Compétitivité
Le diagnostic de Louis Gallois
Selon Louis Gallois, le coût du travail par rapport à nos principaux
concurrents, le poids excessif de la grande distribution, l’accumulation
des contraintes administratives et environnementales pèsent sur la
compétitivité de l’économie française.
concurrents, le poids excessif de la grande distribution, l’accumulation
des contraintes administratives et environnementales pèsent sur la
compétitivité de l’économie française.
La FNSEA et Louis Gallois, le commissaire général à l’investissement et auteur du rapport sur la compétitivité française partagent le même diagnostic sur les faiblesses de l’économie nationale. Depuis longtemps la FNSEA pointe le différentiel du coût de main d’œuvre de part et d’autre du Rhin, à l’origine des difficultés que rencontrent les filières élevage en France, du porc et de la volaille notamment. L’observation est corroborée par Louis Gallois. « Il existe une différence de 5€/heure pour les emplois saisonniers entre la France et l’Allemagne » constate-t-il. « Il y a deux millions de salariés en Allemagne qui gagnent moins de 4 €/heure et dix millions qui gagnent moins que le Smic français » ajoute-t-il, déplorant que le pays le plus riche d’Europe n’applique pas de salaire minimum. Sans parler du travail noir dans les pays du sud de l’Europe dont Louis Gallois s’est refusé à citer le nom mais qui « ont des frontières communes avec la France ». Egalement visée la grande distribution et son poids excessif. La France compte sept grands réseaux, « le pays où il y en a le plus » pour souligner que la concurrence à laquelle ils se livrent est préjudiciable à leurs fournisseurs. Et qu’il faudrait veiller à ce « la grande distribution n’utilise pas abusivement sa position dominante ».
Principe de précaution
Comme la FNSEA, Louis Gallois dénonce également « la marée réglementaire » qui touche tout l’appareil productif français et les excès du principe de précaution « qui dépassent largement les bornes ». Pour dire que son application sans discernement entrave le développement de la production, en prenant le nucléaire et les biotechnologies en exemple, engendrant même l’économie française sur la voie du déclin. Sur le même registre, le Commissaire général à l’investissement déplore les différentes réglementations environnementales « qui sont plutôt un facteur de blocage plutôt qu’un facteur de progrès » et « la surtranscription en France des directives européennes ». Les éleveurs en France en savent quelque chose. Contrairement à l’Allemagne, la production française est plutôt une production banalisée et ne se différencie pas suffisamment par des spécificités particulières. Autrement dit les entreprises se bagarrent sur les prix plutôt que sur un différentiel de qualité. Conséquence les marges sont très étroites. Ce qui a un effet délétère sur les projets de développement. Les moyens consacrés à la recherche et à l’innovation y sont plus faibles qu’ailleurs. L’agroalimentaire est encore plus mal placé puisqu’il bénéficie peu des dispositifs publics d’aide à l’innovation. Heureusement que l’image de l’agroalimentaire français est positive et les perspectives de croissance sont encourageantes. A condition de prendre les mesures de correction, comme l’application de certaines des 35 mesures qu’il propose à l’agriculture comme le crédit d’impôt, la transcription intelligente des directives européennes et la mobilisation de la banque publique d’investissement.
Principe de précaution
Comme la FNSEA, Louis Gallois dénonce également « la marée réglementaire » qui touche tout l’appareil productif français et les excès du principe de précaution « qui dépassent largement les bornes ». Pour dire que son application sans discernement entrave le développement de la production, en prenant le nucléaire et les biotechnologies en exemple, engendrant même l’économie française sur la voie du déclin. Sur le même registre, le Commissaire général à l’investissement déplore les différentes réglementations environnementales « qui sont plutôt un facteur de blocage plutôt qu’un facteur de progrès » et « la surtranscription en France des directives européennes ». Les éleveurs en France en savent quelque chose. Contrairement à l’Allemagne, la production française est plutôt une production banalisée et ne se différencie pas suffisamment par des spécificités particulières. Autrement dit les entreprises se bagarrent sur les prix plutôt que sur un différentiel de qualité. Conséquence les marges sont très étroites. Ce qui a un effet délétère sur les projets de développement. Les moyens consacrés à la recherche et à l’innovation y sont plus faibles qu’ailleurs. L’agroalimentaire est encore plus mal placé puisqu’il bénéficie peu des dispositifs publics d’aide à l’innovation. Heureusement que l’image de l’agroalimentaire français est positive et les perspectives de croissance sont encourageantes. A condition de prendre les mesures de correction, comme l’application de certaines des 35 mesures qu’il propose à l’agriculture comme le crédit d’impôt, la transcription intelligente des directives européennes et la mobilisation de la banque publique d’investissement.