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Fermes ouvertes

Les agricultrices convaincues de la nécessité d’ouvrir nos exploitations !

Cette année, la commission des agricultrices de la FDSEA a accueilli 167 classes dans le cadre des Fermes Ouvertes. Le 10 mai dernier à Perrecy-les Forges, deux de ces classes étaient à l’honneur pour les Lauriers d’Or. Retour sur une journée riche de communication positive.

Les agricultrices convaincues de la nécessité d’ouvrir nos exploitations !

Le 10 mai dernier, la commission des agricultrices de la FDSEA a clôturé la saison 2019 des Fermes Ouvertes par la journée des Lauriers d’Or. Deux classes ayant participé aux Fermes Ouvertes 2019 et dont les écoles sont fidèles à l’opération menée par les agricultrices, avaient été invitées sur l’exploitation de Bernard Pacaud à Perrecy-les-Forges. Ce sont une cinquantaine d’enfants de CE1 et de CE2 de deux écoles primaires de Montceau-les-Mines qui ont ainsi passé une journée dans cet élevage charolais. Accompagnés de leurs deux enseignantes et d’une dizaine d’adultes accompagnants, le groupe a été pris en charge par les agricultrices de la FDSEA, transport assuré par le conseil départemental et piques niques offerts par la commission.

Sept ateliers au programme

Au cours de ce programme bien rodé, les jeunes visiteurs ont enchaîné sept ateliers ludiques sur le thème de l’agriculture. Il y avait la visite de la ferme par son exploitant Bernard Pacaud, mais aussi tous les ateliers éducatifs que proposent les agricultrices (jeu de l’oie, expressions autour du mot vache, jeu toucher/trouver, les races bovines…). Les écoliers ont aussi participé à la préparation d’un spectacle donné en fin de journée et mis en scène par les agricultrices elles-mêmes.

« Notre but est de leur faire découvrir un maximum de choses sur l’agriculture », confiait Noëlle Renaud, responsable des Fermes Ouvertes depuis dix ans.

Une autre image du métier

Très investies auprès de petits groupes de 5 ou 6 enfants, les agricultrices répètent patiemment les règles d’or de l’élevage ; expliquent simplement les lois de la nature ; dévoilent les secrets du métier… Profitant de ce moment d’échange privilégié avec des enfants toujours curieux et contents de découvrir, les agricultrices font en sorte de leur montrer une autre image du métier, bien loin de celle colportée à tort par les détracteurs et autres "spécistes". « On leur fait voir les renards dans les bosquets, les hirondelles, les fleurs… On leur montre que l’agriculture est avec la nature », confie Noëlle Renaud.

L’après-midi, les enfants ont interprété une série de scénettes reprenant tout ce qu’ils avaient découvert durant leur journée. Par équipe de cing ou six petits comédiens, les écoliers se sont succédés sur une scène hissée sur la marche de la stabulation. En coulisse, les agricultrices préparaient les costumes : cotes blanches et masques coloriés pour le rôle des petites vaches et cotes vertes pour les petits éleveurs…

En misant sur la proximité et la pédagogie

A l’issue de ce sympathique spectacle, la présidente de la commission des agricultrices Colette Perrot redisait « la nécessité d’ouvrir nos fermes dans un contexte d’agribashing incessant. C’est en créant nous même du lien avec les consommateurs, en misant sur la proximité et la pédagogie, que nous contribuerons à mettre fin à cette ère de la défiance », estimait la présidente. Adepte d’une communication positive efficace et proche du terrain, la commission des agricultrices a accueilli 2.863 élèves en provenance de 167 classes au cours des fermes ouvertes du mois de mars dernier, rapportait Colette Perrot. Un excellent moyen de « faire découvrir la vie d’une exploitation ; de valoriser le métier ; d’instaurer localement un dialogue et de montrer l’évolution de l’agriculture », justifiait-elle. Une démarche qui a beaucoup plu à la députée Josiane Corneloup venue assister à la journée de Perrecy. La parlementaire du Charolais-Brionnais redisait sa mobilisation contre toutes les attaques qui touchent la profession. En guise de mot de la fin, le président de la FDSEA, Christian Bajard confiait simplement que « lorsqu’on choisit ce métier, c’est avant tout pour nourrir les gens ». Une mission essentielle et salutaire qui ne mérite pas l’agressivité dont fait l’objet la profession aujourd’hui. Au contraire, un métier d'agriculteur qui mérite le plus profond respect.

Les agricultrices convaincues de la nécessité d’ouvrir nos exploitations !

Les agricultrices convaincues de la nécessité d’ouvrir nos exploitations !

Le 10 mai dernier, la commission des agricultrices de la FDSEA a clôturé la saison 2019 des Fermes Ouvertes par la journée des Lauriers d’Or. Deux classes ayant participé aux Fermes Ouvertes 2019 et dont les écoles sont fidèles à l’opération menée par les agricultrices, avaient été invitées sur l’exploitation de Bernard Pacaud à Perrecy-les-Forges. Ce sont une cinquantaine d’enfants de CE1 et de CE2 de deux écoles primaires de Montceau-les-Mines qui ont ainsi passé une journée dans cet élevage charolais. Accompagnés de leurs deux enseignantes et d’une dizaine d’adultes accompagnants, le groupe a été pris en charge par les agricultrices de la FDSEA, transport assuré par le conseil départemental et piques niques offerts par la commission.

Sept ateliers au programme

Au cours de ce programme bien rodé, les jeunes visiteurs ont enchaîné sept ateliers ludiques sur le thème de l’agriculture. Il y avait la visite de la ferme par son exploitant Bernard Pacaud, mais aussi tous les ateliers éducatifs que proposent les agricultrices (jeu de l’oie, expressions autour du mot vache, jeu toucher/trouver, les races bovines…). Les écoliers ont aussi participé à la préparation d’un spectacle donné en fin de journée et mis en scène par les agricultrices elles-mêmes.

« Notre but est de leur faire découvrir un maximum de choses sur l’agriculture », confiait Noëlle Renaud, responsable des Fermes Ouvertes depuis dix ans.

Une autre image du métier

Très investies auprès de petits groupes de 5 ou 6 enfants, les agricultrices répètent patiemment les règles d’or de l’élevage ; expliquent simplement les lois de la nature ; dévoilent les secrets du métier… Profitant de ce moment d’échange privilégié avec des enfants toujours curieux et contents de découvrir, les agricultrices font en sorte de leur montrer une autre image du métier, bien loin de celle colportée à tort par les détracteurs et autres "spécistes". « On leur fait voir les renards dans les bosquets, les hirondelles, les fleurs… On leur montre que l’agriculture est avec la nature », confie Noëlle Renaud.

L’après-midi, les enfants ont interprété une série de scénettes reprenant tout ce qu’ils avaient découvert durant leur journée. Par équipe de cing ou six petits comédiens, les écoliers se sont succédés sur une scène hissée sur la marche de la stabulation. En coulisse, les agricultrices préparaient les costumes : cotes blanches et masques coloriés pour le rôle des petites vaches et cotes vertes pour les petits éleveurs…

En misant sur la proximité et la pédagogie

A l’issue de ce sympathique spectacle, la présidente de la commission des agricultrices Colette Perrot redisait « la nécessité d’ouvrir nos fermes dans un contexte d’agribashing incessant. C’est en créant nous même du lien avec les consommateurs, en misant sur la proximité et la pédagogie, que nous contribuerons à mettre fin à cette ère de la défiance », estimait la présidente. Adepte d’une communication positive efficace et proche du terrain, la commission des agricultrices a accueilli 2.863 élèves en provenance de 167 classes au cours des fermes ouvertes du mois de mars dernier, rapportait Colette Perrot. Un excellent moyen de « faire découvrir la vie d’une exploitation ; de valoriser le métier ; d’instaurer localement un dialogue et de montrer l’évolution de l’agriculture », justifiait-elle. Une démarche qui a beaucoup plu à la députée Josiane Corneloup venue assister à la journée de Perrecy. La parlementaire du Charolais-Brionnais redisait sa mobilisation contre toutes les attaques qui touchent la profession. En guise de mot de la fin, le président de la FDSEA, Christian Bajard confiait simplement que « lorsqu’on choisit ce métier, c’est avant tout pour nourrir les gens ». Une mission essentielle et salutaire qui ne mérite pas l’agressivité dont fait l’objet la profession aujourd’hui. Au contraire, un métier d'agriculteur qui mérite le plus profond respect.

Les agricultrices convaincues de la nécessité d’ouvrir nos exploitations !

Les agricultrices convaincues de la nécessité d’ouvrir nos exploitations !

Le 10 mai dernier, la commission des agricultrices de la FDSEA a clôturé la saison 2019 des Fermes Ouvertes par la journée des Lauriers d’Or. Deux classes ayant participé aux Fermes Ouvertes 2019 et dont les écoles sont fidèles à l’opération menée par les agricultrices, avaient été invitées sur l’exploitation de Bernard Pacaud à Perrecy-les-Forges. Ce sont une cinquantaine d’enfants de CE1 et de CE2 de deux écoles primaires de Montceau-les-Mines qui ont ainsi passé une journée dans cet élevage charolais. Accompagnés de leurs deux enseignantes et d’une dizaine d’adultes accompagnants, le groupe a été pris en charge par les agricultrices de la FDSEA, transport assuré par le conseil départemental et piques niques offerts par la commission.

Sept ateliers au programme

Au cours de ce programme bien rodé, les jeunes visiteurs ont enchaîné sept ateliers ludiques sur le thème de l’agriculture. Il y avait la visite de la ferme par son exploitant Bernard Pacaud, mais aussi tous les ateliers éducatifs que proposent les agricultrices (jeu de l’oie, expressions autour du mot vache, jeu toucher/trouver, les races bovines…). Les écoliers ont aussi participé à la préparation d’un spectacle donné en fin de journée et mis en scène par les agricultrices elles-mêmes.

« Notre but est de leur faire découvrir un maximum de choses sur l’agriculture », confiait Noëlle Renaud, responsable des Fermes Ouvertes depuis dix ans.

Une autre image du métier

Très investies auprès de petits groupes de 5 ou 6 enfants, les agricultrices répètent patiemment les règles d’or de l’élevage ; expliquent simplement les lois de la nature ; dévoilent les secrets du métier… Profitant de ce moment d’échange privilégié avec des enfants toujours curieux et contents de découvrir, les agricultrices font en sorte de leur montrer une autre image du métier, bien loin de celle colportée à tort par les détracteurs et autres "spécistes". « On leur fait voir les renards dans les bosquets, les hirondelles, les fleurs… On leur montre que l’agriculture est avec la nature », confie Noëlle Renaud.

L’après-midi, les enfants ont interprété une série de scénettes reprenant tout ce qu’ils avaient découvert durant leur journée. Par équipe de cing ou six petits comédiens, les écoliers se sont succédés sur une scène hissée sur la marche de la stabulation. En coulisse, les agricultrices préparaient les costumes : cotes blanches et masques coloriés pour le rôle des petites vaches et cotes vertes pour les petits éleveurs…

En misant sur la proximité et la pédagogie

A l’issue de ce sympathique spectacle, la présidente de la commission des agricultrices Colette Perrot redisait « la nécessité d’ouvrir nos fermes dans un contexte d’agribashing incessant. C’est en créant nous même du lien avec les consommateurs, en misant sur la proximité et la pédagogie, que nous contribuerons à mettre fin à cette ère de la défiance », estimait la présidente. Adepte d’une communication positive efficace et proche du terrain, la commission des agricultrices a accueilli 2.863 élèves en provenance de 167 classes au cours des fermes ouvertes du mois de mars dernier, rapportait Colette Perrot. Un excellent moyen de « faire découvrir la vie d’une exploitation ; de valoriser le métier ; d’instaurer localement un dialogue et de montrer l’évolution de l’agriculture », justifiait-elle. Une démarche qui a beaucoup plu à la députée Josiane Corneloup venue assister à la journée de Perrecy. La parlementaire du Charolais-Brionnais redisait sa mobilisation contre toutes les attaques qui touchent la profession. En guise de mot de la fin, le président de la FDSEA, Christian Bajard confiait simplement que « lorsqu’on choisit ce métier, c’est avant tout pour nourrir les gens ». Une mission essentielle et salutaire qui ne mérite pas l’agressivité dont fait l’objet la profession aujourd’hui. Au contraire, un métier d'agriculteur qui mérite le plus profond respect.

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