Ensemble, on va plus loin
Les atouts du collectif
Après la matinée en session, place l'après-midi au débat "Ensemble on va
plus loin", organisé par la chambre régionale d'agriculture. Regards
croisés sur les atouts du collectif.
plus loin", organisé par la chambre régionale d'agriculture. Regards
croisés sur les atouts du collectif.
Lors de la session du matin, Christian Decerle avait insisté sur le fait que « l'avenir se jouera plus certainement sur la ressource individuelle et collective de l'agriculture et de son environnement que sur des aides externes ». Le débat de l'après-midi - consacré aux ressources de la réflexion et de l'action collectives - a enfoncé le clou du bon sens collectif.
Sur scène des représentants de GIEE, mais surtout des agriculteurs illustrant le fait que si l'on peut aller plus vite tout seul, ensemble on va forcément plus loin et avec plus de chance de réussite. Ces collectifs d'agriculteurs ont choisi la formule GIEE au regard de ses avantages eu égard à l'objectif recherché, mais l'innovation est toute aussi stimulée au travers d'autres types d'organisations collectives comme les Cuma, les Ceta, les GDA, les Geda, les groupes Dephy ou ceux parfois plus informels pratiquant l'assolement commun...
Donner du sens au projet collectif
Ce qui rassemble tous ces témoins, Christian Colmagne (GIEE Complaitmenterre), Eric Dewavrin (GIEE Copernic & Magellan), Jonatha Guinot (GIEE Flam), Christophe Chambon (GIEE Energie du Mont de Lage) ou Thierry Dapvril (GIEE Espoir Viande Puisaye), c'est la conviction que l'organisation collective et la réflexion en commun leur ont permis d'avancer en apportant des réponses concrètes à des problématiques sans solution évidente.
Dans ces structures, les agriculteurs entendent rester les moteurs du projet et valoriser leur expertise, même si, la plupart du temps, ils sont accompagnés par un ou plusieurs conseillers. L'ingénierie n'est pas imposée de l'extérieur, elle part du terrain, à l'initiative de ces agriculteurs qui expérimentent et font évoluer leurs pratiques et leur projet en fonction de l'évolution du contexte.
Adaptabilité, réactivité, mais aussi recherche constante d'efficacité sont à la base de ce "mode projet" partagé. L'important c'est que tous les agriculteurs partenaires s'approprient la démarche, dont certaines - comme la co-conception du GIEE Copernic & Magellan - sont plutôt innovantes. D'autres plus classiques, comme celle du GIEE Flam, s'appuient à la fois sur une méthodologie bien construite et sur un système de valeurs partagées alors que le GIEE Espoir Viande Puisaye entend bien démontrer, notamment au travers de la recherche d'une plus grande autonomie alimentaire, que « l'élevage, c'est rentable » et que cette activité est parfaitement ancrée dans son territoire.
Des avantages
Au final, ce qui compte, c'est de donner du sens au projet, un sens qui dépasse le plus souvent les seules dimensions économique et agronomique, même si cela revêt aussi une grande importance essentielle. Le "plus" du sens, c'est le ciment du groupe, ce qui lui permet de durer et de continuer à évoluer sur des projets au long cours de trois à cinq ans, sans trop s'essouffler.
Que l'on poursuive, comme le GIEE Complaitmenterre un projet d'amélioration technique et agronomique, ou comme le GIEE du Mont du Lage que l'on se lance dans un projet de méthanisation par voie sèche, l'important n'est pas l'objectif, mais bien le chemin, le parcours souvent semé d'obstacles que l'on parviendra à franchir grâce à l'appui du collectif. Ensemble, on construit des solutions, on structure un projet auquel on donne du sens, on apprend à travailler en commun et on transforme en atout l'épreuve du regard des autres.
Tous ces regards croisés montrent qu'à mesure que l'on avance, on se connaît de mieux en mieux et on avance aussi de ce fait de mieux en mieux. Même si beaucoup manquent encore de recul pour évaluer en particulier le retour économique de certaines actions, aucun ne regrette d'avoir choisi la formule du collectif. Tous apprécient les avantages d'un engagement collectif qui ouvre de nouvelles perspectives de réflexion et de développement avec, en toile de fond, une belle aventure humaine où chacun souhaite maintenir un tissu agricole actif, porteur de dynamisme pour les territoires.
Sur scène des représentants de GIEE, mais surtout des agriculteurs illustrant le fait que si l'on peut aller plus vite tout seul, ensemble on va forcément plus loin et avec plus de chance de réussite. Ces collectifs d'agriculteurs ont choisi la formule GIEE au regard de ses avantages eu égard à l'objectif recherché, mais l'innovation est toute aussi stimulée au travers d'autres types d'organisations collectives comme les Cuma, les Ceta, les GDA, les Geda, les groupes Dephy ou ceux parfois plus informels pratiquant l'assolement commun...
Donner du sens au projet collectif
Ce qui rassemble tous ces témoins, Christian Colmagne (GIEE Complaitmenterre), Eric Dewavrin (GIEE Copernic & Magellan), Jonatha Guinot (GIEE Flam), Christophe Chambon (GIEE Energie du Mont de Lage) ou Thierry Dapvril (GIEE Espoir Viande Puisaye), c'est la conviction que l'organisation collective et la réflexion en commun leur ont permis d'avancer en apportant des réponses concrètes à des problématiques sans solution évidente.
Dans ces structures, les agriculteurs entendent rester les moteurs du projet et valoriser leur expertise, même si, la plupart du temps, ils sont accompagnés par un ou plusieurs conseillers. L'ingénierie n'est pas imposée de l'extérieur, elle part du terrain, à l'initiative de ces agriculteurs qui expérimentent et font évoluer leurs pratiques et leur projet en fonction de l'évolution du contexte.
Adaptabilité, réactivité, mais aussi recherche constante d'efficacité sont à la base de ce "mode projet" partagé. L'important c'est que tous les agriculteurs partenaires s'approprient la démarche, dont certaines - comme la co-conception du GIEE Copernic & Magellan - sont plutôt innovantes. D'autres plus classiques, comme celle du GIEE Flam, s'appuient à la fois sur une méthodologie bien construite et sur un système de valeurs partagées alors que le GIEE Espoir Viande Puisaye entend bien démontrer, notamment au travers de la recherche d'une plus grande autonomie alimentaire, que « l'élevage, c'est rentable » et que cette activité est parfaitement ancrée dans son territoire.
Des avantages
Au final, ce qui compte, c'est de donner du sens au projet, un sens qui dépasse le plus souvent les seules dimensions économique et agronomique, même si cela revêt aussi une grande importance essentielle. Le "plus" du sens, c'est le ciment du groupe, ce qui lui permet de durer et de continuer à évoluer sur des projets au long cours de trois à cinq ans, sans trop s'essouffler.
Que l'on poursuive, comme le GIEE Complaitmenterre un projet d'amélioration technique et agronomique, ou comme le GIEE du Mont du Lage que l'on se lance dans un projet de méthanisation par voie sèche, l'important n'est pas l'objectif, mais bien le chemin, le parcours souvent semé d'obstacles que l'on parviendra à franchir grâce à l'appui du collectif. Ensemble, on construit des solutions, on structure un projet auquel on donne du sens, on apprend à travailler en commun et on transforme en atout l'épreuve du regard des autres.
Tous ces regards croisés montrent qu'à mesure que l'on avance, on se connaît de mieux en mieux et on avance aussi de ce fait de mieux en mieux. Même si beaucoup manquent encore de recul pour évaluer en particulier le retour économique de certaines actions, aucun ne regrette d'avoir choisi la formule du collectif. Tous apprécient les avantages d'un engagement collectif qui ouvre de nouvelles perspectives de réflexion et de développement avec, en toile de fond, une belle aventure humaine où chacun souhaite maintenir un tissu agricole actif, porteur de dynamisme pour les territoires.
