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Stéphane Travert en Saône-et-Loire

Le ministre Stéphane Travert était ce samedi en Saône-et-Loire...

Stéphane Travert s’est enfin rendu le samedi 16 décembre en Saône-et-Loire. Retour sur les moments forts de cette visite…

Le ministre Stéphane Travert était ce samedi en Saône-et-Loire...

C’est un fait : Stéphane Travert a mis fin à l’idée qu’il ferait comme son prédécesseur, un autre Stéphane (Le Foll celui-là), lequel avait maintes et maintes fois annoncé sa venue sans jamais venir.

Samedi 16 décembre, il mettait ainsi fin à un épisode de promesses de visites jusqu’alors non tenues, la dernière en date était sa venue annoncée au Festival du bœuf à Charolles…

C’est donc avec une certaine satisfaction - pour ne pas dire un certain soulagement - que les agriculteurs de Saône-et-Loire constataient que le ministre avait choisi de se rendre à la Glorieuse de Louhans pour y saluer la très emblématique Volaille de Bresse, laquelle célèbre cette année les soixante ans de son AOC (lire en page GG de cette même édition), tout en accordant un temps d’échanges à un autre fleuron de notre agriculture départementale, l’élevage allaitant charolais.

Ainsi, Stéphane Travert débutait-il sa journée dans la grande région d’élevage charolais, à savoir à Saint-Eusèbe, sur l’exploitation du Gaec Comeau. Une visite organisée par la FDSEA et les JA de Saône-et-Loire et dont le lieu était imposé par la venue du ministre, la veille, par le TGV…

Il fallait de fait remonter à 2011 pour avoir vu un ministre de l’Agriculture en Saône-et-Loire… Sept ans. C’était là le choix des gouvernants, parce que jamais il ne pourra être dit que la profession n’a pas régulièrement  invité chacun des ministres en exercice à venir prendre le pouls sur le terrain et palper quelques réalités manifestement imperceptibles depuis Paris…

Au pas de course

La visite de Stéphane Travert ne lui aura sans doute donné qu’un aperçu - même si ce temps a été bref ! - du département et des problématiques que le monde agricole entendait lui passer, notamment grâce à un temps fort avec la famille Comeau à Saint-Eusèbe.

Accueilli par Stéphane et Cédric, tous deux exploitants au sein du Gaec, mais aussi par l’épouse et les enfants de Stéphane ainsi que leur père, le ministre a pu mesurer le vécu économique, mais aussi social et humain sur une exploitation très représentative de la qualité et du savoir-faire des éleveurs charolais. Les échanges ont permis à la famille Comeau de passer des messages forts au sujet de l’organisation du travail, alors que Stéphane a fait le choix d’emboiter les pas de son père en devenant à son tour éleveur après dix-huit années comme comptable. Au sein de l’exploitation, les deux frères font preuve d’une excellente complémentarité, l’un prenant davantage en charge le volet administratif, l’autre aimant davantage la technique, mais tous deux saluant leur père qui continue à donner un coup de main précieux.

Bien conscient de ce temps trop bref, le ministre a promis de revenir.

Oh, Stéphane Travert n’a pas fait de promesses : « ce sur quoi je m’engage, c’est les moyens pour essayer d’y arriver ». Le ministre s’est dit certes conscient des difficultés, entendant malgré tout délivrer « un message de confiance », aussitôt additionné d’un « langage de fermeté : on comprends les difficultés, mais il faut avancer ».

Le ton était donné. Les paysans, eux aussi, l’ont donné par leurs interventions. Et Stéphane Travert de résumer sa méthode par trois mots : « écoute, concertation, confiance ».

Ce temps aura somme été trop bref, mais les messages ont pu être passés, notamment lorsque les agriculteurs ont exprimé ce qu’ils avaient sur les tripes. Et c'est bien à cela que sert la visite d'un ministre.

Le ministre Stéphane Travert était ce samedi en Saône-et-Loire...

Le ministre Stéphane Travert était ce samedi en Saône-et-Loire...

C’est un fait : Stéphane Travert a mis fin à l’idée qu’il ferait comme son prédécesseur, un autre Stéphane (Le Foll celui-là), lequel avait maintes et maintes fois annoncé sa venue sans jamais venir.

Samedi 16 décembre, il mettait ainsi fin à un épisode de promesses de visites jusqu’alors non tenues, la dernière en date était sa venue annoncée au Festival du bœuf à Charolles…

C’est donc avec une certaine satisfaction - pour ne pas dire un certain soulagement - que les agriculteurs de Saône-et-Loire constataient que le ministre avait choisi de se rendre à la Glorieuse de Louhans pour y saluer la très emblématique Volaille de Bresse, laquelle célèbre cette année les soixante ans de son AOC (lire en page GG de cette même édition), tout en accordant un temps d’échanges à un autre fleuron de notre agriculture départementale, l’élevage allaitant charolais.

Ainsi, Stéphane Travert débutait-il sa journée dans la grande région d’élevage charolais, à savoir à Saint-Eusèbe, sur l’exploitation du Gaec Comeau. Une visite organisée par la FDSEA et les JA de Saône-et-Loire et dont le lieu était imposé par la venue du ministre, la veille, par le TGV…

Il fallait de fait remonter à 2011 pour avoir vu un ministre de l’Agriculture en Saône-et-Loire… Sept ans. C’était là le choix des gouvernants, parce que jamais il ne pourra être dit que la profession n’a pas régulièrement  invité chacun des ministres en exercice à venir prendre le pouls sur le terrain et palper quelques réalités manifestement imperceptibles depuis Paris…

Au pas de course

La visite de Stéphane Travert ne lui aura sans doute donné qu’un aperçu - même si ce temps a été bref ! - du département et des problématiques que le monde agricole entendait lui passer, notamment grâce à un temps fort avec la famille Comeau à Saint-Eusèbe.

Accueilli par Stéphane et Cédric, tous deux exploitants au sein du Gaec, mais aussi par l’épouse et les enfants de Stéphane ainsi que leur père, le ministre a pu mesurer le vécu économique, mais aussi social et humain sur une exploitation très représentative de la qualité et du savoir-faire des éleveurs charolais. Les échanges ont permis à la famille Comeau de passer des messages forts au sujet de l’organisation du travail, alors que Stéphane a fait le choix d’emboiter les pas de son père en devenant à son tour éleveur après dix-huit années comme comptable. Au sein de l’exploitation, les deux frères font preuve d’une excellente complémentarité, l’un prenant davantage en charge le volet administratif, l’autre aimant davantage la technique, mais tous deux saluant leur père qui continue à donner un coup de main précieux.

Bien conscient de ce temps trop bref, le ministre a promis de revenir.

Oh, Stéphane Travert n’a pas fait de promesses : « ce sur quoi je m’engage, c’est les moyens pour essayer d’y arriver ». Le ministre s’est dit certes conscient des difficultés, entendant malgré tout délivrer « un message de confiance », aussitôt additionné d’un « langage de fermeté : on comprends les difficultés, mais il faut avancer ».

Le ton était donné. Les paysans, eux aussi, l’ont donné par leurs interventions. Et Stéphane Travert de résumer sa méthode par trois mots : « écoute, concertation, confiance ».

Ce temps aura somme été trop bref, mais les messages ont pu être passés, notamment lorsque les agriculteurs ont exprimé ce qu’ils avaient sur les tripes. Et c'est bien à cela que sert la visite d'un ministre.

Le ministre Stéphane Travert était ce samedi en Saône-et-Loire...

Le ministre Stéphane Travert était ce samedi en Saône-et-Loire...

C’est un fait : Stéphane Travert a mis fin à l’idée qu’il ferait comme son prédécesseur, un autre Stéphane (Le Foll celui-là), lequel avait maintes et maintes fois annoncé sa venue sans jamais venir.

Samedi 16 décembre, il mettait ainsi fin à un épisode de promesses de visites jusqu’alors non tenues, la dernière en date était sa venue annoncée au Festival du bœuf à Charolles…

C’est donc avec une certaine satisfaction - pour ne pas dire un certain soulagement - que les agriculteurs de Saône-et-Loire constataient que le ministre avait choisi de se rendre à la Glorieuse de Louhans pour y saluer la très emblématique Volaille de Bresse, laquelle célèbre cette année les soixante ans de son AOC (lire en page GG de cette même édition), tout en accordant un temps d’échanges à un autre fleuron de notre agriculture départementale, l’élevage allaitant charolais.

Ainsi, Stéphane Travert débutait-il sa journée dans la grande région d’élevage charolais, à savoir à Saint-Eusèbe, sur l’exploitation du Gaec Comeau. Une visite organisée par la FDSEA et les JA de Saône-et-Loire et dont le lieu était imposé par la venue du ministre, la veille, par le TGV…

Il fallait de fait remonter à 2011 pour avoir vu un ministre de l’Agriculture en Saône-et-Loire… Sept ans. C’était là le choix des gouvernants, parce que jamais il ne pourra être dit que la profession n’a pas régulièrement  invité chacun des ministres en exercice à venir prendre le pouls sur le terrain et palper quelques réalités manifestement imperceptibles depuis Paris…

Au pas de course

La visite de Stéphane Travert ne lui aura sans doute donné qu’un aperçu - même si ce temps a été bref ! - du département et des problématiques que le monde agricole entendait lui passer, notamment grâce à un temps fort avec la famille Comeau à Saint-Eusèbe.

Accueilli par Stéphane et Cédric, tous deux exploitants au sein du Gaec, mais aussi par l’épouse et les enfants de Stéphane ainsi que leur père, le ministre a pu mesurer le vécu économique, mais aussi social et humain sur une exploitation très représentative de la qualité et du savoir-faire des éleveurs charolais. Les échanges ont permis à la famille Comeau de passer des messages forts au sujet de l’organisation du travail, alors que Stéphane a fait le choix d’emboiter les pas de son père en devenant à son tour éleveur après dix-huit années comme comptable. Au sein de l’exploitation, les deux frères font preuve d’une excellente complémentarité, l’un prenant davantage en charge le volet administratif, l’autre aimant davantage la technique, mais tous deux saluant leur père qui continue à donner un coup de main précieux.

Bien conscient de ce temps trop bref, le ministre a promis de revenir.

Oh, Stéphane Travert n’a pas fait de promesses : « ce sur quoi je m’engage, c’est les moyens pour essayer d’y arriver ». Le ministre s’est dit certes conscient des difficultés, entendant malgré tout délivrer « un message de confiance », aussitôt additionné d’un « langage de fermeté : on comprends les difficultés, mais il faut avancer ».

Le ton était donné. Les paysans, eux aussi, l’ont donné par leurs interventions. Et Stéphane Travert de résumer sa méthode par trois mots : « écoute, concertation, confiance ».

Ce temps aura somme été trop bref, mais les messages ont pu être passés, notamment lorsque les agriculteurs ont exprimé ce qu’ils avaient sur les tripes. Et c'est bien à cela que sert la visite d'un ministre.

Le ministre Stéphane Travert était ce samedi en Saône-et-Loire...

Le ministre Stéphane Travert était ce samedi en Saône-et-Loire...

C’est un fait : Stéphane Travert a mis fin à l’idée qu’il ferait comme son prédécesseur, un autre Stéphane (Le Foll celui-là), lequel avait maintes et maintes fois annoncé sa venue sans jamais venir.

Samedi 16 décembre, il mettait ainsi fin à un épisode de promesses de visites jusqu’alors non tenues, la dernière en date était sa venue annoncée au Festival du bœuf à Charolles…

C’est donc avec une certaine satisfaction - pour ne pas dire un certain soulagement - que les agriculteurs de Saône-et-Loire constataient que le ministre avait choisi de se rendre à la Glorieuse de Louhans pour y saluer la très emblématique Volaille de Bresse, laquelle célèbre cette année les soixante ans de son AOC (lire en page GG de cette même édition), tout en accordant un temps d’échanges à un autre fleuron de notre agriculture départementale, l’élevage allaitant charolais.

Ainsi, Stéphane Travert débutait-il sa journée dans la grande région d’élevage charolais, à savoir à Saint-Eusèbe, sur l’exploitation du Gaec Comeau. Une visite organisée par la FDSEA et les JA de Saône-et-Loire et dont le lieu était imposé par la venue du ministre, la veille, par le TGV…

Il fallait de fait remonter à 2011 pour avoir vu un ministre de l’Agriculture en Saône-et-Loire… Sept ans. C’était là le choix des gouvernants, parce que jamais il ne pourra être dit que la profession n’a pas régulièrement  invité chacun des ministres en exercice à venir prendre le pouls sur le terrain et palper quelques réalités manifestement imperceptibles depuis Paris…

Au pas de course

La visite de Stéphane Travert ne lui aura sans doute donné qu’un aperçu - même si ce temps a été bref ! - du département et des problématiques que le monde agricole entendait lui passer, notamment grâce à un temps fort avec la famille Comeau à Saint-Eusèbe.

Accueilli par Stéphane et Cédric, tous deux exploitants au sein du Gaec, mais aussi par l’épouse et les enfants de Stéphane ainsi que leur père, le ministre a pu mesurer le vécu économique, mais aussi social et humain sur une exploitation très représentative de la qualité et du savoir-faire des éleveurs charolais. Les échanges ont permis à la famille Comeau de passer des messages forts au sujet de l’organisation du travail, alors que Stéphane a fait le choix d’emboiter les pas de son père en devenant à son tour éleveur après dix-huit années comme comptable. Au sein de l’exploitation, les deux frères font preuve d’une excellente complémentarité, l’un prenant davantage en charge le volet administratif, l’autre aimant davantage la technique, mais tous deux saluant leur père qui continue à donner un coup de main précieux.

Bien conscient de ce temps trop bref, le ministre a promis de revenir.

Oh, Stéphane Travert n’a pas fait de promesses : « ce sur quoi je m’engage, c’est les moyens pour essayer d’y arriver ». Le ministre s’est dit certes conscient des difficultés, entendant malgré tout délivrer « un message de confiance », aussitôt additionné d’un « langage de fermeté : on comprends les difficultés, mais il faut avancer ».

Le ton était donné. Les paysans, eux aussi, l’ont donné par leurs interventions. Et Stéphane Travert de résumer sa méthode par trois mots : « écoute, concertation, confiance ».

Ce temps aura somme été trop bref, mais les messages ont pu être passés, notamment lorsque les agriculteurs ont exprimé ce qu’ils avaient sur les tripes. Et c'est bien à cela que sert la visite d'un ministre.

Le ministre Stéphane Travert était ce samedi en Saône-et-Loire...

Le ministre Stéphane Travert était ce samedi en Saône-et-Loire...

C’est un fait : Stéphane Travert a mis fin à l’idée qu’il ferait comme son prédécesseur, un autre Stéphane (Le Foll celui-là), lequel avait maintes et maintes fois annoncé sa venue sans jamais venir.

Samedi 16 décembre, il mettait ainsi fin à un épisode de promesses de visites jusqu’alors non tenues, la dernière en date était sa venue annoncée au Festival du bœuf à Charolles…

C’est donc avec une certaine satisfaction - pour ne pas dire un certain soulagement - que les agriculteurs de Saône-et-Loire constataient que le ministre avait choisi de se rendre à la Glorieuse de Louhans pour y saluer la très emblématique Volaille de Bresse, laquelle célèbre cette année les soixante ans de son AOC (lire en page GG de cette même édition), tout en accordant un temps d’échanges à un autre fleuron de notre agriculture départementale, l’élevage allaitant charolais.

Ainsi, Stéphane Travert débutait-il sa journée dans la grande région d’élevage charolais, à savoir à Saint-Eusèbe, sur l’exploitation du Gaec Comeau. Une visite organisée par la FDSEA et les JA de Saône-et-Loire et dont le lieu était imposé par la venue du ministre, la veille, par le TGV…

Il fallait de fait remonter à 2011 pour avoir vu un ministre de l’Agriculture en Saône-et-Loire… Sept ans. C’était là le choix des gouvernants, parce que jamais il ne pourra être dit que la profession n’a pas régulièrement  invité chacun des ministres en exercice à venir prendre le pouls sur le terrain et palper quelques réalités manifestement imperceptibles depuis Paris…

Au pas de course

La visite de Stéphane Travert ne lui aura sans doute donné qu’un aperçu - même si ce temps a été bref ! - du département et des problématiques que le monde agricole entendait lui passer, notamment grâce à un temps fort avec la famille Comeau à Saint-Eusèbe.

Accueilli par Stéphane et Cédric, tous deux exploitants au sein du Gaec, mais aussi par l’épouse et les enfants de Stéphane ainsi que leur père, le ministre a pu mesurer le vécu économique, mais aussi social et humain sur une exploitation très représentative de la qualité et du savoir-faire des éleveurs charolais. Les échanges ont permis à la famille Comeau de passer des messages forts au sujet de l’organisation du travail, alors que Stéphane a fait le choix d’emboiter les pas de son père en devenant à son tour éleveur après dix-huit années comme comptable. Au sein de l’exploitation, les deux frères font preuve d’une excellente complémentarité, l’un prenant davantage en charge le volet administratif, l’autre aimant davantage la technique, mais tous deux saluant leur père qui continue à donner un coup de main précieux.

Bien conscient de ce temps trop bref, le ministre a promis de revenir.

Oh, Stéphane Travert n’a pas fait de promesses : « ce sur quoi je m’engage, c’est les moyens pour essayer d’y arriver ». Le ministre s’est dit certes conscient des difficultés, entendant malgré tout délivrer « un message de confiance », aussitôt additionné d’un « langage de fermeté : on comprends les difficultés, mais il faut avancer ».

Le ton était donné. Les paysans, eux aussi, l’ont donné par leurs interventions. Et Stéphane Travert de résumer sa méthode par trois mots : « écoute, concertation, confiance ».

Ce temps aura somme été trop bref, mais les messages ont pu être passés, notamment lorsque les agriculteurs ont exprimé ce qu’ils avaient sur les tripes. Et c'est bien à cela que sert la visite d'un ministre.

Le ministre Stéphane Travert était ce samedi en Saône-et-Loire...

Le ministre Stéphane Travert était ce samedi en Saône-et-Loire...

C’est un fait : Stéphane Travert a mis fin à l’idée qu’il ferait comme son prédécesseur, un autre Stéphane (Le Foll celui-là), lequel avait maintes et maintes fois annoncé sa venue sans jamais venir.

Samedi 16 décembre, il mettait ainsi fin à un épisode de promesses de visites jusqu’alors non tenues, la dernière en date était sa venue annoncée au Festival du bœuf à Charolles…

C’est donc avec une certaine satisfaction - pour ne pas dire un certain soulagement - que les agriculteurs de Saône-et-Loire constataient que le ministre avait choisi de se rendre à la Glorieuse de Louhans pour y saluer la très emblématique Volaille de Bresse, laquelle célèbre cette année les soixante ans de son AOC (lire en page GG de cette même édition), tout en accordant un temps d’échanges à un autre fleuron de notre agriculture départementale, l’élevage allaitant charolais.

Ainsi, Stéphane Travert débutait-il sa journée dans la grande région d’élevage charolais, à savoir à Saint-Eusèbe, sur l’exploitation du Gaec Comeau. Une visite organisée par la FDSEA et les JA de Saône-et-Loire et dont le lieu était imposé par la venue du ministre, la veille, par le TGV…

Il fallait de fait remonter à 2011 pour avoir vu un ministre de l’Agriculture en Saône-et-Loire… Sept ans. C’était là le choix des gouvernants, parce que jamais il ne pourra être dit que la profession n’a pas régulièrement  invité chacun des ministres en exercice à venir prendre le pouls sur le terrain et palper quelques réalités manifestement imperceptibles depuis Paris…

Au pas de course

La visite de Stéphane Travert ne lui aura sans doute donné qu’un aperçu - même si ce temps a été bref ! - du département et des problématiques que le monde agricole entendait lui passer, notamment grâce à un temps fort avec la famille Comeau à Saint-Eusèbe.

Accueilli par Stéphane et Cédric, tous deux exploitants au sein du Gaec, mais aussi par l’épouse et les enfants de Stéphane ainsi que leur père, le ministre a pu mesurer le vécu économique, mais aussi social et humain sur une exploitation très représentative de la qualité et du savoir-faire des éleveurs charolais. Les échanges ont permis à la famille Comeau de passer des messages forts au sujet de l’organisation du travail, alors que Stéphane a fait le choix d’emboiter les pas de son père en devenant à son tour éleveur après dix-huit années comme comptable. Au sein de l’exploitation, les deux frères font preuve d’une excellente complémentarité, l’un prenant davantage en charge le volet administratif, l’autre aimant davantage la technique, mais tous deux saluant leur père qui continue à donner un coup de main précieux.

Bien conscient de ce temps trop bref, le ministre a promis de revenir.

Oh, Stéphane Travert n’a pas fait de promesses : « ce sur quoi je m’engage, c’est les moyens pour essayer d’y arriver ». Le ministre s’est dit certes conscient des difficultés, entendant malgré tout délivrer « un message de confiance », aussitôt additionné d’un « langage de fermeté : on comprends les difficultés, mais il faut avancer ».

Le ton était donné. Les paysans, eux aussi, l’ont donné par leurs interventions. Et Stéphane Travert de résumer sa méthode par trois mots : « écoute, concertation, confiance ».

Ce temps aura somme été trop bref, mais les messages ont pu être passés, notamment lorsque les agriculteurs ont exprimé ce qu’ils avaient sur les tripes. Et c'est bien à cela que sert la visite d'un ministre.

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