Le Concours des vins de la Côte chalonnaise et du Couchois, toujours aussi accessible et humain, comme les vins et vignerons
Samedi 13 janvier, le Concours des vins de la Côte chalonnaise et du Couchois s’est tenu au gymnase du collège de Couches. Toujours aidés du lycée agricole de Fontaines, les vignerons du canton et les bénévoles de l’Union agricole et viticole de l’arrondissement de Chalon avaient parfaitement organisé cette 126e édition. Si le concours n’est en rien « menacé », les aléas climatiques à répétition n’arrangent pas la participation en terme d’échantillons.

Avec 584 échantillons venant de seulement 62 participants, dont deux à trois apporteurs conséquents, l’édition 2018 du Concours des vins de la Côte chalonnaise et du Couchois enregistrait, samedi dernier à Couches, un nouveau recul de 41 échantillons par rapport à l’an dernier. Quasiment 200 de moins qu’en 2008 (on comptait alors quelques 780 échantillons) sans même parler du temps où le concours dépassait chaque année les 1.000 échantillons en lice. La dernière fois que ce seuil a été atteint remonte à 2001 ; on comptait alors 1.114 échantillons. « C’est principalement dû aux accidents climatiques », rassurait Bernard Royet, le président, lequel compte bien voir remonter ce chiffre l’année prochaine. A ce titre, les vignerons sont invités à tous remettre des échantillons pour maintenir la dynamique du concours, laquelle dynamique est profitable à la région viticole, à ses vins et à leur notoriété.
Bernard Royet en profitait pour remercier le lycée de Fontaines et ses équipes car « sans eux le concours n’aurait pas lieu ». Il remerciait enfin les sponsors et les vignerons du Couchois qui ont assuré « en quatre heures au lieu de huit » l'installation et la préparation du concours.
Très prometteur millésime 2017
Président des sommeliers de Bourgogne, Philippe Meyroux livrait « son ressenti » sur les vins et plus largement la Côte chalonnaise et le Couchois. « On porte cette région dans nos cœurs », exprimait-il au nom de ses confrères dont plusieurs avaient fait le choix de participer comme juré, notamment Georges Pertuiset, Michel Smolarek et Jean-Claude Wallerand. Pour ces derniers, la « diversité des terroirs de la région est intéressante, la qualité d’ensemble des vins aussi et beaucoup de Domaines sont de haut niveau avec des vins de qualité ».
Revenant au concours du jour, Philippe Meyroux estimait que les millésimes 2016 et 2017 avaient aboutis dans leur ensemble à des « vins dans une très bonne moyenne avec des vins de bons à très bons ». En d’autres termes, les deux millésimes ne comptent pas de mauvais vins. Et contrairement à d’autres vignobles, « vos vins de qualité restent raisonnables » en terme qualité/prix et donc « accessibles » pour le portefeuille des clients. « Les prix ne s’envolent pas et c’est la bonne politique », jugeait-il.
« Accessibles » sont aussi les vignerons eux-mêmes qui privilégient les « rapports humains » avec leurs clients professionnels : sommeliers, grossistes… « Ici, on se sent bien et on trouve des vins de bonne qualité ». Alors que le millésime 2017 est encore parfois en élevage, Philippe Meyroux tentait néanmoins de le qualifier : « le millésime était favorable aux raisins et cela se ressent dans les vins ». Les impressions du sommelier sont que 2017 devraitt donner des vins rouges « parfumés, ronds, souples, sérieux qui ont de très belles notes de fruits en gardant des notes élégantes et fraîches de pinot, avec souplesse. Des vins agréables à boire dans leur jeunesse ». Quant aux blancs, ils devraient s’exprimer « par leur générosité, un certain fruité, puissants et structurés, à boire également assez jeunes. Certains 2017 sont également très prometteurs » pour être également gardés.
Promouvoir les vins
Misant sur le « développement de la vigne et de l’œnotourisme », le maire de Couches, Emile Leconte, saluait - au nom des 1.500 habitants et des 1.385 ha de vignes que compte la commune - les élus et convives, parmi lesquels la conseillère départementale Claudette Brunet-Lechenault et le sénateur Jean-Paul Emorine.
Enfin, la première Dauphine de Miss Bourgogne, Débora Pengué, n’hésitait pas à conclure - un brin chauvine - en déclarant fort justement que « les vins de Bourgogne sont les meilleurs du monde ! ». Une belle conclusion. Et à ce titre, le concours permet de mieux le faire savoir, aussi chacun est-il invité l’an prochain à inscrire des échantillons. Sa 127e édition aura lieu au lycée de Fontaines et reviendra à nouveau à un format sur deux jours, dimanche inclus.
Le Concours des vins de la Côte chalonnaise et du Couchois, toujours aussi accessible et humain, comme les vins et vignerons

Avec 584 échantillons venant de seulement 62 participants, dont deux à trois apporteurs conséquents, l’édition 2018 du Concours des vins de la Côte chalonnaise et du Couchois enregistrait, samedi dernier à Couches, un nouveau recul de 41 échantillons par rapport à l’an dernier. Quasiment 200 de moins qu’en 2008 (on comptait alors quelques 780 échantillons) sans même parler du temps où le concours dépassait chaque année les 1.000 échantillons en lice. La dernière fois que ce seuil a été atteint remonte à 2001 ; on comptait alors 1.114 échantillons. « C’est principalement dû aux accidents climatiques », rassurait Bernard Royet, le président, lequel compte bien voir remonter ce chiffre l’année prochaine. A ce titre, les vignerons sont invités à tous remettre des échantillons pour maintenir la dynamique du concours, laquelle dynamique est profitable à la région viticole, à ses vins et à leur notoriété.
Bernard Royet en profitait pour remercier le lycée de Fontaines et ses équipes car « sans eux le concours n’aurait pas lieu ». Il remerciait enfin les sponsors et les vignerons du Couchois qui ont assuré « en quatre heures au lieu de huit » l'installation et la préparation du concours.
Très prometteur millésime 2017
Président des sommeliers de Bourgogne, Philippe Meyroux livrait « son ressenti » sur les vins et plus largement la Côte chalonnaise et le Couchois. « On porte cette région dans nos cœurs », exprimait-il au nom de ses confrères dont plusieurs avaient fait le choix de participer comme juré, notamment Georges Pertuiset, Michel Smolarek et Jean-Claude Wallerand. Pour ces derniers, la « diversité des terroirs de la région est intéressante, la qualité d’ensemble des vins aussi et beaucoup de Domaines sont de haut niveau avec des vins de qualité ».
Revenant au concours du jour, Philippe Meyroux estimait que les millésimes 2016 et 2017 avaient aboutis dans leur ensemble à des « vins dans une très bonne moyenne avec des vins de bons à très bons ». En d’autres termes, les deux millésimes ne comptent pas de mauvais vins. Et contrairement à d’autres vignobles, « vos vins de qualité restent raisonnables » en terme qualité/prix et donc « accessibles » pour le portefeuille des clients. « Les prix ne s’envolent pas et c’est la bonne politique », jugeait-il.
« Accessibles » sont aussi les vignerons eux-mêmes qui privilégient les « rapports humains » avec leurs clients professionnels : sommeliers, grossistes… « Ici, on se sent bien et on trouve des vins de bonne qualité ». Alors que le millésime 2017 est encore parfois en élevage, Philippe Meyroux tentait néanmoins de le qualifier : « le millésime était favorable aux raisins et cela se ressent dans les vins ». Les impressions du sommelier sont que 2017 devraitt donner des vins rouges « parfumés, ronds, souples, sérieux qui ont de très belles notes de fruits en gardant des notes élégantes et fraîches de pinot, avec souplesse. Des vins agréables à boire dans leur jeunesse ». Quant aux blancs, ils devraient s’exprimer « par leur générosité, un certain fruité, puissants et structurés, à boire également assez jeunes. Certains 2017 sont également très prometteurs » pour être également gardés.
Promouvoir les vins
Misant sur le « développement de la vigne et de l’œnotourisme », le maire de Couches, Emile Leconte, saluait - au nom des 1.500 habitants et des 1.385 ha de vignes que compte la commune - les élus et convives, parmi lesquels la conseillère départementale Claudette Brunet-Lechenault et le sénateur Jean-Paul Emorine.
Enfin, la première Dauphine de Miss Bourgogne, Débora Pengué, n’hésitait pas à conclure - un brin chauvine - en déclarant fort justement que « les vins de Bourgogne sont les meilleurs du monde ! ». Une belle conclusion. Et à ce titre, le concours permet de mieux le faire savoir, aussi chacun est-il invité l’an prochain à inscrire des échantillons. Sa 127e édition aura lieu au lycée de Fontaines et reviendra à nouveau à un format sur deux jours, dimanche inclus.