Le marché européen du lait, assaini mais inquiet
La baisse du prix du lait à la ferme ajoutée à des conditions climatiques défavorables a freiné la croissance de la production laitière européenne qui menaçait de déraper. Les prix des produits laitiers restent à la hausse. Mais les tensions commerciales internationales, liées à la politique des États-Unis, inquiètent.

« Le climat du marché s’est amélioré en raison du ralentissement de la croissance de la production laitière et de la vigueur de la demande (chinoise tout particulièrement), mais l’évolution de la politique commerciale américaine suscite des inquiétudes », résume dans ses conclusions l’Observatoire européen du marché laitier pour la fin du premier semestre 2018.
La collecte de lait de l’UE a augmenté de 2,1 % (+ 1 million de tonnes) entre janvier et avril 2018. Mais, les conditions climatiques rigoureuses ont limité la hausse au printemps. La production a certes augmenté en Allemagne, en Italie et en Pologne mais elle s’est fortement tassée en Irlande, aux Pays-Bas et en France.
La Commission européenne a présenté une mise à jour de ses perspectives à court terme qui prévoit que la hausse de la production laitière de l’UE devrait être plus faible que lors des exercices précédents. Une croissance de 1,2 % est prévue pour l’ensemble de l’année 2018 avec une hausse de 1 % au troisième semestre et une stabilisation au quatrième.
Les productions de lait écrémé en poudre et de beurre ont été inférieures aux niveaux de 2017 en avril, mais cumulent en 2018 une augmentation de 6 % et de 1,2 % respectivement.
Au niveau mondial, la production laitière s’est calmée à +1,9 % entre janvier et avril 2018, principalement en raison du ralentissement dans l’UE et aux États-Unis. La production néo-zélandaise se redresse à la suite de l’amélioration des conditions météorologiques et de la hausse des prix. Une hausse également observée en Australie, en Argentine, au Brésil et au Canada, mais avec une ampleur beaucoup plus faible.
Recul du prix à la ferme
Le prix moyen du lait à la ferme dans l’UE avait chuté en avril à 32,6 c/kg, soit une baisse globale de 8 % sur les quatre premiers mois de 2018. Cette baisse des prix est plus prononcée que la simple tendance saisonnière. Le niveau des prix en avril est inférieur de 1 % à la moyenne quinquennale.
Les prix des produits laitiers restent néanmoins à la hausse, notamment le beurre qui, comme l’année dernière, a connu une augmentation rapide, approchant les 6.000 €/t. Les prix de la poudre de lait écrémé se sont également améliorés au cours des deux derniers mois (+17 %). Et ce, malgré l’écoulement de quelque 100.000 tonnes provenant des stocks d’intervention publique.
Le marché européen du lait, assaini mais inquiet

« Le climat du marché s’est amélioré en raison du ralentissement de la croissance de la production laitière et de la vigueur de la demande (chinoise tout particulièrement), mais l’évolution de la politique commerciale américaine suscite des inquiétudes », résume dans ses conclusions l’Observatoire européen du marché laitier pour la fin du premier semestre 2018.
La collecte de lait de l’UE a augmenté de 2,1 % (+ 1 million de tonnes) entre janvier et avril 2018. Mais, les conditions climatiques rigoureuses ont limité la hausse au printemps. La production a certes augmenté en Allemagne, en Italie et en Pologne mais elle s’est fortement tassée en Irlande, aux Pays-Bas et en France.
La Commission européenne a présenté une mise à jour de ses perspectives à court terme qui prévoit que la hausse de la production laitière de l’UE devrait être plus faible que lors des exercices précédents. Une croissance de 1,2 % est prévue pour l’ensemble de l’année 2018 avec une hausse de 1 % au troisième semestre et une stabilisation au quatrième.
Les productions de lait écrémé en poudre et de beurre ont été inférieures aux niveaux de 2017 en avril, mais cumulent en 2018 une augmentation de 6 % et de 1,2 % respectivement.
Au niveau mondial, la production laitière s’est calmée à +1,9 % entre janvier et avril 2018, principalement en raison du ralentissement dans l’UE et aux États-Unis. La production néo-zélandaise se redresse à la suite de l’amélioration des conditions météorologiques et de la hausse des prix. Une hausse également observée en Australie, en Argentine, au Brésil et au Canada, mais avec une ampleur beaucoup plus faible.
Recul du prix à la ferme
Le prix moyen du lait à la ferme dans l’UE avait chuté en avril à 32,6 c/kg, soit une baisse globale de 8 % sur les quatre premiers mois de 2018. Cette baisse des prix est plus prononcée que la simple tendance saisonnière. Le niveau des prix en avril est inférieur de 1 % à la moyenne quinquennale.
Les prix des produits laitiers restent néanmoins à la hausse, notamment le beurre qui, comme l’année dernière, a connu une augmentation rapide, approchant les 6.000 €/t. Les prix de la poudre de lait écrémé se sont également améliorés au cours des deux derniers mois (+17 %). Et ce, malgré l’écoulement de quelque 100.000 tonnes provenant des stocks d’intervention publique.
Le marché européen du lait, assaini mais inquiet

« Le climat du marché s’est amélioré en raison du ralentissement de la croissance de la production laitière et de la vigueur de la demande (chinoise tout particulièrement), mais l’évolution de la politique commerciale américaine suscite des inquiétudes », résume dans ses conclusions l’Observatoire européen du marché laitier pour la fin du premier semestre 2018.
La collecte de lait de l’UE a augmenté de 2,1 % (+ 1 million de tonnes) entre janvier et avril 2018. Mais, les conditions climatiques rigoureuses ont limité la hausse au printemps. La production a certes augmenté en Allemagne, en Italie et en Pologne mais elle s’est fortement tassée en Irlande, aux Pays-Bas et en France.
La Commission européenne a présenté une mise à jour de ses perspectives à court terme qui prévoit que la hausse de la production laitière de l’UE devrait être plus faible que lors des exercices précédents. Une croissance de 1,2 % est prévue pour l’ensemble de l’année 2018 avec une hausse de 1 % au troisième semestre et une stabilisation au quatrième.
Les productions de lait écrémé en poudre et de beurre ont été inférieures aux niveaux de 2017 en avril, mais cumulent en 2018 une augmentation de 6 % et de 1,2 % respectivement.
Au niveau mondial, la production laitière s’est calmée à +1,9 % entre janvier et avril 2018, principalement en raison du ralentissement dans l’UE et aux États-Unis. La production néo-zélandaise se redresse à la suite de l’amélioration des conditions météorologiques et de la hausse des prix. Une hausse également observée en Australie, en Argentine, au Brésil et au Canada, mais avec une ampleur beaucoup plus faible.
Recul du prix à la ferme
Le prix moyen du lait à la ferme dans l’UE avait chuté en avril à 32,6 c/kg, soit une baisse globale de 8 % sur les quatre premiers mois de 2018. Cette baisse des prix est plus prononcée que la simple tendance saisonnière. Le niveau des prix en avril est inférieur de 1 % à la moyenne quinquennale.
Les prix des produits laitiers restent néanmoins à la hausse, notamment le beurre qui, comme l’année dernière, a connu une augmentation rapide, approchant les 6.000 €/t. Les prix de la poudre de lait écrémé se sont également améliorés au cours des deux derniers mois (+17 %). Et ce, malgré l’écoulement de quelque 100.000 tonnes provenant des stocks d’intervention publique.
Le marché européen du lait, assaini mais inquiet

« Le climat du marché s’est amélioré en raison du ralentissement de la croissance de la production laitière et de la vigueur de la demande (chinoise tout particulièrement), mais l’évolution de la politique commerciale américaine suscite des inquiétudes », résume dans ses conclusions l’Observatoire européen du marché laitier pour la fin du premier semestre 2018.
La collecte de lait de l’UE a augmenté de 2,1 % (+ 1 million de tonnes) entre janvier et avril 2018. Mais, les conditions climatiques rigoureuses ont limité la hausse au printemps. La production a certes augmenté en Allemagne, en Italie et en Pologne mais elle s’est fortement tassée en Irlande, aux Pays-Bas et en France.
La Commission européenne a présenté une mise à jour de ses perspectives à court terme qui prévoit que la hausse de la production laitière de l’UE devrait être plus faible que lors des exercices précédents. Une croissance de 1,2 % est prévue pour l’ensemble de l’année 2018 avec une hausse de 1 % au troisième semestre et une stabilisation au quatrième.
Les productions de lait écrémé en poudre et de beurre ont été inférieures aux niveaux de 2017 en avril, mais cumulent en 2018 une augmentation de 6 % et de 1,2 % respectivement.
Au niveau mondial, la production laitière s’est calmée à +1,9 % entre janvier et avril 2018, principalement en raison du ralentissement dans l’UE et aux États-Unis. La production néo-zélandaise se redresse à la suite de l’amélioration des conditions météorologiques et de la hausse des prix. Une hausse également observée en Australie, en Argentine, au Brésil et au Canada, mais avec une ampleur beaucoup plus faible.
Recul du prix à la ferme
Le prix moyen du lait à la ferme dans l’UE avait chuté en avril à 32,6 c/kg, soit une baisse globale de 8 % sur les quatre premiers mois de 2018. Cette baisse des prix est plus prononcée que la simple tendance saisonnière. Le niveau des prix en avril est inférieur de 1 % à la moyenne quinquennale.
Les prix des produits laitiers restent néanmoins à la hausse, notamment le beurre qui, comme l’année dernière, a connu une augmentation rapide, approchant les 6.000 €/t. Les prix de la poudre de lait écrémé se sont également améliorés au cours des deux derniers mois (+17 %). Et ce, malgré l’écoulement de quelque 100.000 tonnes provenant des stocks d’intervention publique.