Le drive décolle
son bilan des ventes sur internet au 2e trimestre 2013. Les ventes sur
internet en hausse de 16 % au 2e trimestre 2013 pour plus de 12 milliards d’euros dépensés. Principale source de cette hausse, l'alimentation qui décolle (enfin) avec les drives des grandes surfaces. A quand les drives fermiers ?
Le high-tech/électroménager et l’habillement continuent ainsi de progresser respectivement de +7 % et +13 %. D’autres marchés montent en puissance. C’est le cas du marché des produits de grande Consommation et frais libre-service (drive et livraison à domicile). Le nombre d’internautes qui achètent de l’alimentaire sur internet a augmenté de 3 points par rapport à 2012. Cette percée des ventes internet de produits de grande consommation contribue à hauteur de 2 points à la croissance globale du e-commerce au 1er semestre 2013.
La concurrence s'accentue
Au cours de ce 2e trimestre, le nombre de Français qui achètent en ligne a continué d’augmenter de 3 % et le nombre de sites marchands maintient un niveau de croissance élevé avec +17 %. En 3 mois, 5.000 nouveaux sites marchands ont été créés. Au total, on en dénombre aujourd’hui plus de 128.000. Fin 2013, on devrait en compter plus de 135.000 sites actifs.
Le panier moyen amorce enfin une remontée
Le panier moyen s’affiche à 87 euros et remonte après 24 mois consécutifs de baisse. Parallèlement, la fréquence d’achat en ligne et le montant dépensé par acheteur continuent de progresser. En moyenne, les cyberacheteurs français ont réalisé 5,5 achats en ligne et dépensé en moyenne 476 euros au cours du 2e trimestre 2013 (contre 453 euros au 2e trimestre 2012).
Le chiffre : 32,6 millions d'acheteurs en ligne
D’après l’Observatoire des usages Internet de médiamétrie, au 2e trimestre 2013, 32,6 millions d’internautes ont effectué des achats sur Internet. Cela correspond à une augmentation de près de 3% en un an, soit 816.000 cyberacheteurs supplémentaires.
Marc Lolivier, délégué général de la Fevad, souligne : « le nombre de cyberacheteurs continue sa progression d’année en année et par ailleurs la fréquence d’achat s’intensifie encore : en effet, près de 60% des internautes ont acheté sur la toile au cours des 3 derniers mois contre 57 % l’an dernier. »
Pour Bertrand Krug, Directeur du département des mesures d’efficacité online de Médiamétrie//NetRatings, « aujourd’hui les séniors, qui portent la croissance du nombre d’internautes, sont également de plus en plus nombreux à acheter en ligne. Ils étaient 33 % de plus à se convertir à l’internet entre le deuxième trimestre 2012 et le deuxième trimestre 2013 et 28 % de plus à devenir des cyberacheteurs sur la même période ».
L’indice iCE 40, permettant de mesurer l’évolution des sites leaders à périmètre constant, progresse de 4% au 2ème trimestre, une croissance comparable à celle des 3 premiers mois de l’année. Les sites de ventes de biens grand public voient leur volume d’affaires progresser plus vite qu’au 1er trimestre sans toutefois retrouver le niveau de croissance de 2012.
Dans ce contexte, les places de marché occupent une place de plus en plus importante dans l’activité de certains sites leaders. L’indice iPM, destiné à mesurer le volume des ventes réalisé sur les places de marché (ventes réalisées par les sites hébergés sur les places de marché de l’iCE40), augmente de 62% par rapport au 2ème trimestre 2012. Les ventes des marchands tiers représentent 15% du chiffre d’affaires total des sites participant à cet indice (9% au 2ème trimestre 2012).
Les ventes sur l’internet mobile (smartphones et tablettes, sites mobiles et applications) continuent également de se développer à un rythme particulièrement soutenu: +120% sur un an. Chaque trimestre, elles pèsent 1 point de plus dans le chiffre d’affaires des sites participant à l’Indice Commerce Mobile (iCM) produits et services B2C. En un an, la part des achats réalisés sur mobile a doublé. En 2013, le chiffre d’affaires de l’internet mobile représentera environ 6 fois celui de l’année 2011. Les ventes sur mobile connaissent aujourd’hui un démarrage 2 fois plus rapide que celui qu’avaient connu les ventes sur ordinateur au début des années 2000.