Le concours de Gueugnon promeut la viande et l'innovation génétique
Vendredi et samedi dernier, le concours de Gueugnon a rassemblé 330 charolais dans une ambiance réconfortante. Les nombreuses animations concoctées par les organisateurs ont rencontré un franc succès. La finesse de viande et l’innovation génétique étaient au rendez-vous.

Le concours de Gueugnon, qui s’est tenu vendredi et samedi dernier, a rassemblé 330 animaux soit une quarantaine de plus que l’an dernier. 240 veaux de l’année concourraient cette année. Une compétition de très haut niveau avec une remarquable régularité parmi les 38 finalistes d’où ont été désignés trois magnifiques prix d’honneur. Du côté des adultes, on notera un bel effort accompli en faveur du grain de viande avec quatre prix d’honneur joliment conformés. Un aspect (arrière-main, arrondi de culotte, finesse, dos…) que les juges ont visiblement privilégié dans leurs choix, conformément aux orientations actuelles de la race.
Vocation bouchère
Une vocation bouchère que le comité de concours Val d’Arroux Gueugnon CCVAG a une nouvelle fois voulu mettre à l’honneur, tant dans sa traditionnelle présentation de bêtes de viande que dans un trophée de veaux reproducteurs à forte aptitude bouchère. Ce jugement faisant intervenir des éleveurs Aubrac et Salers adeptes du croisement avec des Charolais. Une technique qui concerne la moitié des vaches rustiques dans le Massif Central.
Pour la troisième année consécutive, le comité de concours Val-d’Arroux Gueugnon organisait un challenge réservé à des animaux génotypés ainsi qu’un challenge d’animaux sans corne. 45 reproducteurs mâles et femelles, tous génotypés avec la méthode Gembal, concourraient pour le challenge « Géno-Morpho ». Réunissant aussi bien des charolais issus de taureaux de monte naturelle (HBC) que des produits d’insémination Gènes Diffusion, ce challenge a montré que le génotypage et la sélection génomiques entraient dans les mœurs de la profession, se félicitait le président Didier Pierre.
Génomique et sans corne gagnent du terrain
Un challenge sans corne a vu s’affronter quinze charolais génétiquement sans corne. Des bovins âgés d’un an jusqu’à huit ans avec de plus en plus d’animaux porteurs de gènes homozygotes (dont la descendance sera sans corne dans tous les cas). Cette présentation novatrice répond à une demande croissante d’animaux sans corne émanant des pays de l’Est ou de Scandinavie, confiait Didier Pierre. Avec ces deux challenges mettant à l’honneur la génomie et le sans corne, le concours de Gueugnon fait figure de pionnier dans la race.
Au terme de la manifestation, les organisateurs s’avouaient très satisfaits de cette 19 ème édition. Effectif en hausse, animations nombreuses et réussies, ambiance conviviale et retours positifs : les bénévoles du comité de Gueugnon avaient de quoi avoir le sourire. Cerise sur le gâteau, les 23 animaux de boucherie exposés ont tous trouvé preneurs auprès des acheteurs habituels du concours. Les exposants en ont tiré des plus values comprises entre 1 € et 1€50 le kilo par rapport aux cours du marché (7 € le kilo pour les vaches et 6 à 7 € pour les génisses). D’autre part, les exposants de reproducteurs sont parvenus à vendre 21 veaux. Un chiffre certes modeste, mais auquel les organisateurs ne s’attendaient même pas étant donné la conjoncture.
Le concours de Gueugnon promeut la viande et l'innovation génétique

Le concours de Gueugnon, qui s’est tenu vendredi et samedi dernier, a rassemblé 330 animaux soit une quarantaine de plus que l’an dernier. 240 veaux de l’année concourraient cette année. Une compétition de très haut niveau avec une remarquable régularité parmi les 38 finalistes d’où ont été désignés trois magnifiques prix d’honneur. Du côté des adultes, on notera un bel effort accompli en faveur du grain de viande avec quatre prix d’honneur joliment conformés. Un aspect (arrière-main, arrondi de culotte, finesse, dos…) que les juges ont visiblement privilégié dans leurs choix, conformément aux orientations actuelles de la race.
Vocation bouchère
Une vocation bouchère que le comité de concours Val d’Arroux Gueugnon CCVAG a une nouvelle fois voulu mettre à l’honneur, tant dans sa traditionnelle présentation de bêtes de viande que dans un trophée de veaux reproducteurs à forte aptitude bouchère. Ce jugement faisant intervenir des éleveurs Aubrac et Salers adeptes du croisement avec des Charolais. Une technique qui concerne la moitié des vaches rustiques dans le Massif Central.
Pour la troisième année consécutive, le comité de concours Val-d’Arroux Gueugnon organisait un challenge réservé à des animaux génotypés ainsi qu’un challenge d’animaux sans corne. 45 reproducteurs mâles et femelles, tous génotypés avec la méthode Gembal, concourraient pour le challenge « Géno-Morpho ». Réunissant aussi bien des charolais issus de taureaux de monte naturelle (HBC) que des produits d’insémination Gènes Diffusion, ce challenge a montré que le génotypage et la sélection génomiques entraient dans les mœurs de la profession, se félicitait le président Didier Pierre.
Génomique et sans corne gagnent du terrain
Un challenge sans corne a vu s’affronter quinze charolais génétiquement sans corne. Des bovins âgés d’un an jusqu’à huit ans avec de plus en plus d’animaux porteurs de gènes homozygotes (dont la descendance sera sans corne dans tous les cas). Cette présentation novatrice répond à une demande croissante d’animaux sans corne émanant des pays de l’Est ou de Scandinavie, confiait Didier Pierre. Avec ces deux challenges mettant à l’honneur la génomie et le sans corne, le concours de Gueugnon fait figure de pionnier dans la race.
Au terme de la manifestation, les organisateurs s’avouaient très satisfaits de cette 19 ème édition. Effectif en hausse, animations nombreuses et réussies, ambiance conviviale et retours positifs : les bénévoles du comité de Gueugnon avaient de quoi avoir le sourire. Cerise sur le gâteau, les 23 animaux de boucherie exposés ont tous trouvé preneurs auprès des acheteurs habituels du concours. Les exposants en ont tiré des plus values comprises entre 1 € et 1€50 le kilo par rapport aux cours du marché (7 € le kilo pour les vaches et 6 à 7 € pour les génisses). D’autre part, les exposants de reproducteurs sont parvenus à vendre 21 veaux. Un chiffre certes modeste, mais auquel les organisateurs ne s’attendaient même pas étant donné la conjoncture.