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Gaec Perrodin à Saint-Eugène

Le Gaec Perrodin élève des aubracs depuis 18 ans

Depuis 18 ans, la famille Perrodin élève des aubracs sur les prairies à landes séchantes de Saint-Eugène. Un coup de cœur que Joëlle, Didier et Clément ne regrettent pas. La facilité d’élevage de cette race rustique leur a permis de faire face à la charge de travail de leur activité horticole. Avant qu’ils ne choisissent de convertir entièrement leur exploitation à l’aubrac...

Le Gaec Perrodin élève des aubracs depuis 18 ans

C’est en 1999 que les premières femelles aubrac sont arrivées sur l’exploitation de la famille Perrodin à Saint-Eugène. A l’époque, Didier et son épouse, Joëlle, menaient de front un troupeau de quarante charolaises ainsi qu’une production horticole. L’horticulture était arrivée sur l’exploitation en 1994 sous l’impulsion de Joëlle. Jusqu’en 1998, les époux Perrodin étaient associés avec un beau-frère en Gaec. Très prenant, l’atelier horticole « a bien marché jusqu’en 2000, à raison de six marchés par semaine ! », confie Didier, mais suite à la dissolution du Gaec, Joëlle et Didier ont été amenés à revoir leur organisation.

C’est par le hasard d’une déviation sur l’autoroute A75 que les deux époux découvrent les vaches de race aubrac dans leur berceau. Un véritable coup de cœur ! Désireux d’adapter leur outil de travail à leur nouvelle situation, ils décident alors d’acheter dix femelles aubrac d’un an, histoire de tester la race. Il s’agissait de femelles inscrites issue du berceau de race. « Nous les avons fait vêler et quand nous avons vu les facilités d’élevage de ces animaux, nous avons compris que la race répondrait à notre besoin de vaches très autonomes », explique Didier Perrodin. Alors que l’activité horticole a perduré jusqu’en 2012, entre temps, la famille Perrodin a eu l’opportunité de doubler la surface de son exploitation. Avec ces herbages supplémentaires, la décision a été prise d’arrêter les fleurs et de spécialiser l’exploitation dans l’élevage. Un choix guidé par le désir de préserver la vie de famille.

120 vaches aubrac en plein air

Aujourd’hui, l’élevage repose sur un troupeau de 120 vaches de race aubrac toutes inscrites au Herd-book. Tous les vêlages se font en plein air sur les quarante hectares de landes que compte l’exploitation. 80 vêlages interviennent en fin d’été (15 août-15 octobre) et 40 entre le 15 janvier et le 15 mars. Seules les jeunes bêtes d’un et deux ans hivernent dans un bâtiment. « C’est important pour le caractère des animaux et c’est aussi plus confortable pour le travail », reconnaît Didier.

Dans un premier temps, les Perrodin se sont attachés à se doter de « vaches sanitairement irréprochables ». Puis l’élevage a sélectionné le caractère en privilégiant des animaux calmes, ce qui est indispensable pour une conduite en plein air, indique Didier. Enfin, encouragés par leur fils Clément qui s’est très tôt pris de passion pour l’élevage, les associés se sont lancés dans l’amélioration génétique du troupeau. « D’abord l’aptitude laitière pour se dispenser de l’achat d’aliments, et aussi de bons pieds… », détaille l’éleveur. 

Sélection génétique

Le Gaec achète trois ou quatre veaux reproducteurs par an qu’ils vont choisir dans le berceau, en élevage et à la station raciale. 30 % des femelles sont par ailleurs inséminées. « Bien que plus contraignante que la monte naturelle, l’insémination apporte plus de choix génétique et elle fait avancer plus vite », note Didier. L’élevage utilise même de la semence sexée. Le Gaec attache de l’importance aux index de ses animaux. « Seuls, de bons index ne suffisent pas. Mais de mauvais index vont nous dissuader dans nos choix », confie Didier. Ces index sont un outil supplémentaire qui s’ajoute à la vue de la production des animaux, estime l’éleveur. Se rendant dans le berceau de la race tous les ans, la famille Perrodin visite les ventes de reproducteurs, les concours… Elle consulte également les données disponibles sur internet.

« Question indexation, nous sommes en phase avec le national », confie sobrement Didier. Les poids à la naissance de la dernière campagne de vêlage sont de 36 kg pour les femelles et 38 pour les mâles : les mêmes chiffres que la moyenne raciale, indique l’éleveur. La fertilité atteint 98 à 99 %. A noter qu'une vache de l’élevage s’est classée cinquième de la race en index ISU. Un bel exploit pour un élevage hors berceau !

Rusticité, longévité…

La performance et les podiums ne sont pourtant pas la tasse de thé de Didier Perrodin. Adepte d’une conduite raisonnée et économe, converti au bio durant dix ans, l’éleveur de Saint-Eugène ne veut pas de formule 1 ! Convaincu qu’il faut faire avec les spécificités de son exploitation de montagne, il veut des animaux dotés de « qualités maternelles pour des conditions moyennes ». En cela, la rusticité de l’aubrac colle parfaitement à ce contexte. Les poids de carcasses oscillent entre 380 et 420 kg. Les vaches font preuve d’une grande longévité. D’ailleurs, le Gaec vend des vaches pleines âgées de dix à douze ans. « A cet âge, elles sont confirmées. C’est un bon moyen pour bâtir une souche », argumente Didier.

Grâce à la dynamique de la race, l’élevage a l’opportunité de vendre une majorité d’animaux reproducteurs. Certains sont même partis pour le Luxembourg, l’Autriche, l’Espagne…

 

Le Gaec Perrodin élève des aubracs depuis 18 ans

Le Gaec Perrodin élève des aubracs depuis 18 ans

C’est en 1999 que les premières femelles aubrac sont arrivées sur l’exploitation de la famille Perrodin à Saint-Eugène. A l’époque, Didier et son épouse, Joëlle, menaient de front un troupeau de quarante charolaises ainsi qu’une production horticole. L’horticulture était arrivée sur l’exploitation en 1994 sous l’impulsion de Joëlle. Jusqu’en 1998, les époux Perrodin étaient associés avec un beau-frère en Gaec. Très prenant, l’atelier horticole « a bien marché jusqu’en 2000, à raison de six marchés par semaine ! », confie Didier, mais suite à la dissolution du Gaec, Joëlle et Didier ont été amenés à revoir leur organisation.

C’est par le hasard d’une déviation sur l’autoroute A75 que les deux époux découvrent les vaches de race aubrac dans leur berceau. Un véritable coup de cœur ! Désireux d’adapter leur outil de travail à leur nouvelle situation, ils décident alors d’acheter dix femelles aubrac d’un an, histoire de tester la race. Il s’agissait de femelles inscrites issue du berceau de race. « Nous les avons fait vêler et quand nous avons vu les facilités d’élevage de ces animaux, nous avons compris que la race répondrait à notre besoin de vaches très autonomes », explique Didier Perrodin. Alors que l’activité horticole a perduré jusqu’en 2012, entre temps, la famille Perrodin a eu l’opportunité de doubler la surface de son exploitation. Avec ces herbages supplémentaires, la décision a été prise d’arrêter les fleurs et de spécialiser l’exploitation dans l’élevage. Un choix guidé par le désir de préserver la vie de famille.

120 vaches aubrac en plein air

Aujourd’hui, l’élevage repose sur un troupeau de 120 vaches de race aubrac toutes inscrites au Herd-book. Tous les vêlages se font en plein air sur les quarante hectares de landes que compte l’exploitation. 80 vêlages interviennent en fin d’été (15 août-15 octobre) et 40 entre le 15 janvier et le 15 mars. Seules les jeunes bêtes d’un et deux ans hivernent dans un bâtiment. « C’est important pour le caractère des animaux et c’est aussi plus confortable pour le travail », reconnaît Didier.

Dans un premier temps, les Perrodin se sont attachés à se doter de « vaches sanitairement irréprochables ». Puis l’élevage a sélectionné le caractère en privilégiant des animaux calmes, ce qui est indispensable pour une conduite en plein air, indique Didier. Enfin, encouragés par leur fils Clément qui s’est très tôt pris de passion pour l’élevage, les associés se sont lancés dans l’amélioration génétique du troupeau. « D’abord l’aptitude laitière pour se dispenser de l’achat d’aliments, et aussi de bons pieds… », détaille l’éleveur. 

Sélection génétique

Le Gaec achète trois ou quatre veaux reproducteurs par an qu’ils vont choisir dans le berceau, en élevage et à la station raciale. 30 % des femelles sont par ailleurs inséminées. « Bien que plus contraignante que la monte naturelle, l’insémination apporte plus de choix génétique et elle fait avancer plus vite », note Didier. L’élevage utilise même de la semence sexée. Le Gaec attache de l’importance aux index de ses animaux. « Seuls, de bons index ne suffisent pas. Mais de mauvais index vont nous dissuader dans nos choix », confie Didier. Ces index sont un outil supplémentaire qui s’ajoute à la vue de la production des animaux, estime l’éleveur. Se rendant dans le berceau de la race tous les ans, la famille Perrodin visite les ventes de reproducteurs, les concours… Elle consulte également les données disponibles sur internet.

« Question indexation, nous sommes en phase avec le national », confie sobrement Didier. Les poids à la naissance de la dernière campagne de vêlage sont de 36 kg pour les femelles et 38 pour les mâles : les mêmes chiffres que la moyenne raciale, indique l’éleveur. La fertilité atteint 98 à 99 %. A noter qu'une vache de l’élevage s’est classée cinquième de la race en index ISU. Un bel exploit pour un élevage hors berceau !

Rusticité, longévité…

La performance et les podiums ne sont pourtant pas la tasse de thé de Didier Perrodin. Adepte d’une conduite raisonnée et économe, converti au bio durant dix ans, l’éleveur de Saint-Eugène ne veut pas de formule 1 ! Convaincu qu’il faut faire avec les spécificités de son exploitation de montagne, il veut des animaux dotés de « qualités maternelles pour des conditions moyennes ». En cela, la rusticité de l’aubrac colle parfaitement à ce contexte. Les poids de carcasses oscillent entre 380 et 420 kg. Les vaches font preuve d’une grande longévité. D’ailleurs, le Gaec vend des vaches pleines âgées de dix à douze ans. « A cet âge, elles sont confirmées. C’est un bon moyen pour bâtir une souche », argumente Didier.

Grâce à la dynamique de la race, l’élevage a l’opportunité de vendre une majorité d’animaux reproducteurs. Certains sont même partis pour le Luxembourg, l’Autriche, l’Espagne…

 

Le Gaec Perrodin élève des aubracs depuis 18 ans

Le Gaec Perrodin élève des aubracs depuis 18 ans

C’est en 1999 que les premières femelles aubrac sont arrivées sur l’exploitation de la famille Perrodin à Saint-Eugène. A l’époque, Didier et son épouse, Joëlle, menaient de front un troupeau de quarante charolaises ainsi qu’une production horticole. L’horticulture était arrivée sur l’exploitation en 1994 sous l’impulsion de Joëlle. Jusqu’en 1998, les époux Perrodin étaient associés avec un beau-frère en Gaec. Très prenant, l’atelier horticole « a bien marché jusqu’en 2000, à raison de six marchés par semaine ! », confie Didier, mais suite à la dissolution du Gaec, Joëlle et Didier ont été amenés à revoir leur organisation.

C’est par le hasard d’une déviation sur l’autoroute A75 que les deux époux découvrent les vaches de race aubrac dans leur berceau. Un véritable coup de cœur ! Désireux d’adapter leur outil de travail à leur nouvelle situation, ils décident alors d’acheter dix femelles aubrac d’un an, histoire de tester la race. Il s’agissait de femelles inscrites issue du berceau de race. « Nous les avons fait vêler et quand nous avons vu les facilités d’élevage de ces animaux, nous avons compris que la race répondrait à notre besoin de vaches très autonomes », explique Didier Perrodin. Alors que l’activité horticole a perduré jusqu’en 2012, entre temps, la famille Perrodin a eu l’opportunité de doubler la surface de son exploitation. Avec ces herbages supplémentaires, la décision a été prise d’arrêter les fleurs et de spécialiser l’exploitation dans l’élevage. Un choix guidé par le désir de préserver la vie de famille.

120 vaches aubrac en plein air

Aujourd’hui, l’élevage repose sur un troupeau de 120 vaches de race aubrac toutes inscrites au Herd-book. Tous les vêlages se font en plein air sur les quarante hectares de landes que compte l’exploitation. 80 vêlages interviennent en fin d’été (15 août-15 octobre) et 40 entre le 15 janvier et le 15 mars. Seules les jeunes bêtes d’un et deux ans hivernent dans un bâtiment. « C’est important pour le caractère des animaux et c’est aussi plus confortable pour le travail », reconnaît Didier.

Dans un premier temps, les Perrodin se sont attachés à se doter de « vaches sanitairement irréprochables ». Puis l’élevage a sélectionné le caractère en privilégiant des animaux calmes, ce qui est indispensable pour une conduite en plein air, indique Didier. Enfin, encouragés par leur fils Clément qui s’est très tôt pris de passion pour l’élevage, les associés se sont lancés dans l’amélioration génétique du troupeau. « D’abord l’aptitude laitière pour se dispenser de l’achat d’aliments, et aussi de bons pieds… », détaille l’éleveur. 

Sélection génétique

Le Gaec achète trois ou quatre veaux reproducteurs par an qu’ils vont choisir dans le berceau, en élevage et à la station raciale. 30 % des femelles sont par ailleurs inséminées. « Bien que plus contraignante que la monte naturelle, l’insémination apporte plus de choix génétique et elle fait avancer plus vite », note Didier. L’élevage utilise même de la semence sexée. Le Gaec attache de l’importance aux index de ses animaux. « Seuls, de bons index ne suffisent pas. Mais de mauvais index vont nous dissuader dans nos choix », confie Didier. Ces index sont un outil supplémentaire qui s’ajoute à la vue de la production des animaux, estime l’éleveur. Se rendant dans le berceau de la race tous les ans, la famille Perrodin visite les ventes de reproducteurs, les concours… Elle consulte également les données disponibles sur internet.

« Question indexation, nous sommes en phase avec le national », confie sobrement Didier. Les poids à la naissance de la dernière campagne de vêlage sont de 36 kg pour les femelles et 38 pour les mâles : les mêmes chiffres que la moyenne raciale, indique l’éleveur. La fertilité atteint 98 à 99 %. A noter qu'une vache de l’élevage s’est classée cinquième de la race en index ISU. Un bel exploit pour un élevage hors berceau !

Rusticité, longévité…

La performance et les podiums ne sont pourtant pas la tasse de thé de Didier Perrodin. Adepte d’une conduite raisonnée et économe, converti au bio durant dix ans, l’éleveur de Saint-Eugène ne veut pas de formule 1 ! Convaincu qu’il faut faire avec les spécificités de son exploitation de montagne, il veut des animaux dotés de « qualités maternelles pour des conditions moyennes ». En cela, la rusticité de l’aubrac colle parfaitement à ce contexte. Les poids de carcasses oscillent entre 380 et 420 kg. Les vaches font preuve d’une grande longévité. D’ailleurs, le Gaec vend des vaches pleines âgées de dix à douze ans. « A cet âge, elles sont confirmées. C’est un bon moyen pour bâtir une souche », argumente Didier.

Grâce à la dynamique de la race, l’élevage a l’opportunité de vendre une majorité d’animaux reproducteurs. Certains sont même partis pour le Luxembourg, l’Autriche, l’Espagne…

 

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