Le consommateur au centre des préoccupations de la viticulture bourguignonne
Personnage central des préoccupations de la profession viticole, le consommateur ne cesse d’évoluer tant dans son comportement que dans son profil. Ce qui suppose une vraie capacité d’adaptation de la part des vignerons.

Une partie importante de Vinosphère a été consacrée, le 14 février dernier, à l’homo économicus. Bien évidemment, point de salut pour une entreprise sans client. Loin des schémas passés, le commerce ne cesse d’évoluer, de se transformer voire carrément de muter. Une difficulté à laquelle se heurtent bon nombre de professionnels du vin tant les changements sont nombreux et rapides.
De nouvelles manières d’acheter
Philippe Longepierre, du BIVB, a précisé que « nous sommes devant une importante mutation des circuits de distribution qui impactent fortement la consommation. Certains consommateurs ont besoin de conseils, d’autres font leur choix devant un linéaire. Aujourd’hui, le consommateur de vin est plutôt jeune, aisé, citadin, vit dans de grandes villes et souhaite consommer vite. Il y a beaucoup d’échanges d’avis sur Internet ». Ainsi, le BIVB a souhaité analyser le phénomène de cyberacheteurs. Lesquels sont, au niveau mondial, pour 42 % d’entre eux... Chinois. Ils représentent à eux seuls 514 millions d’acheteurs et 954 milliards € de chiffre d’affaires, soit une augmentation de 32 % entre 2016 et 2017. Suivent les Américains avec 24 % et les Britanniques.
Directeur marketing food & beverages chez Ventes Privées (qui change de nom pour devenir Veepee), Cyprien Seuzaret a rappelé les fondamentaux de son entreprise présente dans quatorze pays et comptant 33 millions de membres actifs avec 4.5 millions de visiteurs par jour (2.7 millions pour la seule France), essentiellement féminins (61 %). « Notre ambition est de proposer les meilleurs produits. Nous n’avons pas pour objectif de casser les prix. Ainsi, le prix moyen de la bouteille de vin vendue sur notre site se situe à 10 € ». Lequel vin est distribué sur le site depuis maintenant dix ans (et la gastronomie cinq ans). « Sur le vin, notre volonté est de travailler avec la profession pour mieux mettre en avant les produits ». Aujourd’hui, les boissons alcoolisées représentent 55 millions d’euros de chiffre d’affaires et le nombre de bouteilles de vin vendues s’élève à 4.5 millions. Ventes Privées est l’incontestable leader de la vente du vin en ligne avec quatre piliers : les ventes événementielles avec un chiffre d’affaires 2018 de 35 millions d’euros et 160.000 acheteurs, la foire aux vins avec un chiffre d’affaires de 2.5 millions d’euros et 20.000 commandes, Marketplace (alias la gamme permanente) avec un chiffre d’affaires de 960.000 euros et Le petit ballon (une box mensuelle) avec un chiffre d’affaires de 18 millions d’euros et 100.000 abonnés ainsi que deux boutiques à Paris.Du déstockage jusqu'à l'abonnement donc...
Au service de la profession
Lorène Néel, de GS1 France, s’est pour sa part, intéressée à la digitalisation de l'offre des vins de Bourgogne. Précisant que GS1 est une organisation internationale sans but lucratif, neutre et collaborative, Lorène Néel a présenté les spécificités de la structure française qui travaille pour 42.000 entreprises adhérentes dont 25 % de PME du domaine vins et spiritueux. L’ambition, suite aux besoins des acteurs des filières vins et spiritueux, est d’aider les professionnels à mieux vendre à l’ère du digital tout en garantissant la fiabilité et la maîtrise de l’information produit du producteur au consommateur. Une démarche qui a trouvé son aboutissement au mois de janvier dernier à travers CodeOnLine vins et spiritueux Cette "cave" digitale des vins et spiritueux est là pour valoriser le savoir-faire du professionnel. Il s’agit alors de créer et de diffuser la version digitale de ses produits à ses clients. L’ambition est que cela devienne un standard permettant aux intervenants logistiques de respecter les données sans recodifier ou redésigner les produits. On est là dans la normalisation des données.
Directeur recherche et développement chez VitaVinum, Alexandre Bastard a évoqué « l’intégration de CodeOnLine dans nos outils de promotion et de communication à destination des acteurs de la distribution du vin ». Pour sa part, VitaVinum va enrichir l’information. L’occasion de proposer différentes solutions avec, par exemple, une fiche interactive des vins à la dégustation ou une cartographie interactive des vins en vente. Au final, l’idée est de fournir une information fiable et unique.
Le consommateur au centre des préoccupations de la viticulture bourguignonne

Une partie importante de Vinosphère a été consacrée, le 14 février dernier, à l’homo économicus. Bien évidemment, point de salut pour une entreprise sans client. Loin des schémas passés, le commerce ne cesse d’évoluer, de se transformer voire carrément de muter. Une difficulté à laquelle se heurtent bon nombre de professionnels du vin tant les changements sont nombreux et rapides.
De nouvelles manières d’acheter
Philippe Longepierre, du BIVB, a précisé que « nous sommes devant une importante mutation des circuits de distribution qui impactent fortement la consommation. Certains consommateurs ont besoin de conseils, d’autres font leur choix devant un linéaire. Aujourd’hui, le consommateur de vin est plutôt jeune, aisé, citadin, vit dans de grandes villes et souhaite consommer vite. Il y a beaucoup d’échanges d’avis sur Internet ». Ainsi, le BIVB a souhaité analyser le phénomène de cyberacheteurs. Lesquels sont, au niveau mondial, pour 42 % d’entre eux... Chinois. Ils représentent à eux seuls 514 millions d’acheteurs et 954 milliards € de chiffre d’affaires, soit une augmentation de 32 % entre 2016 et 2017. Suivent les Américains avec 24 % et les Britanniques.
Directeur marketing food & beverages chez Ventes Privées (qui change de nom pour devenir Veepee), Cyprien Seuzaret a rappelé les fondamentaux de son entreprise présente dans quatorze pays et comptant 33 millions de membres actifs avec 4.5 millions de visiteurs par jour (2.7 millions pour la seule France), essentiellement féminins (61 %). « Notre ambition est de proposer les meilleurs produits. Nous n’avons pas pour objectif de casser les prix. Ainsi, le prix moyen de la bouteille de vin vendue sur notre site se situe à 10 € ». Lequel vin est distribué sur le site depuis maintenant dix ans (et la gastronomie cinq ans). « Sur le vin, notre volonté est de travailler avec la profession pour mieux mettre en avant les produits ». Aujourd’hui, les boissons alcoolisées représentent 55 millions d’euros de chiffre d’affaires et le nombre de bouteilles de vin vendues s’élève à 4.5 millions. Ventes Privées est l’incontestable leader de la vente du vin en ligne avec quatre piliers : les ventes événementielles avec un chiffre d’affaires 2018 de 35 millions d’euros et 160.000 acheteurs, la foire aux vins avec un chiffre d’affaires de 2.5 millions d’euros et 20.000 commandes, Marketplace (alias la gamme permanente) avec un chiffre d’affaires de 960.000 euros et Le petit ballon (une box mensuelle) avec un chiffre d’affaires de 18 millions d’euros et 100.000 abonnés ainsi que deux boutiques à Paris.Du déstockage jusqu'à l'abonnement donc...
Au service de la profession
Lorène Néel, de GS1 France, s’est pour sa part, intéressée à la digitalisation de l'offre des vins de Bourgogne. Précisant que GS1 est une organisation internationale sans but lucratif, neutre et collaborative, Lorène Néel a présenté les spécificités de la structure française qui travaille pour 42.000 entreprises adhérentes dont 25 % de PME du domaine vins et spiritueux. L’ambition, suite aux besoins des acteurs des filières vins et spiritueux, est d’aider les professionnels à mieux vendre à l’ère du digital tout en garantissant la fiabilité et la maîtrise de l’information produit du producteur au consommateur. Une démarche qui a trouvé son aboutissement au mois de janvier dernier à travers CodeOnLine vins et spiritueux Cette "cave" digitale des vins et spiritueux est là pour valoriser le savoir-faire du professionnel. Il s’agit alors de créer et de diffuser la version digitale de ses produits à ses clients. L’ambition est que cela devienne un standard permettant aux intervenants logistiques de respecter les données sans recodifier ou redésigner les produits. On est là dans la normalisation des données.
Directeur recherche et développement chez VitaVinum, Alexandre Bastard a évoqué « l’intégration de CodeOnLine dans nos outils de promotion et de communication à destination des acteurs de la distribution du vin ». Pour sa part, VitaVinum va enrichir l’information. L’occasion de proposer différentes solutions avec, par exemple, une fiche interactive des vins à la dégustation ou une cartographie interactive des vins en vente. Au final, l’idée est de fournir une information fiable et unique.