Bulle de m’Alice à Bissey-sous-Cruchaud
Le plaisir de se faire passer un savon
A une époque où allergies et intolérances n’ont jamais été aussi grandes, les démarches visant à créer des produits les plus sains et naturels possibles rencontrent un franc succès. Une voie dans laquelle s’est engouffrée Alice Gaillet-Duxin.
De Bissey-sous-Cruchaud, on connaît ses vignes et ses vins, ses chemins bucoliques et ses paysages verdoyants, ses cadoles et ses lavoirs. Aujourd’hui, il convient d’ajouter ses savons et ses produits cosmétiques. Car depuis décembre dernier, Alice Gaillet-Duxin a installé son entreprise au cœur du village. Baptisée Bulle de m’Alice, cette structure a pour vocation de répondre à une préoccupation de plus en plus prégnante : offrir des produits de beauté à la fois sains et les plus naturels possibles. Ayant peu d’appétence pour les produits industriels et supportant (souvent) mal leur application sur sa peau atopique hyper-réactive, Alice Gaillet-Duxin a d’abord élaboré des recettes pour son seul usage en 2006. Puis dispensé, dès 2009, son savoir lors d’ateliers pour apprendre au plus grand nombre à fabriquer soi-même des cosmétiques sur-mesure. Avant, finalement, de franchir le pas en passant à la production dans un petit atelier à Bissey-sous-Cruchaud, bien aidé en cela par ses études scientifiques puisqu’elle est titulaire d’une maîtrise de biologie des populations et des écosystèmes. « Je souhaitais créer ma propre gamme. Le projet a mis un an à voir le jour. Une année pour créer les formules, mettre aux normes le laboratoire, rédiger mes procédures qualités et financer le projet ».
Saponisation à froid
Travaillant à base d’ingrédients naturels, en majorité issus de l’agriculture biologique, Alice Gaillet-Duxin fait aussi en sorte de privilégier les filières courtes en se fournissant localement en laits de chèvre et d’ânesse, en miel et en cire d’abeille.
L’autre particularité vient de sa production, loin des standards des industriels. Ainsi, pour ses savons, elle a recours à la saponification à froid. A savoir une préparation qui consiste à mélanger des huiles et de la soude pour obtenir du savon et de la glycérine. Et ce, en travaillant avec un excès d’huile, ce qui fait que la réaction s’arrête quand il n’y a plus de soude. L’excédent d’huile confère le caractère surgras au savon. Chaque huile est différente, apportant son propre caractère au savon, qu’il s’agisse de douceur, d’onctuosité ou de mousse.
Parmi les dix produits actuellement commercialisés, chacun a des propriétés adaptées à différents types de peau avec des parfums aussi variés que la menthe, le sapin, l’orange, la vanille…
Un masque même pour Zorro
L’une des singularités de l’entreprise est de proposer deux masques pour le visage en poudre. Le premier est à l’orange et permet de nettoyer la peau. Le second est à la rose et offre une régénération de l’épiderme. Des masques qui ont un triple avantage. Non seulement, ils ne comprennent pas de conservateurs donc de produits chimiques mais ils disposent en outre dans leur composition d’argiles, plus actifs c’est-à-dire plus efficaces.
Enfin, il est possible de personnaliser ces masques selon ses besoins et ses envies. Par ailleurs, Bulle de m’Alice a créé un baume à lèvres utilisant notamment de la cire d’abeille. Avec, comme atouts, d’être à la fois réparateur et protecteur. Le quatrième et dernier type de produit conçu par Alice Gaillet-Duxin porte le nom de nuage de karité. Une crème particulièrement nourrissant pour le corps et destinée entre autres aux peaux sèches. On remarquera aussi son action positive au niveau des cheveux.
Un savon qui ne vous barbera pas
Saponisation à froid
Travaillant à base d’ingrédients naturels, en majorité issus de l’agriculture biologique, Alice Gaillet-Duxin fait aussi en sorte de privilégier les filières courtes en se fournissant localement en laits de chèvre et d’ânesse, en miel et en cire d’abeille.
L’autre particularité vient de sa production, loin des standards des industriels. Ainsi, pour ses savons, elle a recours à la saponification à froid. A savoir une préparation qui consiste à mélanger des huiles et de la soude pour obtenir du savon et de la glycérine. Et ce, en travaillant avec un excès d’huile, ce qui fait que la réaction s’arrête quand il n’y a plus de soude. L’excédent d’huile confère le caractère surgras au savon. Chaque huile est différente, apportant son propre caractère au savon, qu’il s’agisse de douceur, d’onctuosité ou de mousse.
Parmi les dix produits actuellement commercialisés, chacun a des propriétés adaptées à différents types de peau avec des parfums aussi variés que la menthe, le sapin, l’orange, la vanille…
Un masque même pour Zorro
L’une des singularités de l’entreprise est de proposer deux masques pour le visage en poudre. Le premier est à l’orange et permet de nettoyer la peau. Le second est à la rose et offre une régénération de l’épiderme. Des masques qui ont un triple avantage. Non seulement, ils ne comprennent pas de conservateurs donc de produits chimiques mais ils disposent en outre dans leur composition d’argiles, plus actifs c’est-à-dire plus efficaces.
Enfin, il est possible de personnaliser ces masques selon ses besoins et ses envies. Par ailleurs, Bulle de m’Alice a créé un baume à lèvres utilisant notamment de la cire d’abeille. Avec, comme atouts, d’être à la fois réparateur et protecteur. Le quatrième et dernier type de produit conçu par Alice Gaillet-Duxin porte le nom de nuage de karité. Une crème particulièrement nourrissant pour le corps et destinée entre autres aux peaux sèches. On remarquera aussi son action positive au niveau des cheveux.
Un savon qui ne vous barbera pas
La gamme de produits devrait prochainement s’enrichir de shampoings solides. Mais aussi de mini savons à destination des hôteliers. Ou, pour vous messieurs, d’un savon à barbe. Côté commercialisation, Alice Gaillet-Duxin fait en sorte de multiplier les débouchés, qu’il s’agisse de son site internet, de son atelier installé à Bissey-sous-Cruchaud, des marchés locaux, notamment à Noël, ou encore des salons. Sans oublier le dépôt chez quelques revendeurs à Chalon-sur-Saône et Sennecey-le-Grand. En complément, la jeune femme continue à assurer des cours et des stages de formation pour expliquer la conception des cosmétiques. Des cours aussi bien individuels que collectifs qui peuvent aller de quelques heures à plusieurs jours.