Patrimoine
Le passé mouvementé de Couches
Après que Couches eut été une agglomération importante sur la voie
romaine conduisant de Lyon au bassin parisien en passant par Chalon-sur-Saône et
Autun, l’année 731 a vu les Musulmans dévaster la ville, probablement
lors du sac d’Autun. C’est au VIIIe siècle qu’une abbaye est fondée.
Soumise aux attaques et aux vexations des seigneurs du voisinage, elle
est rattachée en 1026 à l’abbaye de Flavigny et réduite en prieuré.
romaine conduisant de Lyon au bassin parisien en passant par Chalon-sur-Saône et
Autun, l’année 731 a vu les Musulmans dévaster la ville, probablement
lors du sac d’Autun. C’est au VIIIe siècle qu’une abbaye est fondée.
Soumise aux attaques et aux vexations des seigneurs du voisinage, elle
est rattachée en 1026 à l’abbaye de Flavigny et réduite en prieuré.
Les seigneurs renouvellent à cette époque leurs attaques contre les moines en vue d’accroître leurs domaines. L’abbé de Flavigny décide alors de placer la ville de Couches sous la garde royale. En 1285, le duc de Bourgogne Robert II est inféodé par le roi Philippe le Bel de tous les droits royaux sur Couches, y compris la garde du prieuré. Les habitants protestent contre cet abandon royal des droits sur Couches. En 1295, par lettres royales, il est décidé que Robert II conserverait la garde du prieuré et la moitié des droits de justice. Cependant, le roi garde ses droits sur la ville et y maintient ses officiers. La ville de Couches est ainsi devenue une enclave royale.
Entre France et Bourgogne
Il convient de noter que la terre de Couches est divisée en deux territoires distincts. D’une part, Couches en Royauté placé sous la protection du roi comprenant l’église paroissiale, l’hôpital, le prieuré Saint-Georges et la plus grande partie du bourg. La ville appartient au bailliage de Mâcon, puis à celui d’Autun. D’autre part, Couches en Duché placé sous la suzeraineté du duc de Bourgogne. Cette zone appartient au bailliage de Montcenis, qui est supprimé par lettres patentes le 16 septembre 1477 pour être réuni au bailliage d’Autun. Couches en Duché est, d’un point de vue territorial, moins important que Couches en Royauté bien que les contes et barons liés aux ducs de Bourgogne réussissent à enlever une bonne partie des terres aux moines du prieuré. Au XVIIe siècle, la ville d’Autun –qui vient alors de confier aux Jésuites la direction de son collège– souhaite acquérir le prieuré de Couches, trop éloigné de Flavigny pour être facilement administré par cette abbaye. L’abbé de Flavigny consent l’union du prieuré au collège moyennant d’importantes compensations financières.
Entre France et Bourgogne
Il convient de noter que la terre de Couches est divisée en deux territoires distincts. D’une part, Couches en Royauté placé sous la protection du roi comprenant l’église paroissiale, l’hôpital, le prieuré Saint-Georges et la plus grande partie du bourg. La ville appartient au bailliage de Mâcon, puis à celui d’Autun. D’autre part, Couches en Duché placé sous la suzeraineté du duc de Bourgogne. Cette zone appartient au bailliage de Montcenis, qui est supprimé par lettres patentes le 16 septembre 1477 pour être réuni au bailliage d’Autun. Couches en Duché est, d’un point de vue territorial, moins important que Couches en Royauté bien que les contes et barons liés aux ducs de Bourgogne réussissent à enlever une bonne partie des terres aux moines du prieuré. Au XVIIe siècle, la ville d’Autun –qui vient alors de confier aux Jésuites la direction de son collège– souhaite acquérir le prieuré de Couches, trop éloigné de Flavigny pour être facilement administré par cette abbaye. L’abbé de Flavigny consent l’union du prieuré au collège moyennant d’importantes compensations financières.