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Produits phytosanitaires

Le gouvernement présente son plan de lutte contre les perturbateurs endocriniens

Le ministre de la Transition écologique, François de Rugy, et la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, ont présenté le 14 janvier une « stratégie nationale » 2019-2022, visant à lutter contre les perturbateurs endocriniens. Ce plan, qui sera soumis à la consultation publique jusqu’au 8 février, aujourd'hui donc, prévoit notamment l’établissement, par l’Anses, d’une « liste de substances perturbatrices endocriniennes d’ici 2021 ».

Par Publié par Cédric Michelin
Le gouvernement présente son plan de lutte contre les perturbateurs endocriniens

Le gouvernement veut par ailleurs lancer une « campagne d’information grand public » sur le sujet, et développer « la formation des professionnels de santé ». Un site d’information à destination du grand public sur les risques liés à l’utilisation de certains produits chimiques sera également mis en place en 2019, à la suite de cette campagne.

Le projet prévoit également de mesurer la présence de ces substances dans l’environnement, en réalisant des « analyses exploratoires sur des produits de grande consommation », et en « mesurant leur imprégnation dans les différents milieux ». L’objectif est, dans un second temps, de « centraliser les données sur une plateforme dédiée pour que tous les acteurs puissent les valoriser ».

En avril 2014, l’État avait déjà adopté une première Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE). Un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales avait toutefois estimé, dans un rapport de 2017, que la France n’avait pas mis en œuvre les moyens suffisants pour surveiller et étudier ces substances.

Le gouvernement présente son plan de lutte contre les perturbateurs endocriniens

Le gouvernement présente son plan de lutte contre les perturbateurs endocriniens

Le gouvernement veut par ailleurs lancer une « campagne d’information grand public » sur le sujet, et développer « la formation des professionnels de santé ». Un site d’information à destination du grand public sur les risques liés à l’utilisation de certains produits chimiques sera également mis en place en 2019, à la suite de cette campagne.

Le projet prévoit également de mesurer la présence de ces substances dans l’environnement, en réalisant des « analyses exploratoires sur des produits de grande consommation », et en « mesurant leur imprégnation dans les différents milieux ». L’objectif est, dans un second temps, de « centraliser les données sur une plateforme dédiée pour que tous les acteurs puissent les valoriser ».

En avril 2014, l’État avait déjà adopté une première Stratégie nationale sur les perturbateurs endocriniens (SNPE). Un rapport de l’Inspection générale des affaires sociales avait toutefois estimé, dans un rapport de 2017, que la France n’avait pas mis en œuvre les moyens suffisants pour surveiller et étudier ces substances.