Contention
Le plein d’astuces et d’idées !
Le 25 septembre dernier, la MSA de Bourgogne organisait un rallye contention au cœur de l’Autunois-Morvan. L’occasion pour les participants, en découvrant quatre exemples d’équipements de contention, de faire le plein d’idées et d’astuces.
L’initiative revient aux élus de l’échelon local MSA d’Autun. Particulièrement actifs dans la prévention des risques en agriculture, les délégués MSA de l’Autunois tiennent chaque année un stand dédié à ces sujets sur la foire du 1er septembre à Autun. En 2010 et 2011, ils ont organisé une journée Manipulation des animaux sur l’exploitation de Michel Margueron à Epinac. Cette année, sous l’impulsion de Guy Jacquet de Tavernay et du vice-président de l’échelon local, Michel Margueron, les éleveurs des cantons concernés ont eu l’idée de proposer un véritable rallye consacré au thème de la contention. Ils ont été soutenus dans leur tâche par le service Santé Sécurité au travail de la MSA de Bourgogne et notamment Richard Thivant, venu animer la journée.
80 % des accidents sont liés aux bovins !
« Dans le secteur de l’élevage, 80 % des accidents sont liés aux bovins », rappelait en introduction le conseiller en prévention de la MSA. Une donnée statistique qui incite à prévenir les risques. Le matériel de contention s’impose d’autant plus que « les troupeaux s’agrandissent et que les éleveurs travaillent de plus en plus seuls », faisait remarquer Richard Thivant. Une tendance qui a pu se vérifier au cours des quatre visites d’exploitations qui ponctuaient ce rallye.
Première étape à Barnay, pour la découverte du parc de contention de Jean-Pierre Mauguin. Eleveur de 120 vaches allaitantes, ce dernier s’est équipé d’un vaste parc de 2.000 mètres carrés. « Je peux presque ramener la totalité de mon cheptel seul », commentait l’éleveur. L’ensemble comprend un jeu de parcs d’attente avec quai de chargement ; un très long couloir de contention à porte guillotine et débouchant sur une porte triangulaire de tri. Le couloir se prolonge par une partie couverte recevant une cage de contention ou une bascule. Entièrement fait maison, l’ouvrage fait appel à de nombreux matériaux de récupération : glissières d’autoroute, grilles galvanisées, ferraille… pour un coût total d’environ 15.000 €.
Pour manipuler seul 130 charolaises et leur suite
A une vingtaine de kilomètres de là, Marc Andriot s’est lui aussi équipé d’un parc de contention en grande partie auto-construit avec lequel il assure seul traitements, écornages, pesées et embarquements de son cheptel de 130 charolaises. L’installation est dotée d’un parc d’attente circulaire. Les parois pivotantes permettent de pousser et serrer les animaux vers la porte d’accès au couloir de contention. Ce dernier débouche sur une porte de contention "automatique" qui bloque les animaux sans que l’éleveur n’ait à intervenir. Un système "anti recul" complète le dispositif.
Cage de contention et pesée à l’intérieur
Troisième visite de la journée, le parc de contention de l’exploitation de Michel Margueron à Epinac a la particularité d’être en partie à l’intérieur d’un bâtiment. Les parcs d’attente et le quai de chargement sont à l’extérieur, mais le parcours des animaux pénètre dans le bâtiment pour des manipulations à l’abri.
Pour clore ce rallye, les organisateurs avaient prévu une halte au cabinet vétérinaire d’Epinac. Là, les visiteurs ont pu découvrir un équipement dernier cri, entièrement conçu par un fabricant spécialisé. Il comprend notamment un parc circulaire et une cage de contention disposée sous abri. « Cela revient plus cher que de l’autoconstruction, mais c’est une solution pour des éleveurs qui manquent de temps ou bien ne souhaitant pas le faire eux-mêmes. Des constructeurs comme Padelou, Mazeron ou Andrieu proposent ce genre d’équipement », indiquait Richard Thivant.
Un rallye riche en enseignements que les participants ont suivi jusqu’au bout. Au terme de la journée, ces derniers sont repartis des idées et des astuces plein la tête.
Projets de contention
80 % des accidents sont liés aux bovins !
« Dans le secteur de l’élevage, 80 % des accidents sont liés aux bovins », rappelait en introduction le conseiller en prévention de la MSA. Une donnée statistique qui incite à prévenir les risques. Le matériel de contention s’impose d’autant plus que « les troupeaux s’agrandissent et que les éleveurs travaillent de plus en plus seuls », faisait remarquer Richard Thivant. Une tendance qui a pu se vérifier au cours des quatre visites d’exploitations qui ponctuaient ce rallye.
Première étape à Barnay, pour la découverte du parc de contention de Jean-Pierre Mauguin. Eleveur de 120 vaches allaitantes, ce dernier s’est équipé d’un vaste parc de 2.000 mètres carrés. « Je peux presque ramener la totalité de mon cheptel seul », commentait l’éleveur. L’ensemble comprend un jeu de parcs d’attente avec quai de chargement ; un très long couloir de contention à porte guillotine et débouchant sur une porte triangulaire de tri. Le couloir se prolonge par une partie couverte recevant une cage de contention ou une bascule. Entièrement fait maison, l’ouvrage fait appel à de nombreux matériaux de récupération : glissières d’autoroute, grilles galvanisées, ferraille… pour un coût total d’environ 15.000 €.
Pour manipuler seul 130 charolaises et leur suite
A une vingtaine de kilomètres de là, Marc Andriot s’est lui aussi équipé d’un parc de contention en grande partie auto-construit avec lequel il assure seul traitements, écornages, pesées et embarquements de son cheptel de 130 charolaises. L’installation est dotée d’un parc d’attente circulaire. Les parois pivotantes permettent de pousser et serrer les animaux vers la porte d’accès au couloir de contention. Ce dernier débouche sur une porte de contention "automatique" qui bloque les animaux sans que l’éleveur n’ait à intervenir. Un système "anti recul" complète le dispositif.
Cage de contention et pesée à l’intérieur
Troisième visite de la journée, le parc de contention de l’exploitation de Michel Margueron à Epinac a la particularité d’être en partie à l’intérieur d’un bâtiment. Les parcs d’attente et le quai de chargement sont à l’extérieur, mais le parcours des animaux pénètre dans le bâtiment pour des manipulations à l’abri.
Pour clore ce rallye, les organisateurs avaient prévu une halte au cabinet vétérinaire d’Epinac. Là, les visiteurs ont pu découvrir un équipement dernier cri, entièrement conçu par un fabricant spécialisé. Il comprend notamment un parc circulaire et une cage de contention disposée sous abri. « Cela revient plus cher que de l’autoconstruction, mais c’est une solution pour des éleveurs qui manquent de temps ou bien ne souhaitant pas le faire eux-mêmes. Des constructeurs comme Padelou, Mazeron ou Andrieu proposent ce genre d’équipement », indiquait Richard Thivant.
Un rallye riche en enseignements que les participants ont suivi jusqu’au bout. Au terme de la journée, ces derniers sont repartis des idées et des astuces plein la tête.
Projets de contention
Faire appel à un conseiller en prévention de la MSA
Les éleveurs désireux de se doter d’un parc de contention ont la possibilité de se faire aider par les conseillers en prévention de la MSA de Bourgogne. En 2012, la MSA propose une aide financière incitative à ceux qui veulent investir dans un matériel de contention. « Cette aide s’élève à 50 % du montant hors taxe des équipements achetés, avec un plafond de 750 €. Le montant est différent pour les employeurs de main-d’œuvre », indiquait Richard Thivant. Suivant les critères, les plafonds de cette aide peuvent varier de 750 € HT à 3.000 € HT. Plus de renseignements auprès du service Santé Sécurité au travail de la MSA de Bourgogne ; tél. : 03.85.39.52.52.
