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Salon international de l'agriculture 2014

Le charolais comme porte-drapeau de la Bourgogne

L'Espace Charolais France a multiplié les événements et les échanges...
En communiquant tous azimuts, la première race allaitante de France
marque sa volonté de participer pleinement à relever les défis qui sont
posés à l'élevage en Bourgogne, comme en France.
Par Publié par Cédric Michelin
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On aura beaucoup navigué et chaloupé sur une véritable marée humaine, entre le Hall 7-2, pavillon des régions et le Hall 3 pavillon des animaux et des bovins en particulier où l'Espace Charolais France a rassemblé de nombreuses animations et accompagné des échanges fournis.
En préambule à l'inauguration officielle de l'espace "Ici c'est la Bourgogne", rendez-vous donc dès 8h30 le 26 février sur le village charolais pour le lancement d'une grande offensive de charme et de communication autour du charolais, du pré à l'assiette, l'un ne pouvant pas se concevoir sans l'autre.


Une bannière commune


Aux manettes, la Région bien sûr et François Patriat, son président, l'association Charolais France et son président, Henri Vidal, tous soutenus par une ambassadrice de charme, qui totalise cinq étoiles au titre de son activité de restauration, menée de main de maître : Dominique Loiseau. "C'est un honneur" apprécié par celle qui allie comme l'exprime François Patriat "le charme, le talent, la compétence et le sens de la communication".
En cette année du "1er Mondial charolais", les représentants de la race ont voulu frapper un grand coup et marquer les esprits. En hommage au métier d'éleveur bien sûr, mais aussi pour soutenir une filière et une production de qualité "qui fait vivre les territoires sur lesquelles elle génère des emplois".
Tête de pont avancée de la communication des territoires, l'emblématique charolais représente la bannière commune sous laquelle les familles de l'élevage et des grandes cultures associées peuvent aisément se rassembler. Car sous l'esthétique des paysages et des animaux, Henri Vidal a relevé les enjeux économiques "nous devons faire encore mieux, exporter beaucoup de broutards et nous engager plus avant dans la transformation".


Le défi de la relance de l'engraissement


Même discours l'après-midi où l'Espace charolais accueillait les acteurs du partenariat entre Dijon céréales, le groupe Feder et le groupe Bigard, unis dans la même volonté de booster l'engraissement. La relance de l'engraissement on en parle toujours, on en connaît les enjeux, mais on en connaît également les points d'achoppement. Les partenaires on présenté le résultat d'un travail de fond mené sur l'alimentation animale, conduit par le groupe Dijon céréales en partenariat avec Soreal. Ce travail débouche notamment sur la fourniture d'un aliment à la carte, à partir de quatorze matières premières. Les animaux testés dans les stations d'élevage charolais de Créancey et de Jalogny ont déjà bénéficié de ce savoir-faire.
Mais l'élevage n'est pas seul concerné, comme l'a rappelé Marc Patriat, président du groupe Dijon Céréales, "la Ferme Côte d'Or ne peut pas vivre et travailler sans les filières de la production et de l'alimentation animales". Unité de ton pour Pierre Guez, son directeur général qui insiste, "le monde céréalier et le monde de l'élevage ne font qu'un, les filières de productions végétales et les filières de productions animales travaillent en commun sur ce dossier essentiel pour leur avenir".


Enrichir l'offre export, sécuriser l'engraissement



Vitale pour l'économie régionale, la relance de l'engraissement vise à "saturer les outils régionaux" porteurs d'emplois. Les outils mis au service de cet objectifs permettent de mieux structurer le secteur de l'alimentation animale. La nomination de Frédéric Imbert, jusqu'alors directeur de l'EDE de Côte d'Or, comme "patron de l'élevage pour le développement des filières productions animales" du groupe Dijon céréales, représente un signe manifeste de cette volonté de structuration et d'organisation du secteur.
Le FAC (Feder - Aval- céréales) matérialise cet engagement et concrétise une solution d'engraissement sécurisé, avec "une caisse de sécurisation qui joue le rôle d'amortisseur". Comme le représentant du groupe Bigard l'a confirmé, les jeunes bovins produits seront destinés à grossir notre offre à l'export, selon un cahier des charges défini avec l'aval. C'est un dossier filière destiné à sécuriser l'approvisionnement pour répondre aux demandes des marchés extérieurs. C'est aussi un vrai défi sur lequel il n'est pas question de se louper. Ce que confirme Marc Patriat en insistant : "il faut que cela marche pour l'agriculture et l'économie de la Bourgogne".


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