Chevaux de trait bourguignons
Le Japon séduit
Ce n’était pas un poisson d’avril. Le 1er du mois, une délégation japonaise est venue en Saône-et-Loire pour s’approvisionner en chevaux de trait auxois, comtois et percherons. Un nouveau marché inespéré dans une filière qui peine tant à valoriser ses produits..
Le 1er avril dernier, une délégation japonaise s'est rendue en Saône-et-Loire à la recherche de chevaux de trait. Trois rassemblements avaient été organisés sur le territoire : à Saint-Symphorien-de-Marmagne, à Louhans et à Cluny. Cette opération avait été organisée sous la houlette de la Société française des équidés de travail (Sfet). « Jusqu’alors, les Japonais s’approvisionnaient essentiellement au Canada. Désormais, ils veulent diversifier leurs sources d’approvisionnement avec des animaux de qualité et une très bonne traçabilité. En cela, le modèle français est exemplaire et c’est ce qui les amenés jusqu’à nous », expliquait sur place Jean-Paul Bureau, président de l’Union nationale du cheval de Trait auxois.
« Cette délégation était déjà venue dans le Sud-Ouest il y a deux mois où ils avaient alors acheté 149 chevaux », confie Béatrice Barnay, présidente des éleveurs de chevaux de trait de Saône-et-Loire et administratrice de la Sfet. Le 1er avril dernier, ces acheteurs japonais étaient de retour en France, mais cette fois en Saône-et-Loire où ils sont allés choisir des chevaux des races auxois, comtois et percheron.
« Au total, ils ont retenu 27 animaux sur les trois rassemblements qui leur ont été proposés », rapporte Béatrice Barnay. « Pour une première, c’est une réussite ! », se réjouissait-elle. Un débouché presque inespéré pour des éleveurs qui ont de plus en plus de mal à valoriser leurs chevaux lourds. La filière Trait a en effet vu son nombre de naissances diminuer d’un tiers en cinq ans et, faute de débouchés pour leurs produits, les éleveurs font saillir de moins en moins de juments.
Les Auxois leur ont plu
A Saint-Symphorien-de-Marmagne, les acheteurs japonais ont pu voir des chevaux de race auxoise venus de Côte-d’Or, de la Nièvre et de la Saône-et-Loire. Des chevaux qui leur ont beaucoup plu, eux qui recherchent des animaux de grand format. « L’Auxois leur plait bien avec son potentiel de croissance et son développement important », se félicitait Jean-Paul Bureau. Pour ce premier contact, les éleveurs bourguignons ne connaissaient pas les critères de sélection des Japonais. Ces derniers recherchent en effet des animaux lourds, mais qui doivent être castrés au-delà d'un an. Les acheteurs japonais se sont également montrés très sensibles aux conditions d’élevage bocagères extensives des chevaux bourguignons, de même qu’aux paysages traversés au cours de leur périple.
Redynamiser la filière
Pour la filière trait régionale, « c’est un marché qui s’ouvre », avec le bon espoir que ce débouché se pérennise dans le temps. « Tout laisse à croire que cela va redynamiser la filière », confie Jean-Paul Bureau. De fait, depuis que ces clients japonais ont fait leur apparition sur le marché régional, les cours des poulains en ferme sont remontés d’un coup ! Preuve qu’un peu de concurrence ne fait pas de mal et que les acheteurs traditionnels ont encore besoin d’animaux. Quittant Saint-Symphorien-de-Marmagne, les Japonais devaient encore visiter un centre d’allottement dans la région.
« Cette délégation était déjà venue dans le Sud-Ouest il y a deux mois où ils avaient alors acheté 149 chevaux », confie Béatrice Barnay, présidente des éleveurs de chevaux de trait de Saône-et-Loire et administratrice de la Sfet. Le 1er avril dernier, ces acheteurs japonais étaient de retour en France, mais cette fois en Saône-et-Loire où ils sont allés choisir des chevaux des races auxois, comtois et percheron.
« Au total, ils ont retenu 27 animaux sur les trois rassemblements qui leur ont été proposés », rapporte Béatrice Barnay. « Pour une première, c’est une réussite ! », se réjouissait-elle. Un débouché presque inespéré pour des éleveurs qui ont de plus en plus de mal à valoriser leurs chevaux lourds. La filière Trait a en effet vu son nombre de naissances diminuer d’un tiers en cinq ans et, faute de débouchés pour leurs produits, les éleveurs font saillir de moins en moins de juments.
Les Auxois leur ont plu
A Saint-Symphorien-de-Marmagne, les acheteurs japonais ont pu voir des chevaux de race auxoise venus de Côte-d’Or, de la Nièvre et de la Saône-et-Loire. Des chevaux qui leur ont beaucoup plu, eux qui recherchent des animaux de grand format. « L’Auxois leur plait bien avec son potentiel de croissance et son développement important », se félicitait Jean-Paul Bureau. Pour ce premier contact, les éleveurs bourguignons ne connaissaient pas les critères de sélection des Japonais. Ces derniers recherchent en effet des animaux lourds, mais qui doivent être castrés au-delà d'un an. Les acheteurs japonais se sont également montrés très sensibles aux conditions d’élevage bocagères extensives des chevaux bourguignons, de même qu’aux paysages traversés au cours de leur périple.
Redynamiser la filière
Pour la filière trait régionale, « c’est un marché qui s’ouvre », avec le bon espoir que ce débouché se pérennise dans le temps. « Tout laisse à croire que cela va redynamiser la filière », confie Jean-Paul Bureau. De fait, depuis que ces clients japonais ont fait leur apparition sur le marché régional, les cours des poulains en ferme sont remontés d’un coup ! Preuve qu’un peu de concurrence ne fait pas de mal et que les acheteurs traditionnels ont encore besoin d’animaux. Quittant Saint-Symphorien-de-Marmagne, les Japonais devaient encore visiter un centre d’allottement dans la région.