Le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais est reparti sur de bonnes bases
Depuis le mois de décembre dernier, Pascal Pierre est le nouveau directeur du marché de Saint-Christophe-en-Brionnais. Après une activité 2019 en hausse à près de 54.000 animaux, le cadran brionnais est reparti sur de bonnes bases.

Le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais a un nouveau directeur depuis décembre dernier. « Une direction collégiale assurait depuis plusieurs années la gestion du marché », confie Jean-François Peguet, président de la SAEM. « Maintenant que nous avons retrouvé de la stabilité financière et que je m’apprête à laisser la présidence, nous avons voulu remettre en place un directeur », poursuit le maire de Saint-Christophe.
Une page se tourne donc pour le célèbre marché. En 2009, sous la conduite des élus locaux dont le maire Jean-François Peguet, le marché de Saint-Christophe s’était transformé avec succès en cadran. Ce virage avait mis un terme au déclin sous sa forme traditionnelle. De 20.000 animaux par an avant 2009, il est passé à plus de 50.000 têtes aujourd’hui. Et le cadran brionnais a même gagné encore du volume en 2019. Le nombre d’animaux maigres pour l’export a progressé de + 1,2% atteignant 32.707 jeunes bovins. Et la hausse atteint + 5% pour les gros bovins maigres (21.102 têtes), en progression depuis deux ans. « Le Marché de Saint-Christophe demeure le plus important de France en gros bovins maigres. A l’heure où la plupart des marchés sont en régression, nous sommes très satisfaits de progresser encore », confie Jean-François Peguet.
Succès du maigre, déclin du gré à gré
Ces bons chiffres sont le fruit d’importants efforts commerciaux de la part des responsables du marché. Apporteurs (1.750) et acheteurs (environ 500) sont au rendez-vous et de nouveaux acheteurs se font connaitre chaque semaine. La qualité des animaux d’embouche fait la notoriété de Saint-Christophe.
Tandis que le maigre se porte plutôt bien, le marché des animaux de viande poursuit son érosion au rythme de -8% par an, signalent les intéressés. Une baisse conforme à la tendance nationale qui voit tous les marchés traditionnels de bovins finis décliner. La sécheresse a amplifié le phénomène en 2018 et 2019, observe Pascal Pierre. Réunissant environ 130 bovins chaque semaine, le marché viande est alimenté par une trentaine d’apporteurs et il est fréquenté par une dizaine d’acheteurs. Dans le milieu fragilisé de la viande, les acheteurs solides - et solvables - sont difficiles à trouver, confient en connaissance de cause les responsables du marché de Saint-Christophe. A l’heure des flux tendus, « les chevillards préfèrent acheter directement en ferme et n’enlever les animaux qu’en fonction de leurs besoins », confie le directeur.
Des projets pour 2020
Pour 2020, le marché de Saint-Christophe va s’équiper d’un nouveau logiciel « qui améliorera le confort de travail tant pour les salariés que pour les acheteurs », annonce Pascal Pierre. Pour les acheteurs, le nouvel outil donnera la possibilité « de faire une synthèse des achats à l’instant « t ». Ils pourront consulter le récapitulatif de leurs transactions en direct et voir où ils en sont par rapport au montant de leur caution », détaille le directeur.
L’autre projet 2020 consistera à réaménager la bouverie. A la création du cadran en 2009, elle avait été dimensionnée pour 600-700 bovins hebdomadaires. Aujourd’hui, elle en accueille le double !
Si les difficultés de l’élevage invitent à la prudence quant aux chiffres de 2020, les responsables du marché de Saint-Christophe avouent cependant être satisfaits des résultats 2019. Le marché peut aussi compter sur la motivation de son équipe de salariés.
Le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais est reparti sur de bonnes bases

Le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais a un nouveau directeur depuis décembre dernier. « Une direction collégiale assurait depuis plusieurs années la gestion du marché », confie Jean-François Peguet, président de la SAEM. « Maintenant que nous avons retrouvé de la stabilité financière et que je m’apprête à laisser la présidence, nous avons voulu remettre en place un directeur », poursuit le maire de Saint-Christophe.
Une page se tourne donc pour le célèbre marché. En 2009, sous la conduite des élus locaux dont le maire Jean-François Peguet, le marché de Saint-Christophe s’était transformé avec succès en cadran. Ce virage avait mis un terme au déclin sous sa forme traditionnelle. De 20.000 animaux par an avant 2009, il est passé à plus de 50.000 têtes aujourd’hui. Et le cadran brionnais a même gagné encore du volume en 2019. Le nombre d’animaux maigres pour l’export a progressé de + 1,2% atteignant 32.707 jeunes bovins. Et la hausse atteint + 5% pour les gros bovins maigres (21.102 têtes), en progression depuis deux ans. « Le Marché de Saint-Christophe demeure le plus important de France en gros bovins maigres. A l’heure où la plupart des marchés sont en régression, nous sommes très satisfaits de progresser encore », confie Jean-François Peguet.
Succès du maigre, déclin du gré à gré
Ces bons chiffres sont le fruit d’importants efforts commerciaux de la part des responsables du marché. Apporteurs (1.750) et acheteurs (environ 500) sont au rendez-vous et de nouveaux acheteurs se font connaitre chaque semaine. La qualité des animaux d’embouche fait la notoriété de Saint-Christophe.
Tandis que le maigre se porte plutôt bien, le marché des animaux de viande poursuit son érosion au rythme de -8% par an, signalent les intéressés. Une baisse conforme à la tendance nationale qui voit tous les marchés traditionnels de bovins finis décliner. La sécheresse a amplifié le phénomène en 2018 et 2019, observe Pascal Pierre. Réunissant environ 130 bovins chaque semaine, le marché viande est alimenté par une trentaine d’apporteurs et il est fréquenté par une dizaine d’acheteurs. Dans le milieu fragilisé de la viande, les acheteurs solides - et solvables - sont difficiles à trouver, confient en connaissance de cause les responsables du marché de Saint-Christophe. A l’heure des flux tendus, « les chevillards préfèrent acheter directement en ferme et n’enlever les animaux qu’en fonction de leurs besoins », confie le directeur.
Des projets pour 2020
Pour 2020, le marché de Saint-Christophe va s’équiper d’un nouveau logiciel « qui améliorera le confort de travail tant pour les salariés que pour les acheteurs », annonce Pascal Pierre. Pour les acheteurs, le nouvel outil donnera la possibilité « de faire une synthèse des achats à l’instant « t ». Ils pourront consulter le récapitulatif de leurs transactions en direct et voir où ils en sont par rapport au montant de leur caution », détaille le directeur.
L’autre projet 2020 consistera à réaménager la bouverie. A la création du cadran en 2009, elle avait été dimensionnée pour 600-700 bovins hebdomadaires. Aujourd’hui, elle en accueille le double !
Si les difficultés de l’élevage invitent à la prudence quant aux chiffres de 2020, les responsables du marché de Saint-Christophe avouent cependant être satisfaits des résultats 2019. Le marché peut aussi compter sur la motivation de son équipe de salariés.
Le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais est reparti sur de bonnes bases

Le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais a un nouveau directeur depuis décembre dernier. « Une direction collégiale assurait depuis plusieurs années la gestion du marché », confie Jean-François Peguet, président de la SAEM. « Maintenant que nous avons retrouvé de la stabilité financière et que je m’apprête à laisser la présidence, nous avons voulu remettre en place un directeur », poursuit le maire de Saint-Christophe.
Une page se tourne donc pour le célèbre marché. En 2009, sous la conduite des élus locaux dont le maire Jean-François Peguet, le marché de Saint-Christophe s’était transformé avec succès en cadran. Ce virage avait mis un terme au déclin sous sa forme traditionnelle. De 20.000 animaux par an avant 2009, il est passé à plus de 50.000 têtes aujourd’hui. Et le cadran brionnais a même gagné encore du volume en 2019. Le nombre d’animaux maigres pour l’export a progressé de + 1,2% atteignant 32.707 jeunes bovins. Et la hausse atteint + 5% pour les gros bovins maigres (21.102 têtes), en progression depuis deux ans. « Le Marché de Saint-Christophe demeure le plus important de France en gros bovins maigres. A l’heure où la plupart des marchés sont en régression, nous sommes très satisfaits de progresser encore », confie Jean-François Peguet.
Succès du maigre, déclin du gré à gré
Ces bons chiffres sont le fruit d’importants efforts commerciaux de la part des responsables du marché. Apporteurs (1.750) et acheteurs (environ 500) sont au rendez-vous et de nouveaux acheteurs se font connaitre chaque semaine. La qualité des animaux d’embouche fait la notoriété de Saint-Christophe.
Tandis que le maigre se porte plutôt bien, le marché des animaux de viande poursuit son érosion au rythme de -8% par an, signalent les intéressés. Une baisse conforme à la tendance nationale qui voit tous les marchés traditionnels de bovins finis décliner. La sécheresse a amplifié le phénomène en 2018 et 2019, observe Pascal Pierre. Réunissant environ 130 bovins chaque semaine, le marché viande est alimenté par une trentaine d’apporteurs et il est fréquenté par une dizaine d’acheteurs. Dans le milieu fragilisé de la viande, les acheteurs solides - et solvables - sont difficiles à trouver, confient en connaissance de cause les responsables du marché de Saint-Christophe. A l’heure des flux tendus, « les chevillards préfèrent acheter directement en ferme et n’enlever les animaux qu’en fonction de leurs besoins », confie le directeur.
Des projets pour 2020
Pour 2020, le marché de Saint-Christophe va s’équiper d’un nouveau logiciel « qui améliorera le confort de travail tant pour les salariés que pour les acheteurs », annonce Pascal Pierre. Pour les acheteurs, le nouvel outil donnera la possibilité « de faire une synthèse des achats à l’instant « t ». Ils pourront consulter le récapitulatif de leurs transactions en direct et voir où ils en sont par rapport au montant de leur caution », détaille le directeur.
L’autre projet 2020 consistera à réaménager la bouverie. A la création du cadran en 2009, elle avait été dimensionnée pour 600-700 bovins hebdomadaires. Aujourd’hui, elle en accueille le double !
Si les difficultés de l’élevage invitent à la prudence quant aux chiffres de 2020, les responsables du marché de Saint-Christophe avouent cependant être satisfaits des résultats 2019. Le marché peut aussi compter sur la motivation de son équipe de salariés.