Festival littéraire et artistique Laissons mijoter
Le territoire au cœur des préoccupations
Souhaitant créer des rencontres culturelles multidisciplinaires en milieu rural, la toute jeune association La Manufacture a fait le choix de lancer un festival littéraire et artistique baptisé "Laissons mijoter”. Avec, pour thème central, Le territoire.
Née il y a seulement quelques mois, en août 2011, La Manufacture est une association basée à Chasselas qui a pour premier objectif d’organiser le festival annuel "Laissons mijoter” en s’appuyant sur la participation active de bénévoles et en encourageant l’hébergement chez l’habitant. La présidente Hélène Peyrard souligne qu’il s’agit « de créer des rencontres culturelles multidisciplinaires en milieu rural ». Pour cette grande première qui s’installera dans ce charmant village de 170 habitants du jeudi 26 au dimanche 29 avril, le thème retenu sera Le territoire. Différents domaines seront à l’honneur entre sciences humaines, littérature, cinéma et autres arts plastiques. « Ce rendez-vous, nous l’avons d’abord imaginé comme un espace de dialogue, une zone de libre échange » précise, pour sa part, Emmanuel Favre, directeur artistique du festival.
Rencontres et échanges
Cet évènement débutera le jeudi 26 avril avec les projections au cinéma Le Marivaux à Mâcon de deux films de Gilles Perret. A savoir “Walter”, retour en résistance (18 h 30) et “De mémoires d’ouvriers” (21 h). Elles seront suivies d’un débat avec le réalisateur. Lequel a renoué, à travers ces deux œuvres, avec le monde des travailleurs. Le lendemain à 19 h, place sera laissée à Chasselas à l’inauguration de l’exposition “Territoires” en présence des artistes. Le public pourra alors découvrir les peintures d’Yves Berger et Alexandre Loye, les photographies de Daniel Michiels et Mouna Saboni, la projection photographique de Marc Trivier ou encore l’installation vidéo de Till Roeskens.
La journée du samedi 28 avril commencera à 10 h 45 à Chasselas par un spectacle musical pour enfants intitulé “Sur mon arbre perché”. Suivra à 13 h, toujours à Chasselas, “Des territoires de couleurs”. Derrière ce titre se cache une rencontre entre l’ethnologue Anne Varichon et les peintres Yves Berger et Alexandre Loye. L’occasion de se familiariser avec l’histoire des pigments, leur découverte leur mode d’application, entre usages et coutumes dans différents endroits du monde. Sans oublier l’utilisation dans la peinture contemporaine. Avec Paysages et identités, le public pourra profiter à 15 h à Chasselas d’une rencontre avec l’écrivain Jean-Christophe Bailly. Lequel s’intéressera à la France et s’interrogera sur la politique, à l’écart des stratégies de pouvoir et des crispations identitaires. De son coté, la salle des fêtes de Davayé accueillera à 17 h 30 une surprenante performance de Till Roeskens baptisée “Comment aller Chez Krimhilde”. A 18 h, “Lignes d’erre” permettra d’assister à la projection du film “Le Moindre geste” de Fernand Deligny. Il y aura ensuite un débat en compagnie de l’éditrice Sandra Alvarez de Toledo et du professeur de cinéma Hervé Joubert-Laurencin. Pour conclure en beauté ce début de week-end, sera servi un repas convivial en soirée que les organisateurs ont intitulé “Le boeuf bourguignon de Cathy et Nadia”.
Déjeuner sur l’herbe
Le coup d’envoi de la quatrième et dernière journée sera donné à 10 h 30 à Chasselas. Avec “Joue-moi” quelque chose, les spectateurs pourront profiter de la lecture effectuée par le comédien Jacques Bonnaffé de la nouvelle de John Berger “L’accordéoniste”. A noter l’accompagnement musical assuré par Daniel Vacheresse. Jacques Bonnaffé évoquera un hiver pourri, une invasion de taupes, un gars sur le point de craquer après la mort de sa vieille mère, des vaches mélomanes sans oublier l’accordéon. Avec “La forme d’une ville”, sera proposée à 11 h 45 à Chasselas une rencontre entre l’historienne Arlette Farge et l’écrivain Éric Hazan. Un passionnant échange animé par Philippe Roux, directeur de La revue de(s) générations. L’occasion d’effectuer une étonnante relecture de Paris à travers son histoire, sa géographie, ses quartiers, ses rives, ses luttes sociales et son tissu économique.
Suite à un déjeuner sur l’herbe dimanche midi, le comédien Philippe Morier-Genoud –accompagné musicalement par Jérôme Margotton– effectuera à 14 h 45 à Chasselas une lecture intitulée “Sur la place”. A 16 h 30, la salle des fêtes de Davayé accueillera la projection du film “Le temps qu’il reste” d’Elia Suleiman. Laquelle œuvre donnera lieu à un débat avec John Berger et Elia Suleiman. L’idéal pour revenir sur ce film, en partie autobiographique, qui s’attarde sur les épisodes marquants de la vie d’une famille, de 1948 à nos jours, en entrelaçant souvenirs intimes et faits historiques.
Entre bouquins et jeux
Tout au long de cette manifestation, la librairie “Le Cadran Lunaire” présentera, outre les ouvrages des auteurs invités, un large assortiment de livres sur la thématique du territoire. Par ailleurs, un espace dédié aux enfants sera spécialement installé lors de ce festival. Ainsi, le CLEM (Centre de Loisirs Éducatifs en Mâconnais) proposera des jeux géants en bois et des animations les journées de samedi et de dimanche.
Le festival en pratique
Rencontres et échanges
Cet évènement débutera le jeudi 26 avril avec les projections au cinéma Le Marivaux à Mâcon de deux films de Gilles Perret. A savoir “Walter”, retour en résistance (18 h 30) et “De mémoires d’ouvriers” (21 h). Elles seront suivies d’un débat avec le réalisateur. Lequel a renoué, à travers ces deux œuvres, avec le monde des travailleurs. Le lendemain à 19 h, place sera laissée à Chasselas à l’inauguration de l’exposition “Territoires” en présence des artistes. Le public pourra alors découvrir les peintures d’Yves Berger et Alexandre Loye, les photographies de Daniel Michiels et Mouna Saboni, la projection photographique de Marc Trivier ou encore l’installation vidéo de Till Roeskens.
La journée du samedi 28 avril commencera à 10 h 45 à Chasselas par un spectacle musical pour enfants intitulé “Sur mon arbre perché”. Suivra à 13 h, toujours à Chasselas, “Des territoires de couleurs”. Derrière ce titre se cache une rencontre entre l’ethnologue Anne Varichon et les peintres Yves Berger et Alexandre Loye. L’occasion de se familiariser avec l’histoire des pigments, leur découverte leur mode d’application, entre usages et coutumes dans différents endroits du monde. Sans oublier l’utilisation dans la peinture contemporaine. Avec Paysages et identités, le public pourra profiter à 15 h à Chasselas d’une rencontre avec l’écrivain Jean-Christophe Bailly. Lequel s’intéressera à la France et s’interrogera sur la politique, à l’écart des stratégies de pouvoir et des crispations identitaires. De son coté, la salle des fêtes de Davayé accueillera à 17 h 30 une surprenante performance de Till Roeskens baptisée “Comment aller Chez Krimhilde”. A 18 h, “Lignes d’erre” permettra d’assister à la projection du film “Le Moindre geste” de Fernand Deligny. Il y aura ensuite un débat en compagnie de l’éditrice Sandra Alvarez de Toledo et du professeur de cinéma Hervé Joubert-Laurencin. Pour conclure en beauté ce début de week-end, sera servi un repas convivial en soirée que les organisateurs ont intitulé “Le boeuf bourguignon de Cathy et Nadia”.
Déjeuner sur l’herbe
Le coup d’envoi de la quatrième et dernière journée sera donné à 10 h 30 à Chasselas. Avec “Joue-moi” quelque chose, les spectateurs pourront profiter de la lecture effectuée par le comédien Jacques Bonnaffé de la nouvelle de John Berger “L’accordéoniste”. A noter l’accompagnement musical assuré par Daniel Vacheresse. Jacques Bonnaffé évoquera un hiver pourri, une invasion de taupes, un gars sur le point de craquer après la mort de sa vieille mère, des vaches mélomanes sans oublier l’accordéon. Avec “La forme d’une ville”, sera proposée à 11 h 45 à Chasselas une rencontre entre l’historienne Arlette Farge et l’écrivain Éric Hazan. Un passionnant échange animé par Philippe Roux, directeur de La revue de(s) générations. L’occasion d’effectuer une étonnante relecture de Paris à travers son histoire, sa géographie, ses quartiers, ses rives, ses luttes sociales et son tissu économique.
Suite à un déjeuner sur l’herbe dimanche midi, le comédien Philippe Morier-Genoud –accompagné musicalement par Jérôme Margotton– effectuera à 14 h 45 à Chasselas une lecture intitulée “Sur la place”. A 16 h 30, la salle des fêtes de Davayé accueillera la projection du film “Le temps qu’il reste” d’Elia Suleiman. Laquelle œuvre donnera lieu à un débat avec John Berger et Elia Suleiman. L’idéal pour revenir sur ce film, en partie autobiographique, qui s’attarde sur les épisodes marquants de la vie d’une famille, de 1948 à nos jours, en entrelaçant souvenirs intimes et faits historiques.
Entre bouquins et jeux
Tout au long de cette manifestation, la librairie “Le Cadran Lunaire” présentera, outre les ouvrages des auteurs invités, un large assortiment de livres sur la thématique du territoire. Par ailleurs, un espace dédié aux enfants sera spécialement installé lors de ce festival. Ainsi, le CLEM (Centre de Loisirs Éducatifs en Mâconnais) proposera des jeux géants en bois et des animations les journées de samedi et de dimanche.
Le festival en pratique
L’accueil de cet évènement sera situé à la salle des fêtes de Chasselas. Le public pourra trouver toutes les informations utiles sur le déroulement du festival, y retirer ses cartes d’adhérent et les tickets (repas et cinéma). Du jeudi 26 au dimanche 29 avril, l’accès sera gratuit à l’exposition, aux rencontres, aux lectures et au spectacle pour enfants. Les tarifs des séances de cinéma seront de 10 € (jeudi), 7 € (samedi et dimanche) et 5 € (tarif réduit samedi et dimanche). Les tarifs des repas seront de 15 € (samedi soir adultes), 8 € (samedi soir enfants) et 7 € (dimanche midi). Une petite restauration sur place sera présente samedi toute la journée. Le nombre de places étant limité, il est vivement conseillé de réserver à l’avance. Pour tout renseignement, tél. : 03.85.50.98.64
