Vins de Bordeaux
Le CIVB en faveur d’une mise en réserve
Lors de son assemblée générale du 18 juillet, le Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux (CIVB) a voté à l’unanimité en faveur d’un projet de mise en réserve d’une partie de la récolte pour réguler le marché et lutter contre des baisses de cours. Le ministère de l’Agriculture n’a pas donné son feu vert à ce projet...
« Nous pensons finir l’année avec un niveau de sorties de chais de 5,4 millions d’hectolitres, ce qui est encore insuffisant mais montre que nous avons récupéré la moitié de nos pertes, essentiellement sur l’export où nous avions perdu près de 700.000 hectolitres », a indiqué le président du CIVB, Georges Haushalter, soulignant que « l’impact d’une telle crise ne saurait se résorber rapidement ».
L’objectif de la filière viticole bordelaise est de réduire sa production de vin de table de 50 % (repli) et d’augmenter celles d’entrée de gamme (entre 2 et 6 €) de 11 %, de moyenne gamme (de 6 à 20 €) de 57 % et de haut de gamme (plus de 20 €) de 34 %, selon le CIVB.
Georges Haushalter a insisté lors de l’assemblée générale, sur la nécessité d’une « régulation interprofessionnelle » et s’est félicité du vote à l’unanimité, le 18 juillet, d’un projet de mise en réserve d’une partie de la récolte afin d’alimenter progressivement le marché et ainsi lutter contre une baisse brutale des cours. Toutefois, le projet précise que « les exploitations qui ne revendiquent qu’un pourcentage de leurs surfaces d’AOC rouge de Gironde en production sont dispensées de mise en réserve ». Vins sans indication géographique et vins à indication géographique protégée ne sont pas concernés.
« Si nous savons corriger les défaillances dans l’organisation de notre offre, dans la régulation de notre production, dans notre réflexion marketing, dans la défense de nos appellations et dans la traçabilité de nos produits, notre filière dispose d’un réel potentiel de développement et de valorisation », a commenté Georges Haushalter.
Le ministère de l’Agriculture n’a pas donné d’accord à ce projet, renvoyant aux organismes de défense et de gestion (ODG) la mission d’estimer le plafond des volumes mis en réserve et non au CIVB.
Le niveau de sorties de chais remonte
« Nous pensons finir l’année avec un niveau de sorties de chais de 5,4 millions d’hectolitres, ce qui est encore insuffisant mais montre que nous avons récupéré la moitié de nos pertes, essentiellement sur l’export où nous avions perdu près de 700.000 hectolitres », a encore indiqué Georges Haushalter, soulignant que « l’impact d’une telle crise ne saurait se résorber rapidement ».
Une campagne publicitaire d’envergure à l’échelle mondiale est prévue à l’automne et la lutte contre la contrefaçon fait partie des « chantiers importants », selon Georges Haushalter qui appelle les châteaux bordelais à s’enregistrer auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Développer l’œnotourisme ainsi que la formation à la dégustation, rendre l’offre des vins de Bordeaux plus lisible pour le consommateur et l’aider à repérer facilement les vins de qualité supérieure sont quelques-uns des autres chantiers en cours.
L’objectif de la filière viticole bordelaise est de réduire sa production de vin de table de 50 % (repli) et d’augmenter celles d’entrée de gamme (entre 2 et 6 €) de 11 %, de moyenne gamme (de 6 à 20 €) de 57 % et de haut de gamme (plus de 20 €) de 34 %, selon le CIVB.
Georges Haushalter a insisté lors de l’assemblée générale, sur la nécessité d’une « régulation interprofessionnelle » et s’est félicité du vote à l’unanimité, le 18 juillet, d’un projet de mise en réserve d’une partie de la récolte afin d’alimenter progressivement le marché et ainsi lutter contre une baisse brutale des cours. Toutefois, le projet précise que « les exploitations qui ne revendiquent qu’un pourcentage de leurs surfaces d’AOC rouge de Gironde en production sont dispensées de mise en réserve ». Vins sans indication géographique et vins à indication géographique protégée ne sont pas concernés.
« Si nous savons corriger les défaillances dans l’organisation de notre offre, dans la régulation de notre production, dans notre réflexion marketing, dans la défense de nos appellations et dans la traçabilité de nos produits, notre filière dispose d’un réel potentiel de développement et de valorisation », a commenté Georges Haushalter.
Le ministère de l’Agriculture n’a pas donné d’accord à ce projet, renvoyant aux organismes de défense et de gestion (ODG) la mission d’estimer le plafond des volumes mis en réserve et non au CIVB.
Le niveau de sorties de chais remonte
« Nous pensons finir l’année avec un niveau de sorties de chais de 5,4 millions d’hectolitres, ce qui est encore insuffisant mais montre que nous avons récupéré la moitié de nos pertes, essentiellement sur l’export où nous avions perdu près de 700.000 hectolitres », a encore indiqué Georges Haushalter, soulignant que « l’impact d’une telle crise ne saurait se résorber rapidement ».
Une campagne publicitaire d’envergure à l’échelle mondiale est prévue à l’automne et la lutte contre la contrefaçon fait partie des « chantiers importants », selon Georges Haushalter qui appelle les châteaux bordelais à s’enregistrer auprès de l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Développer l’œnotourisme ainsi que la formation à la dégustation, rendre l’offre des vins de Bordeaux plus lisible pour le consommateur et l’aider à repérer facilement les vins de qualité supérieure sont quelques-uns des autres chantiers en cours.