Le tourisme autrement
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Un programme sur-mesure
Le développement d’internet a réellement permis à l’activité touristique de décoller avec, notamment, l’arrivée d’une importante clientèle belge. Des vacanciers qui peuvent randonner au sein de paysages variés entre chemins de halage du canal à proximité de la Loire, collines du Brionnais, forêts de feuillus entre Saint-Julien-de-Jonzy et Semur-en-Brionnais ou encore dans la plaine de l’Arconce. Chacun peut choisir un séjour à la carte. Différents itinéraires sont proposés. Les randonnées Bout d’chou sont particulièrement adaptées aux familles ayant des "pitchounes" entre 3 et 5 ans avec de petites étapes faciles de 12 km et plusieurs possibilités de raccourcis. Longues de 12 ou 14 km, les randonnées Insolites permettent chaque soir d’expérimenter un hébergement original et différent entre yourte, tipi, roulotte ou cabane dans les arbres. Pour leur part, les randonnées Flânerie dans un jardin roman offrent des circuits adaptés aux familles avec des enfants à partir de 7 ans habitués à marcher avec des étapes de 15 km par jour. L’occasion de partir à la découverte des plus belles églises et chapelles romanes par les chemins creux typiques. Pour leur part, les randonnées Au fil de l’eau présentent des circuits de 16 à 18 km. L’idéal pour apprécier la plaine de la Loire, dernier fleuve sauvage d’Europe, avec des dénivelés extrêmement doux. Les promeneurs empruntent les chemins de halage du canal et les sentiers proches du fleuve afin de mieux appréhender la faune et la flore. Les accueils pour la nuit sont variés entre camping, bivouac sauvage et hébergements insolites.
Un âne pour trois à quatre personnes
Au vu du poids maximum qu’un âne peut porter, soit 30 à 40 kg, il est conseillé de prendre un animal pour trois à quatre personnes. Cette règle varie souvent en fonction de l’âge des enfants accompagnant la randonnée et de leur capacité à marcher suffisamment longtemps. Quant au coût, il est de 50 € par jour et par animal. Enfin, les personnes à mobilité réduite n’ont pas été oubliées puisqu’un attelage, la randoline, leur permet de profiter des telles balades.
Pratique
Le matin du départ, le couple et les voyageurs vont chercher ensemble les ânes au pré afin de présenter les animaux, d’apprendre à mettre le licol, d’expliquer en détail comment les conduire et s’en occuper entre l’attache, le brossage et le curage des pieds. Avant de s’élancer, les vacanciers ont droit à la description de chaque jour de randonnée en précisant des endroits à visiter, des bons petits coins où se reposer et boire un verre. Ils disposent de cartes IGN avec les itinéraires surlignés et des feuilles de route extrêmement détaillées du circuit comprenant des dépliants touristiques des sites et artisans d’art à visiter. A noter aussi la présence d’un petit guide de conseils pour conduire un âne et d’un second reprenant en photos toutes les étapes d’installation du matériel sur l’animal. Les touristes sont systématiquement accompagnés au début de la randonnée. Côté bagages, il faut éviter de trop se charger. Il s’agit de calculer avec soin son équipement, surtout en fonction de l’hébergement choisi. Il faut privilégier les sacs aux valises. Il faut penser à emporter des bouteilles ou gourdes d’eau, des boites hermétiques type tupperware pour les piques-niques, des couverts, des assiettes, des gobelets, un thermos pour le café et, pour ranger le tout, un sac isotherme. Mais aussi une lampe de poche ou une frontale, une petite pharmacie d’urgence, des vêtements de pluie, de bonnes chaussures de marche ainsi que de quoi se protéger la tête.