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Concours des Grands vins de France

Le Concours des Grands vins de France est toujours aussi sérieux et réputé

Samedi 21 avril au Parc des expositions à Mâcon, le 64e Concours des Grands vins de France à Mâcon a rendu son verdict. Et comme toujours, la Saône-et-Loire y a brillé.

Par Publié par Cédric Michelin
Le Concours des Grands vins de France est toujours aussi sérieux et réputé

Dès l’aurore, le 21 avril dernier, les jurés se pressaient pour profiter de l’accueil chaleureux, avec café et croissant. Le président du Comité des Salons et Foires de Mâcon, Bernard Delaye, les remerciait tous sincèrement pour leur participation quelques minutes avant le début officiel de cette 64e édition du Concours des Grands vins de France. En effet, du « sérieux » des jurés, de la qualité des jugements et des appréciations dépend « la renommée » de ce concours. Car il faut bien rappeler que le Concours des Grands vins de France est le deuxième concours vineux français, tout juste après celui de Paris…

Ouverture aux IGP ?

Malheureusement, 2017 n’a pas été une bonne année en terme de récolte. Quasiment toutes les régions productrices de France ont subi des aléas climatiques importants (gel, grêle…). La récolte finale est historiquement basse. En Bourgogne, Chablis a particulièrement souffert. Une bonne partie du Beaujolais aussi. Résultat, le nombre d’échantillons total en lice s’en est ressenti avec seulement 8.676 échantillons, contre plus de 10.000 certaines années. Pour autant, rien d’inquiétant pour la pérennité du concours, preuve de sa bonne gestion. Le Bordelais reste la première région présente au concours avec 1.727 échantillons. Les vins de la Vallée du Rhône suivent avec 1.166 échantillons. Languedoc-Roussillon et la Provence sont des régions qui « s’affirment ». Une réflexion serait en cours pour ouvrir au vins IGP, segment de plus en plus qualitatifs et ayant trouvé ses marchés.

« Reconnaissance »

L’autre « reconnaissance » vient des 2.064 jurés (répartis au sein de 516 jurys) qui étaient venus pour l’occasion de toute la France. Tout comme 185 dégustateurs étrangers. Vingt-deux pays différents étaient sont désormais représentés, du Brésil à la Corée du Sud avec, dernièrement, le Paraguay et le Danemark, et toujours une « importante délégation de nos fidèles amis » suisses.

Fait encourageant pour l’avenir, 230 candidatures spontanées ont été enregistrées, « toutes issues d'amateurs avertis », qui participent déjà à d’autres concours, appartiennent à des clubs de dégustation ou ont suivi des formations. D’ailleurs, cette année encore, le Comité avait mis en place des formations gratuites à destination de ses jurés. Et près de trois cents personnes s’y sont inscrites. Vingt-deux sessions de trois heures ont ainsi été organisées dans de nombreuses villes, de Paris à Avignon. « L’objectif est de les aider à retranscrire leurs perceptions gustatives, avec les grilles de notations », rappelait Bernard Delaye qui les encourageaient à mettre cela en application lors du concours. « Il est indispensable de faire figurer vos annotations. Les viticulteurs sont de plus en plus nombreux à nous les demander. Nous leur répondons sous couvert d’anonymat ». Un anonymat qui prévalait aussi pour les bouteilles dans les chaussettes, lesquelles chaussettes n’étaient levées qu’à la toute fin des dégustations. Les commissaires y veillaient.

« J’ai des cartes de visites »

Le parrain de cette 64e édition n’était autre que Patrick Chêne, lequel a fait sa carrière dans les médias, au sein du journal L’Equipe jusqu’à l’émission sportive Stade 2 sur France 2. En 2013, il a créé un domaine viticole au pied du Mont Ventoux. « Je suis un imposteur. J’ai fait croire que ma vraie passion était le Tour de France, ensuite l’information… Mais en vérité, c’est le vin ! Nous travaillons au Domaine des Embruns en biodynamie et essayons de faire de belles choses. Je vais faire le tour des tables de jurys, avec Bernard. Vous êtes tous des amis, et même mieux, des clients, puisqu’il y a ici des sommeliers et des cavistes. Alors, n’hésitez pas ! J’ai quelques cartes… », glissait-il, preuve qu’il avait bien compris l’autre intérêt de ce concours pour les vignerons présents. En effet, de nombreuses sommelières et sommeliers, mais aussi prescripteurs (cavistes, grossistes, restaurateurs….) ont à nouveau dégusté et fait de belles rencontres, de belles découvertes et parfois même, ce qui ne gâche rien, des affaires.

Le Concours des Grands vins de France est toujours aussi sérieux et réputé

Le Concours des Grands vins de France est toujours aussi sérieux et réputé

Dès l’aurore, le 21 avril dernier, les jurés se pressaient pour profiter de l’accueil chaleureux, avec café et croissant. Le président du Comité des Salons et Foires de Mâcon, Bernard Delaye, les remerciait tous sincèrement pour leur participation quelques minutes avant le début officiel de cette 64e édition du Concours des Grands vins de France. En effet, du « sérieux » des jurés, de la qualité des jugements et des appréciations dépend « la renommée » de ce concours. Car il faut bien rappeler que le Concours des Grands vins de France est le deuxième concours vineux français, tout juste après celui de Paris…

Ouverture aux IGP ?

Malheureusement, 2017 n’a pas été une bonne année en terme de récolte. Quasiment toutes les régions productrices de France ont subi des aléas climatiques importants (gel, grêle…). La récolte finale est historiquement basse. En Bourgogne, Chablis a particulièrement souffert. Une bonne partie du Beaujolais aussi. Résultat, le nombre d’échantillons total en lice s’en est ressenti avec seulement 8.676 échantillons, contre plus de 10.000 certaines années. Pour autant, rien d’inquiétant pour la pérennité du concours, preuve de sa bonne gestion. Le Bordelais reste la première région présente au concours avec 1.727 échantillons. Les vins de la Vallée du Rhône suivent avec 1.166 échantillons. Languedoc-Roussillon et la Provence sont des régions qui « s’affirment ». Une réflexion serait en cours pour ouvrir au vins IGP, segment de plus en plus qualitatifs et ayant trouvé ses marchés.

« Reconnaissance »

L’autre « reconnaissance » vient des 2.064 jurés (répartis au sein de 516 jurys) qui étaient venus pour l’occasion de toute la France. Tout comme 185 dégustateurs étrangers. Vingt-deux pays différents étaient sont désormais représentés, du Brésil à la Corée du Sud avec, dernièrement, le Paraguay et le Danemark, et toujours une « importante délégation de nos fidèles amis » suisses.

Fait encourageant pour l’avenir, 230 candidatures spontanées ont été enregistrées, « toutes issues d'amateurs avertis », qui participent déjà à d’autres concours, appartiennent à des clubs de dégustation ou ont suivi des formations. D’ailleurs, cette année encore, le Comité avait mis en place des formations gratuites à destination de ses jurés. Et près de trois cents personnes s’y sont inscrites. Vingt-deux sessions de trois heures ont ainsi été organisées dans de nombreuses villes, de Paris à Avignon. « L’objectif est de les aider à retranscrire leurs perceptions gustatives, avec les grilles de notations », rappelait Bernard Delaye qui les encourageaient à mettre cela en application lors du concours. « Il est indispensable de faire figurer vos annotations. Les viticulteurs sont de plus en plus nombreux à nous les demander. Nous leur répondons sous couvert d’anonymat ». Un anonymat qui prévalait aussi pour les bouteilles dans les chaussettes, lesquelles chaussettes n’étaient levées qu’à la toute fin des dégustations. Les commissaires y veillaient.

« J’ai des cartes de visites »

Le parrain de cette 64e édition n’était autre que Patrick Chêne, lequel a fait sa carrière dans les médias, au sein du journal L’Equipe jusqu’à l’émission sportive Stade 2 sur France 2. En 2013, il a créé un domaine viticole au pied du Mont Ventoux. « Je suis un imposteur. J’ai fait croire que ma vraie passion était le Tour de France, ensuite l’information… Mais en vérité, c’est le vin ! Nous travaillons au Domaine des Embruns en biodynamie et essayons de faire de belles choses. Je vais faire le tour des tables de jurys, avec Bernard. Vous êtes tous des amis, et même mieux, des clients, puisqu’il y a ici des sommeliers et des cavistes. Alors, n’hésitez pas ! J’ai quelques cartes… », glissait-il, preuve qu’il avait bien compris l’autre intérêt de ce concours pour les vignerons présents. En effet, de nombreuses sommelières et sommeliers, mais aussi prescripteurs (cavistes, grossistes, restaurateurs….) ont à nouveau dégusté et fait de belles rencontres, de belles découvertes et parfois même, ce qui ne gâche rien, des affaires.

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