gain intéressant par rapport à la paille.
« Les chantiers réalisés ont en moyenne été de 3 à 4 h de pelles permettant d’obtenir entre 150 et 160 m3 de bois. En sachant que 4 m3 de plaquette équivalent à 1 tonne de paille, le coût de revient a été d’un peu plus de 40 € pour ces 4 m3 de plaquette quand la tonne de paille était à 120 € minimum... ».
L’objectif de l’opération est donc clairement d’acheter moins de paille. « Il est préconisé d’utiliser les plaquettes en sous-couche. Leur effet drainant permet de ne repailler qu’au bout d’une dizaine de jours, les économies sont substantielles », constate aussi Marie-Jo Beauchamp.
Puis va venir la phase épandage. Là deux solutions : certains utilisateurs épandent directement dans leur champ, d’autres préfèrent un passage par du compostage pour que les plaquettes se dégradent plus vite. Et là aussi nouvel intérêt : cet épandage est sans odeur et la montée en température permet une dégradation plus rapide du bois.