Fête du Bouzeron et persillé de Bourgogne
Le bouzeron se fait un nom en Bourgogne
Grâce à un soleil resplendissant et à son aligoté doré, la 8e fête du bouzeron et du persillé de Bourgogne fut un succès populaire. Ce dimanche, les ventes de vins –prévues pour cet événement à 8 /bouteille sur le parking– chargeaient les coffres des voitures pour le plus grand bonheur des clients. Président de l’ODG, Pierre de Benoist, du Domaine de Villaine à Bouzeron, revient sur la forme économique de l’appellation.
Quatorze producteurs ont participé à cette fête dont cinq vignerons produisant à Bouzeron et neuf vignerons des communes avoisinantes. La plupart des vins de bouzeron sont produits par des vignerons, les négociants étant peu enclins à acheter ce vin. Ce qui fait de nous une appellation de vignerons artisans. Lors de la récolte 2010, 1.150 hl de bouzeron ont été déclarés et 350 hl en bourgogne aligoté. Les ventes sont majoritairement réalisées en bouteilles. Aucune transaction négoce n’a été enregistrée cette année mais en général les cours sont stables, aux alentours de 600-620 /pièce pour le bourgogne aligoté, et de 700-750 /pièce pour le bouzeron. La moyenne des prix public TTC départ cave est de 8 . Il serait certainement intéressant de voir ce prix s’élever un petit peu au regard non seulement de son caractère unique (seule appellation village sur 37 en Bourgogne, issue du cépage aligoté) mais également en raison de sa notoriété en constante progression. La reconnaissance de l’aligoté de bouzeron en appellation village n’est pas le fruit du hasard et ce, depuis 1998. Cela est dû, tout simplement, à la réunion d’un terroir exceptionnellement adapté à l’aligoté (marne à dominante calcaire), à la culture de l’aligoté uniquement sur des coteaux, à la qualité de son matériel végétal et à la volonté des vignerons du village de persévérer dans l’idée d’un aligoté de qualité. En cela, l’appellation est à promouvoir.
à Bouzeron, la variété plantée est particulière avec l’aligoté dit doré. Le vin obtenu est équilibré en fraicheur aromatique et en rondeur gustative. L’idée de faire un bouzeron, dit de qualité, peut paraître un peu folle ; l’aligoté étant bien souvent considéré comme un peu fort mais, à Bouzeron, la connexion avec le terroir a permis de corriger l’exagération et a permis de produire un vin beaucoup plus qualitatif. Cela confirme le potentiel qualitatif que l’aligoté proposait déjà avant le phyloxera puisqu’il était travaillé au même niveau de qualité que le chardonnay et le pinot noir. Dans cette recherche qualitative, le Domaine de Villaine, il y a 8 ans, a lancé les bases d’un conservatoire du cépage doré. Ce projet devenu collectif a pour but la préservation d’un patrimoine végétal au sein de l’appellation. Nous pourrons ainsi mieux la mettre en exergue en renouvelant la sélection massale avec des vieux plants de 80 voire 100 ans. L’aligoté demande un travail qualitatif mais nous y croyons avec panache et un peu de folie. Bouzeron a une âme et un savoir-faire qu’il faut faire savoir.
Quand vin blanc et persillé de Bourgogne s’invitent à la noce
Bouzeron, adorable commune viticole de quelque cent cinquante âmes recensant à l’heure actuelle six viticulteurs mise tout, en termes de rassemblement festif, sur son événement d’avril qui se perpétue d’année en année depuis 2004. Les rues du village étaient décorée avec goût, animer de manifestations artisanales et se prêtant ainsi au bon accueil des visiteurs. La mobilisation, en amont ou le Jour J, des trois-quarts de la population locale, des viticulteurs et les nombreux bénévoles est à l'origine de ce succès. C’est l’ ODG (Organisme de défense et de gestion) de l'appellation bouzeron qui en tient les rênes pour rester au sommet de la pyramide de l'aligoté dorée, cépage typique de Bourgogne. Bouzeron s'étend sur cinquante-sept ha, dont quarante-sept sont plantés en aligoté. En Bourgogne, c'est l’unique vin de ce cépage à bénéficier de l’AOC village et ce, depuis 1997. Un régal pour les yeux et pour les palais. En l’occurrence, le divin nectar fabriqué par les artisans du cru partait bras dessus, bras dessous avec le Persillé, autre spécificité de Bourgogne, charcutière celle-ci, avec entrant notamment dans sa composition…de l’aligoté (mais pas de bouzeron). Comme le monde est petit finalement !
Une fête au sens large du terme
Mais la fête ne saurait se résumer à ses seules figures emblématiques. Bourgognes blanc et rouge, crémant susurraient aux papilles d'autres délices et conseils d'achats. En accompagnements, des stands estampillés « gastronomie » - escargots, foies gras, biscuiterie, pain-viennoiseries, chocolats…- en rajoutaient une couche, bien aidés par de l’artisanat pur et dur - bourrelier, maréchal-ferrant, produits du Burkina Faso, sculpture, mangeoires-nichoirs, forgeron, cannage - quelquefois en démonstration. L‘orgue de son côté assurait l’animation musicale, la calèche tractée par des chevaux de trait jouait régulièrement la fille de l’air, tandis que la décoration érigée elle aussi en art démontrait qu’il fallait également compter avec elle.
Des fonds bienvenus pour le conservatoire
Bref, une journée à marquer dans les annales. Selon le responsable de l’ODG, ce sont entre quatre et cinq mille visiteurs qui ont posé leurs pas dans ceux de leurs prédécesseurs. Pour la structure organisatrice la manne financière dégagée tombe toujours à point nommé pour alimenter des projets dans le cadre de l'appellation et notamment, continuer le financement du conservatoire. Histoire que sa sauvegarde via le conservatoire créé à cet effet soit en capacité de remplir ses fonctions.
à Bouzeron, la variété plantée est particulière avec l’aligoté dit doré. Le vin obtenu est équilibré en fraicheur aromatique et en rondeur gustative. L’idée de faire un bouzeron, dit de qualité, peut paraître un peu folle ; l’aligoté étant bien souvent considéré comme un peu fort mais, à Bouzeron, la connexion avec le terroir a permis de corriger l’exagération et a permis de produire un vin beaucoup plus qualitatif. Cela confirme le potentiel qualitatif que l’aligoté proposait déjà avant le phyloxera puisqu’il était travaillé au même niveau de qualité que le chardonnay et le pinot noir. Dans cette recherche qualitative, le Domaine de Villaine, il y a 8 ans, a lancé les bases d’un conservatoire du cépage doré. Ce projet devenu collectif a pour but la préservation d’un patrimoine végétal au sein de l’appellation. Nous pourrons ainsi mieux la mettre en exergue en renouvelant la sélection massale avec des vieux plants de 80 voire 100 ans. L’aligoté demande un travail qualitatif mais nous y croyons avec panache et un peu de folie. Bouzeron a une âme et un savoir-faire qu’il faut faire savoir.
Quand vin blanc et persillé de Bourgogne s’invitent à la noce
Bouzeron, adorable commune viticole de quelque cent cinquante âmes recensant à l’heure actuelle six viticulteurs mise tout, en termes de rassemblement festif, sur son événement d’avril qui se perpétue d’année en année depuis 2004. Les rues du village étaient décorée avec goût, animer de manifestations artisanales et se prêtant ainsi au bon accueil des visiteurs. La mobilisation, en amont ou le Jour J, des trois-quarts de la population locale, des viticulteurs et les nombreux bénévoles est à l'origine de ce succès. C’est l’ ODG (Organisme de défense et de gestion) de l'appellation bouzeron qui en tient les rênes pour rester au sommet de la pyramide de l'aligoté dorée, cépage typique de Bourgogne. Bouzeron s'étend sur cinquante-sept ha, dont quarante-sept sont plantés en aligoté. En Bourgogne, c'est l’unique vin de ce cépage à bénéficier de l’AOC village et ce, depuis 1997. Un régal pour les yeux et pour les palais. En l’occurrence, le divin nectar fabriqué par les artisans du cru partait bras dessus, bras dessous avec le Persillé, autre spécificité de Bourgogne, charcutière celle-ci, avec entrant notamment dans sa composition…de l’aligoté (mais pas de bouzeron). Comme le monde est petit finalement !
Une fête au sens large du terme
Mais la fête ne saurait se résumer à ses seules figures emblématiques. Bourgognes blanc et rouge, crémant susurraient aux papilles d'autres délices et conseils d'achats. En accompagnements, des stands estampillés « gastronomie » - escargots, foies gras, biscuiterie, pain-viennoiseries, chocolats…- en rajoutaient une couche, bien aidés par de l’artisanat pur et dur - bourrelier, maréchal-ferrant, produits du Burkina Faso, sculpture, mangeoires-nichoirs, forgeron, cannage - quelquefois en démonstration. L‘orgue de son côté assurait l’animation musicale, la calèche tractée par des chevaux de trait jouait régulièrement la fille de l’air, tandis que la décoration érigée elle aussi en art démontrait qu’il fallait également compter avec elle.
Des fonds bienvenus pour le conservatoire
Bref, une journée à marquer dans les annales. Selon le responsable de l’ODG, ce sont entre quatre et cinq mille visiteurs qui ont posé leurs pas dans ceux de leurs prédécesseurs. Pour la structure organisatrice la manne financière dégagée tombe toujours à point nommé pour alimenter des projets dans le cadre de l'appellation et notamment, continuer le financement du conservatoire. Histoire que sa sauvegarde via le conservatoire créé à cet effet soit en capacité de remplir ses fonctions.