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Grandes cultures

Le marché du soja en alimentation humaine

Dans le cadre des élections chambre, la section grandes cultures s’est réunie vendredi 18 janvier à Chalon-sur-Saône. L’occasion pour Bourgogne du Sud de présenter ses projets en matière de diversification pour ses producteurs via les protéines végétales et en direction de l’alimentation humaine.

Le marché du soja en alimentation humaine

La demande est là : le marché mondial des protéines végétales a augmenté de 42 % entre 2013 et 2018, pour représenter aujourd’hui un marché de 10 milliards d’euros. Pourquoi une telle demande ? Parce que grâce à leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles, les protéines végétales, huiles et tourteaux, ont de quoi séduire l’industrie agroalimentaire. La réunion de vendredi était l’occasion pour Romain Peteuil de Bourgogne du Sud de venir présenter aux producteurs de Saône-et-Loire ce marché en puissance et toute la démarche mise en place par la coopérative pour confirmer sa présence dans ce secteur.
« Avec 120.000 tonnes de pressage en équivalent volume de graines, Extrusel est la première structure de ce genre en France. » Si la première céréale extrudée a été le soja dès 1988, elle a été rejoint par le colza dès 2014. Aujourd’hui, les volumes triturés par Extrusel en colza et soja sont identiques. Et la coopérative a une véritable politique pour répondre, voire anticiper les demandes du marché.

Origine France garantie

« Nous avons une traçabilité de chaque benne entrant chez nous. Le bilan carbone est très bon puisque nous travaillons avec nos producteurs locaux. Nous avons également le Clean label, impliquant qu’aucun produit chimique n’entre dans le processus d’extrusion », renchérit Romain Peteuil. Ainsi la certification bio a été obtenue il y a quelques mois et depuis fin 2018, de nouveaux investissements dans une presse permettent le dégommage des huiles. Le but est de conquérir le marché de la lécithine de soja dès 2020. « Le secteur agroalimentaire est en demande de lécithine de soja avec traçabilité et de production française puisque c’est un argument de vente et de valorisation des produits. Ce que nous serons tout à fait à même de fournir ».
Et c’est dans cet objectif et cette « volonté d’assurer la durabilité et la valorisation de la filière soja française » qu’en parallèle la structure Selvah est officiellement née en juin dernier. Selvah, pour société pour l’extrusion de légumineuses valorisées en alimentation humaine, est en cours d’installation à Ciel.

Objectif de 2.000 tonnes

Pour Bourgogne du Sud, développer les capacités de transformation de son usine Extrusel et créer la structure Selvah lui permet de maîtriser l’ensemble de la chaine, « avec pour objectif de toujours mieux rémunérés nos producteurs tout en garantissant l’origine France, la qualité, la traçabilité et la transparence aux consommateurs ». L’installation est en cours, les premières productions sont prévues pour juillet, avec un début de commercialisation pour l’automne. La capacité de production annuelle visée est de 2.000 tonnes en sachant que le seul concurrent européen est serbe, ne garantit aucune traçabilité et ne propose pas de bio.

Le marché du soja en alimentation humaine

Le marché du soja en alimentation humaine

La demande est là : le marché mondial des protéines végétales a augmenté de 42 % entre 2013 et 2018, pour représenter aujourd’hui un marché de 10 milliards d’euros. Pourquoi une telle demande ? Parce que grâce à leurs propriétés nutritionnelles et fonctionnelles, les protéines végétales, huiles et tourteaux, ont de quoi séduire l’industrie agroalimentaire. La réunion de vendredi était l’occasion pour Romain Peteuil de Bourgogne du Sud de venir présenter aux producteurs de Saône-et-Loire ce marché en puissance et toute la démarche mise en place par la coopérative pour confirmer sa présence dans ce secteur.
« Avec 120.000 tonnes de pressage en équivalent volume de graines, Extrusel est la première structure de ce genre en France. » Si la première céréale extrudée a été le soja dès 1988, elle a été rejoint par le colza dès 2014. Aujourd’hui, les volumes triturés par Extrusel en colza et soja sont identiques. Et la coopérative a une véritable politique pour répondre, voire anticiper les demandes du marché.

Origine France garantie

« Nous avons une traçabilité de chaque benne entrant chez nous. Le bilan carbone est très bon puisque nous travaillons avec nos producteurs locaux. Nous avons également le Clean label, impliquant qu’aucun produit chimique n’entre dans le processus d’extrusion », renchérit Romain Peteuil. Ainsi la certification bio a été obtenue il y a quelques mois et depuis fin 2018, de nouveaux investissements dans une presse permettent le dégommage des huiles. Le but est de conquérir le marché de la lécithine de soja dès 2020. « Le secteur agroalimentaire est en demande de lécithine de soja avec traçabilité et de production française puisque c’est un argument de vente et de valorisation des produits. Ce que nous serons tout à fait à même de fournir ».
Et c’est dans cet objectif et cette « volonté d’assurer la durabilité et la valorisation de la filière soja française » qu’en parallèle la structure Selvah est officiellement née en juin dernier. Selvah, pour société pour l’extrusion de légumineuses valorisées en alimentation humaine, est en cours d’installation à Ciel.

Objectif de 2.000 tonnes

Pour Bourgogne du Sud, développer les capacités de transformation de son usine Extrusel et créer la structure Selvah lui permet de maîtriser l’ensemble de la chaine, « avec pour objectif de toujours mieux rémunérés nos producteurs tout en garantissant l’origine France, la qualité, la traçabilité et la transparence aux consommateurs ». L’installation est en cours, les premières productions sont prévues pour juillet, avec un début de commercialisation pour l’automne. La capacité de production annuelle visée est de 2.000 tonnes en sachant que le seul concurrent européen est serbe, ne garantit aucune traçabilité et ne propose pas de bio.