GDS 71
Le préfet volontaire sur le sanitaire
Mercredi à Mâcon, le préfet de Saône-et-Loire a rencontré les équipes du
Groupement de défense sanitaire de Saône-et-Loire (GDS 71). Accompagné
de ses services (DDPP), Fabien Sudry a mesuré les forces de cette
organisation, mais aussi a entraperçu les défis qui l'attendent. Il va notamment
faire remonter l’urgence de "sortir" du dossier IBR pour se consacrer à
celui du BVD et s’est montré ferme « pour ne pas prendre de risque » sur
le dossier de la tuberculose, qui pénaliserai à coup sûr l’économie de
l’élevage, déjà bien mal en point.
Groupement de défense sanitaire de Saône-et-Loire (GDS 71). Accompagné
de ses services (DDPP), Fabien Sudry a mesuré les forces de cette
organisation, mais aussi a entraperçu les défis qui l'attendent. Il va notamment
faire remonter l’urgence de "sortir" du dossier IBR pour se consacrer à
celui du BVD et s’est montré ferme « pour ne pas prendre de risque » sur
le dossier de la tuberculose, qui pénaliserai à coup sûr l’économie de
l’élevage, déjà bien mal en point.
Alors qu’il n’avait pas pu assister à la dernière assemblée, le préfet avait promis de venir rencontrer les éleveurs et les équipes du GDS. Chose faite mercredi matin dans ses locaux même à Mâcon. Après une présentation des équipes et des services par le directeur du GDS 71, Vincent Robergeot, Fabien Sudry comprenait l’importance du Groupement qui assure nombre de missions déléguées sur le sanitaire pour le compte de l’Etat. Le GDS y consacre 25 % de son temps. Ponctués d’exemples concrets, le préfet faisait le tour du propriétaire. « Notre département est un grand importateur de bovins et nous pouvons traiter jusqu’à 800 à 900 Asda par jour lors des périodes chargées, en fin d’année notamment pour l’export vers le Maghreb, ou en vérifiant encore les 90.000 introductions annuels (qualification de l’acheteur, du vendeur…) », expliquait Vincent Robergeot. Autre mission déléguée, les prophylaxies. En lien avec les 75 cabinets vétérinaires (180 vétérinaires) du département et ceux limitrophes, le GDS leur envoi pour chaque bovin, le détail des soins. Soit 3.500 documents édités d’octobre à mai, en lien avec la DDPP. Une « grosse machinerie qui filtre la cinquantaine élevages "rebels" qui reviennent ».
Une interface pour faciliter le travail de tous
Autant dire que le GDS est une « interface » entre les éleveurs, les services de l’Etat, les OPA et les vétérinaires. Et il faut savoir « mettre de l’huile dans les rouages » pour faciliter le travail et la compréhension mutuelle.
« Nos conseils spécialisés doivent rester indépendants et gratuits pour rendre vraiment service aux éleveurs », insistait le président, Frédéric Brochot, reconnaissant toutefois que ce n’est pas aisé pour un éleveur, avec la crise qui sévit, de toujours « voir le retour direct des cotisations puisque le sanitaire est souvent une affaire commune sur le long terme ». Le GDS mutualise néanmoins les risques, avec un taux d’adhésion quasi-exhaustif. En parallèle, la « supérette de l’élevage », la filiale Sanhy service permet de financer la « réactivité » nécessaire en cas d’urgence.
« Ne prendre aucun risque »
Car, Fabien Coulon le rappelait : « on n’a plus le droit à beaucoup d’erreurs et tous les conseils techniques sont bons pour s’améliorer, et pas forcément coûteux ». Le reste du Conseil d’administration du GDS entend donc encore développer l’accompagnement et le conseil. Le groupement travail avec les vétérinaires et la chambre d’Agriculture sur ce volet.
Concrètement, le préfet comprenait l’importance de « sortir au plus vite » du dossier IBR – avec des mesures à l’échelon nationale, rajoutait le DPPP, André Klein – pour se préparer à celui du BVD, qui prend de l’ampleur dans l’Europe du Nord. Sur le dossier tuberculose, avec les alertes en Côte d’Or et dans le département, Fabien Sudry se disait intransigeant sur les questions de probables transmissions par la faune sauvage afin que l’élevage de Saône-et-Loire ne coure « aucun risque ». Pour la FNB et la section bovine de la FDSEA 71, Christian Bajard et Michel Joly lui avaient bien rappelé toute l’importance du statut indemne de la France, « sous pression » actuellement par Bruxelles, nécessaire aux exportations et à l’économie. Le préfet concluait qu’il portera ces « inquiétudes » sanitaires et économiques, tout comme les besoins de « visibilité » suite à la réorganisation (Etats généraux du sanitaire, réforme territoriale, régionalisation avec Franche-Comté, nouvel outil informatique Récital (ex-Sigale)...) en cours.
Une interface pour faciliter le travail de tous
Autant dire que le GDS est une « interface » entre les éleveurs, les services de l’Etat, les OPA et les vétérinaires. Et il faut savoir « mettre de l’huile dans les rouages » pour faciliter le travail et la compréhension mutuelle.
« Nos conseils spécialisés doivent rester indépendants et gratuits pour rendre vraiment service aux éleveurs », insistait le président, Frédéric Brochot, reconnaissant toutefois que ce n’est pas aisé pour un éleveur, avec la crise qui sévit, de toujours « voir le retour direct des cotisations puisque le sanitaire est souvent une affaire commune sur le long terme ». Le GDS mutualise néanmoins les risques, avec un taux d’adhésion quasi-exhaustif. En parallèle, la « supérette de l’élevage », la filiale Sanhy service permet de financer la « réactivité » nécessaire en cas d’urgence.
« Ne prendre aucun risque »
Car, Fabien Coulon le rappelait : « on n’a plus le droit à beaucoup d’erreurs et tous les conseils techniques sont bons pour s’améliorer, et pas forcément coûteux ». Le reste du Conseil d’administration du GDS entend donc encore développer l’accompagnement et le conseil. Le groupement travail avec les vétérinaires et la chambre d’Agriculture sur ce volet.
Concrètement, le préfet comprenait l’importance de « sortir au plus vite » du dossier IBR – avec des mesures à l’échelon nationale, rajoutait le DPPP, André Klein – pour se préparer à celui du BVD, qui prend de l’ampleur dans l’Europe du Nord. Sur le dossier tuberculose, avec les alertes en Côte d’Or et dans le département, Fabien Sudry se disait intransigeant sur les questions de probables transmissions par la faune sauvage afin que l’élevage de Saône-et-Loire ne coure « aucun risque ». Pour la FNB et la section bovine de la FDSEA 71, Christian Bajard et Michel Joly lui avaient bien rappelé toute l’importance du statut indemne de la France, « sous pression » actuellement par Bruxelles, nécessaire aux exportations et à l’économie. Le préfet concluait qu’il portera ces « inquiétudes » sanitaires et économiques, tout comme les besoins de « visibilité » suite à la réorganisation (Etats généraux du sanitaire, réforme territoriale, régionalisation avec Franche-Comté, nouvel outil informatique Récital (ex-Sigale)...) en cours.