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Maison Mâconnaise des vins

Les architectes inspirés par la future Cité des vins de Bourgogne à Mâcon

Le 26 juin, le Conseil d’administration de la coopérative gérant la Maison Mâconnaise des vins s’est réuni pour faire le point sur l’exercice passé. L’occasion également de débattre sur l’avancement du projet de Cités des vins à Beaune, Mâcon et Chablis.

Par Publié par Cédric Michelin
Les architectes inspirés par la future Cité des vins de Bourgogne à Mâcon

Par rapport à l’exercice précédent, l’exercice 2017/2018 a connu une hausse de +10 % en terme de vente de vins. Les ventes ont atteint 50.000 équivalent bouteilles au magasin et  environ 17.000 pour la partie restaurant en gestion. Cette activité "négoce" de vente de vins correspond à un chiffre d’affaires total de 337 k€, pour 502 hl. Soit une baisse de seulement 6 hl par rapport au précédent résultat qui s’explique par une baisse de l’activité magasin (-8 %) et un peu du restaurant (-2%), « en raison des hausses de prix », nuançait Marc Sangoy, le président de la coopérative. Avec la perception de loyers, au final, les chiffres sont globalement « à l’identique », c’est à dire « bénéficiaires » permettant encore de renforcer les fonds propres et la trésorerie de la structure.

Dans l’ensemble, aucun « gros travaux » n’a été engagé. Quelques légers soucis sanitaires vont nécessiter la réfection de certaines tuyauteries. Pour Florence Dupont, qui a la gérance du restaurant, le réseau de canalisation est cependant « vieillissant » et provoque de mauvaises odeurs. Sans oublier un problème d’étanchéité au garage. Autant dire que le bâtiment nécessite des travaux à l’avenir.

Un geste architectural

Ce qui amenait l’assemblée générale à parler du projet de Cité des vins en lieu et place. Patience néanmoins. Pour l’heure, il n’y a pas eu « d’avancé fulgurante ». « On espère que cela va bouger maintenant », notamment sur la question du fonctionnement. Pour l’heure, l’arbitrage n’a pas encore eu lieu. La société gestionnaire sera peut être une filiale du BIVB ou peut être aussi, la gestion sera déléguée à un opérateur privé spécialisé.

Siégeant à la Commission permanente du BIVB qui tranchera fin aout, le président des producteurs de vins Mâcon (UPVM), Jérôme Chevalier va rencontrer le directeur du BIVB, Christian Vanier, prochainement, annonçait-il à ce sujet. Le responsable du projet au sein du BIVB, Jérôme Diguet expliquait les étapes passées et à venir. Bon point, la signature de la convention cadre avec les partenaires et les collectivités a entériné et assuré le financement de 3,9 millions d’€. « Le challenge maintenant est de donner à la Cité des vins à Mâcon un "geste architectural" et une accroche visuelle dès le boulevard d’où la proposition d’une extension vers l’avant pour créer un hall d’entrée », rappelait-il en terme de proposition de travail. Il faudra attendre (voir encadré) le 24 juillet pour connaître le projet lauréat. 69 bureaux d’architectes ont répondu dont 54 pour le dossier de Mâcon. En parallèle, le choix pour la scénographie sera dévoilée le 25 juillet. L’assemblée notait que les travaux doivent débuter à l’automne 2019, sans fermeture ni du caveau ni du restaurant. Seuls les locataires seront délogés un temps.

« S’il y a un emprunt, il ne faut pas impacter la coopérative et donc garder notre système commercial. Et même à l’avenir, penser à développer les ventes et ce, en intégrant d’autres producteurs que ceux des membres fondateurs, avec toujours une sélection », avançait le président. Le caveau ne pouvant accueillir tous les vins de tous les producteurs du Mâconnais et des producteurs de Beaujolais situés en Saône-et-Loire.

 

 

 

Légende photo

Pour les plus impatients, un site web permet déjà d’imaginer différentes pistes possibles pour les trois projets des Cités des vins et des Climats de Bourgogne à Mâcon, Chablis et le dernier à réaliser à Beaune.

 

Les architectes inspirés par la future Cité des vins de Bourgogne à Mâcon

Les architectes inspirés par la future Cité des vins de Bourgogne à Mâcon

Par rapport à l’exercice précédent, l’exercice 2017/2018 a connu une hausse de +10 % en terme de vente de vins. Les ventes ont atteint 50.000 équivalent bouteilles au magasin et  environ 17.000 pour la partie restaurant en gestion. Cette activité "négoce" de vente de vins correspond à un chiffre d’affaires total de 337 k€, pour 502 hl. Soit une baisse de seulement 6 hl par rapport au précédent résultat qui s’explique par une baisse de l’activité magasin (-8 %) et un peu du restaurant (-2%), « en raison des hausses de prix », nuançait Marc Sangoy, le président de la coopérative. Avec la perception de loyers, au final, les chiffres sont globalement « à l’identique », c’est à dire « bénéficiaires » permettant encore de renforcer les fonds propres et la trésorerie de la structure.

Dans l’ensemble, aucun « gros travaux » n’a été engagé. Quelques légers soucis sanitaires vont nécessiter la réfection de certaines tuyauteries. Pour Florence Dupont, qui a la gérance du restaurant, le réseau de canalisation est cependant « vieillissant » et provoque de mauvaises odeurs. Sans oublier un problème d’étanchéité au garage. Autant dire que le bâtiment nécessite des travaux à l’avenir.

Un geste architectural

Ce qui amenait l’assemblée générale à parler du projet de Cité des vins en lieu et place. Patience néanmoins. Pour l’heure, il n’y a pas eu « d’avancé fulgurante ». « On espère que cela va bouger maintenant », notamment sur la question du fonctionnement. Pour l’heure, l’arbitrage n’a pas encore eu lieu. La société gestionnaire sera peut être une filiale du BIVB ou peut être aussi, la gestion sera déléguée à un opérateur privé spécialisé.

Siégeant à la Commission permanente du BIVB qui tranchera fin aout, le président des producteurs de vins Mâcon (UPVM), Jérôme Chevalier va rencontrer le directeur du BIVB, Christian Vanier, prochainement, annonçait-il à ce sujet. Le responsable du projet au sein du BIVB, Jérôme Diguet expliquait les étapes passées et à venir. Bon point, la signature de la convention cadre avec les partenaires et les collectivités a entériné et assuré le financement de 3,9 millions d’€. « Le challenge maintenant est de donner à la Cité des vins à Mâcon un "geste architectural" et une accroche visuelle dès le boulevard d’où la proposition d’une extension vers l’avant pour créer un hall d’entrée », rappelait-il en terme de proposition de travail. Il faudra attendre (voir encadré) le 24 juillet pour connaître le projet lauréat. 69 bureaux d’architectes ont répondu dont 54 pour le dossier de Mâcon. En parallèle, le choix pour la scénographie sera dévoilée le 25 juillet. L’assemblée notait que les travaux doivent débuter à l’automne 2019, sans fermeture ni du caveau ni du restaurant. Seuls les locataires seront délogés un temps.

« S’il y a un emprunt, il ne faut pas impacter la coopérative et donc garder notre système commercial. Et même à l’avenir, penser à développer les ventes et ce, en intégrant d’autres producteurs que ceux des membres fondateurs, avec toujours une sélection », avançait le président. Le caveau ne pouvant accueillir tous les vins de tous les producteurs du Mâconnais et des producteurs de Beaujolais situés en Saône-et-Loire.

 

 

 

Légende photo

Pour les plus impatients, un site web permet déjà d’imaginer différentes pistes possibles pour les trois projets des Cités des vins et des Climats de Bourgogne à Mâcon, Chablis et le dernier à réaliser à Beaune.