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Le réseau des Cuma a salué Françoise Delay, désormais partie à la retraite

Les Cumistes et Cuma de toute la Saône-et-Loire - et même bien d'au-delà - ont remercié chaleureusement Françoise Delay qui a fait valoir ses droits à la retraite.

Par Publié par Cédric Michelin
Le réseau des Cuma a salué Françoise Delay, désormais partie à la retraite

« Vous la connaissez tous au minimum par la voix ». « Officiellement » en retraite au 1er juin, les Cumistes de Saône-et-Loire ont tenu à remercier Françoise Delay pour avoir travailler pendant 42 ans au service des Cuma du département. Elle a notamment été présente au moment de la structuration du réseau, rappelait Jean-Philippe Rousseau. Elle ne cachait pas qu’à peine embauchée, elle ne « savait pas si elle allait rester car ce n’était pas très cadré, il n’y avait pas d’argent, pas de plein temps (à mi-temps avec la chambre), était difficilement payée à la fin du mois (car les cotisations ne rentraient pas) et c’était compliqué », se souvenait-elle. Ce qui a bien changé depuis. Françoise Delay a accompagné le « développement énorme » en nombre de constitutions de Cuma et en terme d’activité lors des années 1980. Albert Masson, ancien conseiller Machinisme à la chambre d’Agriculture présent ce jour à Jalogny, en témoignait. « Il y a toujours un tas de travail », soulignait-elle invitant chacun à ne pas mésestimer la tâche. Elle se souvenait notamment de l’accompagnement de la mise en place de la Cuma Aster, de la Sica La Truelle… Au fil des années, son poste a évolué vers d’autres missions, comme faire des devis pour des projets de chantiers, déposer des plans d’investissement… « Un tas de missions hyper diversifiées ».

Toujours de « bonne humeur », Françoise savait « arranger les choses ». Elle faisait preuve de réactivité. Autres traits de son caractère, sa convivialité et son investissement dans le travail. « Autodidacte », elle s’est formée par elle-même à nombre de nouveaux logiciels informatiques. Pas une mince affaire lorsqu’on connaît la complexité de ces outils, passant de la machine à écrire aux traitement de texte sur ordinateur et aujourd’hui aux données hébergées sur serveur. « Elle s’est adaptée et c’est important d’avoir quelqu’un qui ne rechigne jamais » devant les nouveautés, saluait Jean-Philippe Rousseau. Elle a en effet connu les locaux à la Maison de l’Agriculture à Mâcon, les locaux de Groupama, puis l’appartement rue Debussy à Mâcon, avant de revenir à la Maison de l’Agriculture. Avec de nombreux animateurs (Marie-Odile Sorlier, Albert Masson, Etienne Lalanne, Jean-Philippe Rousseau, Edouard Bénard, Sandra Drezet…) mais aussi de nombreux élus, elle a travaillé avec plusieurs présidents de la Fédération départementale : Marcel Ducerf, Alain Saunier, Jean-Michel Desmard et Florent Fèvre.

Longuement applaudie, Françoise Delay remerciait tous les Cumistes. « Avec les Cuma, c’était un dialogue, un lien affectif avec les personnes et je me suis forcément attachée. J’ai été très contente de travailler avec vous tous. Ce fut de belles pages de ma vie. Une page se tourne, mais ne changez pas », invitait-elle simplement.

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