Grands jours de Bourgogne 2014
Le vin au féminin
A l’occasion des Grands Jours de Bourgogne l’association « Femmes et
Vins de Bourgogne » organisait une grande dégustation au château de
Chassagne-Montrachet. Un rendez-vous incontournable pour les
professionnels, mais également pour affirmer la place des femmes dans le
milieu du vin.
Vins de Bourgogne » organisait une grande dégustation au château de
Chassagne-Montrachet. Un rendez-vous incontournable pour les
professionnels, mais également pour affirmer la place des femmes dans le
milieu du vin.
Ne cherchez pas d’homme, il n’y en a pas. Elles s’appellent Virginie, Fabienne ou encore Christine. Elles ont entre 25 et 60 ans et viennent d’un peu partout en Bourgogne. Et surtout, elles exercent toutes le même métier : viticultrice. Unies au sein de l’association « Femmes et Vins de Bourgogne », ces femmes étaient toutes réunies au Château de Chassagne-Montrachet à l’occasion des Grands Jours de Bourgogne.
Toutes plus passionnées les unes que les autres, ces vigneronnes représentaient fièrement leur domaine. Un moment convivial où plus de 400 professionnels se sont déplacés venant du monde entier pour déguster des vins de Chablis, Mâcon ou même de la Côte de Nuits. « Nous organisons cet événement tous les deux ans et chaque membre doit être présent » nous confie Virginie Taupenot, présidente de l’association. Car elles sont trente-six à avoir rejoints « Femmes et Vins de Bourgogne ». Un moyen de s’affirmer en tant que femme dans un milieu historiquement masculin.
« Souvent les clients me demandent où se trouve le viticulteur et quand je leur réponds que c’est moi, ils sont souvent très surpris » raconte Fabienne. Si la plupart des femmes admettent que les mentalités ont bien changées depuis une dizaine d’années, elles constatent tout de même que le milieu du vin reste très sexiste. Pourtant, la légitimité elles l’ont. Initiées très jeunes, elles ont, pour la plupart, repris l’affaire familiale, comme nous l’a expliqué Chloé « C’était une évidence pour moi. Je devais continuer le travail de mon père ».
Même si les femmes vigneronnes sont encore très minoritaires en France, leur nombre ne cesse d’augmenter. Crée en 2000, l’association représente aujourd’hui une trentaine de domaines.
Toutes plus passionnées les unes que les autres, ces vigneronnes représentaient fièrement leur domaine. Un moment convivial où plus de 400 professionnels se sont déplacés venant du monde entier pour déguster des vins de Chablis, Mâcon ou même de la Côte de Nuits. « Nous organisons cet événement tous les deux ans et chaque membre doit être présent » nous confie Virginie Taupenot, présidente de l’association. Car elles sont trente-six à avoir rejoints « Femmes et Vins de Bourgogne ». Un moyen de s’affirmer en tant que femme dans un milieu historiquement masculin.
« Souvent les clients me demandent où se trouve le viticulteur et quand je leur réponds que c’est moi, ils sont souvent très surpris » raconte Fabienne. Si la plupart des femmes admettent que les mentalités ont bien changées depuis une dizaine d’années, elles constatent tout de même que le milieu du vin reste très sexiste. Pourtant, la légitimité elles l’ont. Initiées très jeunes, elles ont, pour la plupart, repris l’affaire familiale, comme nous l’a expliqué Chloé « C’était une évidence pour moi. Je devais continuer le travail de mon père ».
Même si les femmes vigneronnes sont encore très minoritaires en France, leur nombre ne cesse d’augmenter. Crée en 2000, l’association représente aujourd’hui une trentaine de domaines.
