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Creative LABourgogne

« Le reflet de ce que nous sommes »

Le 22 mai à Mâcon, la marque territoriale, Creative LABourgogne a
fêté sa première année d'existence. Elle fédère sous une même bannière tous
les amoureux de la Saône-et-Loire. Cent ambassadeurs affichent déjà leur
attachement au dynamisme collectif du département. Retour.
Par Publié par Cédric Michelin
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Une marque collective d’un territoire… Que du très connu pour l’agriculture, l’agroalimentaire et la viticulture, pionniers en la matière. Mais là, pas de cotisations ni de cahier des charges pour un produit. Car le produit, c’est nous. C’est nous tous. C’est dans cet esprit que la marque du territoire Saône-et-Loire se présente : comme « le reflet de ce que nous sommes », expliquait le président du comité de la marque, Franck Couturier. Autant dire, une diversité d’identités.
Une occasion surtout d’afficher ensemble nos origines pour partager des valeurs communes. Aucune supériorité, mais des différences complémentaires. Dès lors, la viticultrice Nadine Ferrand à Charnay-lès-Mâcon est sur le même pied d’égalité que le directeur du site d’Areva à Saint-Marcel, employant 2.500 salariés et ses 9 milliards d'€ de chiffres d’affaires. L’éleveur caprin Thierry Chevenet ou la fromagerie Bernard sont les confrères du site archéologique de Bibracte ou de la manufacture de Moroges, etc. Des occasions uniques à chaque fois de rencontrer de nouvelles personnalités qui, en échangeant, ont finalement la même philosophie : faire avancer notre beau département. C’est pour cela qu’immédiatement - et soyons-en un peu fiers -, le tout premier à s'être fait ambassadeur de la marque, c'est votre journal L’Exploitant Agricole de Saône-et-Loire !

La Saône-et-Loire est de sortie


Et la marque Creative LABourgogne avait tout juste un an d’existence le 22 mai. Pour célébrer cet anniversaire, elle avait invité ses cents “ambassadeurs” et au-delà même. Animant la marque par sa joie et sa motivation, Salima Benichou en profitait pour lancer la campagne nationale de promotion de la Saône-et-Loire. Ainsi, en gares de Lyon ou de Paris, le voyageur hésitant encore sur sa destination de voyage verra la Roche de Solutré, une balade à cheval dans les vignes de Saône-et-Loire ou encore le festival des arts de rue, Chalon dans la rue. Ce jeudi 28 mai - à la veille du dernier week-end prolongé de mai - 25.000 exemplaires du magazine Saône & Loire Creative Mag ont ainsi été distribués à Paris en gare de Lyon et 7.500 autres à la gare de Lyon La Part-Dieu.

Donner envie de découvrir


Alors oui, « il faut du temps pour qu’une marque s’installe ». Surtout lorsqu’elle est plurielle, et bien que portée par le conseil général et soutenue par les chambres consulaires, dont celle d’agriculture. « Le territoire se doit d’être dans l’action » et les témoignages successifs des chefs d’entreprises ou d’associations faisaient tous ressortir cette même volonté. Après une phase nécessaire de pédagogie pour expliquer ce qu’est cette marque de territoire, la visibilité sera accrue en 2014, avec la participation à des salons - comme au Mondial du tourisme récemment - ou encore, par exemple, par la création de lettres prêtes à poster spécifiques en vente dans les bureaux de La Poste.
« Cette marque nous interroge et nous oblige à travailler ensemble l’excellence. Elle nous rend plus forts, car ce qui rassemble renforce », croit dur comme fer Jean-Paul Drapier, président de l’Agence départemental du tourisme, qui, derrière, pilote concrètement les opérations. « Il nous faut donner envie de découvrir notre Saône-et-Loire », clôturait le président, Franck Couturier. Et pour ce faire, rien de plus simple : les produits agricoles du département servis par Terroirs de Saône-et-Loire et ses vins faisaient un parfait mélange entre tous les invités.



La Saône-et-Loire marque son territoire numérique


Qui dit innovation pour relier les hommes et les femmes, dit en ce début de millénaire, diffusion numérique. Les organisateurs mettaient donc l’accent en invitant la directrice du conservatoire du site archéologique de Bibracte et le directeur de la fédération Européenne des sites clunisiens. Deux identités fortes donc - Morvandiaux et culture religieuse - qui ont misé sur ces outils. « On imagine mal aujourd’hui un site touristique sans développement numérique ». Et les talents ne manquent pas pour se faire. Désormais, il faut « donner à voir l’invisible ». Les fouilles archéologiques pas encore terminées, les secrets sont déjà révélés aux publics à Bibracte. Même approche en réalité augmentée à Cluny, où équipés de tablettes numériques, l’abbaye de Cluny des grandes heures se visualisent en 3D devant soi. « Ce qui importe, ce sont les retombées pour vous, pour vos entreprises, pour vos talents, pour la Sâone-et-Loire ». Et là, de façon bien réel…


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