Accès au contenu
BIVB

Le plan 2025 du BIVB dévoilé

L’assemblée générale du 17 décembre dernier a été l’occasion pour le BIVB de dévoiler les grandes lignes de son plan 2025. Tout en évoquant quelques préoccupations, notamment liées à la tension née des sanctions américaines.

Le plan 2025 du BIVB dévoilé

Le rendez-vous automnal du BIVB a permis de faire un bilan du Plan 2020. Avec quelques résultats importants à l’image du lancement du projet Cité des Vins, du développement d'une base de données sur l’analyse des coûts de production, de la plateforme web Demat’Vin, du partenariat avec Wine Paris ou encore d’actions de communication innovantes. Mais aussi de la mise en route du plan national de lutte contre le dépérissement, de la construction du projet Defigreff et de Vinosphère. Alors que se profile l’année 2020, il est l’heure de se projeter à l’horizon 2025 avec un tout nouveau plan (voir encadré)

Les Etats-Unis source d’inquiétudes

A l’occasion de sa dernière intervention en tant que président du BIVB, François Labet a rappelé que l’accent avait été mis, côté promotion des vins de Bourgogne, sur les appellations régionales. « Cela porte ses fruits ». Il s’est également félicité de l’avancée relative aux dossiers des Cités des Vins qui ouvriront à l’horizon 2021 et 2022.

Côté viticulture par contre, les avancées sont inverses. La charte régionale relative aux produits phytosanitaires « est un travail sur le long terme avec encore un long chemin à parcourir ». Gros point noir également du côté de Defigreff. « C’est extrêmement laborieux. Nous avons bien du mal à trouver une solution locale ».

Une assemblée générale du BIVB ne serait pas complète sans promotiion du dernier millésime. Si la récolte 2019 est qualifiée de faible en volume (1,2 millions d'Hl), le président mettait toutefois en avant sa qualité avec « un millésime qui a su garder de la fraîcheur ». Aux négociants de l'entendre également...

Pour sa part, le président délégué Louis-Fabrice Latour a évoqué la conjoncture économique qu’il juge « très bonne pour la Bourgogne » avec une progression de 8.5% en volume et de 12.5% en valeur sur les dix premiers mois de 2019. « Sur douze mois lissés, nous avons franchi pour la première fois le milliard à l’export ». Et ce, grâce à un contexte économique à l’export favorable. « Tout va bien pour l’instant en Chine et à Hong Kong » Quant au Royaume-Uni, il n’y a, à ses yeux, aucune inquiétude à avoir. Par contre, les Etats-Unis continuent à susciter de vraies craintes. Car ce marché constitue tout de même 20% de l’export des vins de Bourgogne. « La taxe de 25% a déjà perturbé le marché ». Et d’évoquer les relations compliquées avec les distributeurs américains avec « un refus de leur part de s’engager. Nous sommes inquiets ». Rendez-vous est fixé au 18 février, lors du prochain Vinosphère, le rendez-vous technique et économique du BIVB, pour voir comment les choses vont évoluer quant aux mesures de rétorsion américaines.

Le plan 2025 du BIVB dévoilé

Le plan 2025 du BIVB dévoilé

Le rendez-vous automnal du BIVB a permis de faire un bilan du Plan 2020. Avec quelques résultats importants à l’image du lancement du projet Cité des Vins, du développement d'une base de données sur l’analyse des coûts de production, de la plateforme web Demat’Vin, du partenariat avec Wine Paris ou encore d’actions de communication innovantes. Mais aussi de la mise en route du plan national de lutte contre le dépérissement, de la construction du projet Defigreff et de Vinosphère. Alors que se profile l’année 2020, il est l’heure de se projeter à l’horizon 2025 avec un tout nouveau plan (voir encadré)

Les Etats-Unis source d’inquiétudes

A l’occasion de sa dernière intervention en tant que président du BIVB, François Labet a rappelé que l’accent avait été mis, côté promotion des vins de Bourgogne, sur les appellations régionales. « Cela porte ses fruits ». Il s’est également félicité de l’avancée relative aux dossiers des Cités des Vins qui ouvriront à l’horizon 2021 et 2022.

Côté viticulture par contre, les avancées sont inverses. La charte régionale relative aux produits phytosanitaires « est un travail sur le long terme avec encore un long chemin à parcourir ». Gros point noir également du côté de Defigreff. « C’est extrêmement laborieux. Nous avons bien du mal à trouver une solution locale ».

Une assemblée générale du BIVB ne serait pas complète sans promotiion du dernier millésime. Si la récolte 2019 est qualifiée de faible en volume (1,2 millions d'Hl), le président mettait toutefois en avant sa qualité avec « un millésime qui a su garder de la fraîcheur ». Aux négociants de l'entendre également...

Pour sa part, le président délégué Louis-Fabrice Latour a évoqué la conjoncture économique qu’il juge « très bonne pour la Bourgogne » avec une progression de 8.5% en volume et de 12.5% en valeur sur les dix premiers mois de 2019. « Sur douze mois lissés, nous avons franchi pour la première fois le milliard à l’export ». Et ce, grâce à un contexte économique à l’export favorable. « Tout va bien pour l’instant en Chine et à Hong Kong » Quant au Royaume-Uni, il n’y a, à ses yeux, aucune inquiétude à avoir. Par contre, les Etats-Unis continuent à susciter de vraies craintes. Car ce marché constitue tout de même 20% de l’export des vins de Bourgogne. « La taxe de 25% a déjà perturbé le marché ». Et d’évoquer les relations compliquées avec les distributeurs américains avec « un refus de leur part de s’engager. Nous sommes inquiets ». Rendez-vous est fixé au 18 février, lors du prochain Vinosphère, le rendez-vous technique et économique du BIVB, pour voir comment les choses vont évoluer quant aux mesures de rétorsion américaines.

Le plan 2025 du BIVB dévoilé

Le plan 2025 du BIVB dévoilé

Le rendez-vous automnal du BIVB a permis de faire un bilan du Plan 2020. Avec quelques résultats importants à l’image du lancement du projet Cité des Vins, du développement d'une base de données sur l’analyse des coûts de production, de la plateforme web Demat’Vin, du partenariat avec Wine Paris ou encore d’actions de communication innovantes. Mais aussi de la mise en route du plan national de lutte contre le dépérissement, de la construction du projet Defigreff et de Vinosphère. Alors que se profile l’année 2020, il est l’heure de se projeter à l’horizon 2025 avec un tout nouveau plan (voir encadré)

Les Etats-Unis source d’inquiétudes

A l’occasion de sa dernière intervention en tant que président du BIVB, François Labet a rappelé que l’accent avait été mis, côté promotion des vins de Bourgogne, sur les appellations régionales. « Cela porte ses fruits ». Il s’est également félicité de l’avancée relative aux dossiers des Cités des Vins qui ouvriront à l’horizon 2021 et 2022.

Côté viticulture par contre, les avancées sont inverses. La charte régionale relative aux produits phytosanitaires « est un travail sur le long terme avec encore un long chemin à parcourir ». Gros point noir également du côté de Defigreff. « C’est extrêmement laborieux. Nous avons bien du mal à trouver une solution locale ».

Une assemblée générale du BIVB ne serait pas complète sans promotiion du dernier millésime. Si la récolte 2019 est qualifiée de faible en volume (1,2 millions d'Hl), le président mettait toutefois en avant sa qualité avec « un millésime qui a su garder de la fraîcheur ». Aux négociants de l'entendre également...

Pour sa part, le président délégué Louis-Fabrice Latour a évoqué la conjoncture économique qu’il juge « très bonne pour la Bourgogne » avec une progression de 8.5% en volume et de 12.5% en valeur sur les dix premiers mois de 2019. « Sur douze mois lissés, nous avons franchi pour la première fois le milliard à l’export ». Et ce, grâce à un contexte économique à l’export favorable. « Tout va bien pour l’instant en Chine et à Hong Kong » Quant au Royaume-Uni, il n’y a, à ses yeux, aucune inquiétude à avoir. Par contre, les Etats-Unis continuent à susciter de vraies craintes. Car ce marché constitue tout de même 20% de l’export des vins de Bourgogne. « La taxe de 25% a déjà perturbé le marché ». Et d’évoquer les relations compliquées avec les distributeurs américains avec « un refus de leur part de s’engager. Nous sommes inquiets ». Rendez-vous est fixé au 18 février, lors du prochain Vinosphère, le rendez-vous technique et économique du BIVB, pour voir comment les choses vont évoluer quant aux mesures de rétorsion américaines.

Images