Droits de plantation, réforme de la Pac
Les attentes des vignerons coopérateurs
À quelques jours de la tenue de leur congrès national à Chalon-sur-Saône, les vignerons coopérateurs entendent juger sur pièces la nouvelle équipe gouvernementale au sujet du maintien des droits de
plantation, du meilleur ciblage des aides communautaires ou encore de
l’extension des DPU aux vignerons dans le cadre de la réforme de la Pac.
plantation, du meilleur ciblage des aides communautaires ou encore de
l’extension des DPU aux vignerons dans le cadre de la réforme de la Pac.
La Confédération des coopératives viticoles de France (CCVF) a accueilli favorablement la nomination du nouveau gouvernement. « Un gouvernement qui a pour objectif la croissance économique et qui entend favoriser le financement productif peut être compris par la profession », a déclaré Denis Verdier, le président. Les coopératives vinicoles se félicitent de la désignation d’un ministre au redressement productif, Arnaud Montebourg, et ce d’autant plus qu’il aura en charge la Banque des investissements dont les financements seront orientés prioritairement vers les PME. Comme de la création d’un ministre délégué à l’économie sociale et solidaire qui a été confié à Benoît Hamon, un signal de l’intérêt qu’apporte le nouveau gouvernement aux coopératives et aux autres entreprises de ce secteur pour stimuler la croissance et l’emploi. Quant au ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Stéphane Le Foll, il bénéficie d’un préjugé favorable. « Homme de dossiers à forte culture communautaire sa nomination nous rassure », a déclaré Denis Verdier. En tout cas le ministre est attendu sur un certain nombre de dossiers qui tiennent à cœur les vignerons coopérateurs. D’abord les droits de plantation. Les coopératives vinicoles militent pour leur maintien. Si la France et d’autres pays y sont favorables, leur pérennité au-delà de 2015 n’a pas encore recueilli la majorité qualifiée à Bruxelles. Stéphane Le Foll devra faire preuve de persuasion non seulement auprès de ses collègues mais également de la Commission européenne.
Corriger les erreurs
Sur la réforme de la Pac à partir de 2014, « la spécificité viticole –traduite par les programmes nationaux d’aides– reste notre priorité » a affirmé Denis Verdier. Mais il demande à ce que certaines erreurs passées soient corrigées, en particulier le saupoudrage qui a prévalu jusqu’à présent. « La page est tournée. Tirons les enseignements du passé. Il faut dégager des priorités. C’est la valeur du projet de l’entreprise qui doit être le critère déterminant pour les aides à l’investissement ou à la promotion vers les marchés lointains », insiste le président des Vignerons coopérateurs qui propose la mise en place d’un plafond et d’un plancher pour l’attribution des subventions. Et que l’occasion soit saisie pour mettre en place la contractualisation dans le secteur viticole. « La loi existe, elle n’est pas appliquée à notre secteur. L’aide publique peut aider l’entreprise à contractualiser avec les vignerons », souhaite le président.
Ceci étant, les Vignerons coopérateurs considèrent que la viticulture doit être pleinement associée au débat horizontal sur la réforme de la Pac et notamment l’instauration des paiements de base pour l’ensemble des terres agricoles et le verdissement. À ce titre, le souhait du précédent ministre, Bruno Le Maire, de permettre aux États membres d’exclure la viticulture de l’aide directe « n’est pas acceptable », estime Denis Verdier. « À partir du moment où la viticulture comme l’agriculture s’inscrit dans des démarches de développement durable et biologique, on ne voit pas pourquoi les agriculteurs pourraient bénéficier des aides de base et pas les vignerons », persiste le président. Les vignerons coopérateurs seront d’autant plus attentifs à l’évolution de ce dossier que d’autres pays devraient étendre les aides de la Pac à l’ensemble de leurs producteurs, ce qui ne manquerait pas de créer des distorsions de concurrence au détriment des vignerons français.
Congrès du 2 au 5 juillet à Chalon-sur-Saône
Corriger les erreurs
Sur la réforme de la Pac à partir de 2014, « la spécificité viticole –traduite par les programmes nationaux d’aides– reste notre priorité » a affirmé Denis Verdier. Mais il demande à ce que certaines erreurs passées soient corrigées, en particulier le saupoudrage qui a prévalu jusqu’à présent. « La page est tournée. Tirons les enseignements du passé. Il faut dégager des priorités. C’est la valeur du projet de l’entreprise qui doit être le critère déterminant pour les aides à l’investissement ou à la promotion vers les marchés lointains », insiste le président des Vignerons coopérateurs qui propose la mise en place d’un plafond et d’un plancher pour l’attribution des subventions. Et que l’occasion soit saisie pour mettre en place la contractualisation dans le secteur viticole. « La loi existe, elle n’est pas appliquée à notre secteur. L’aide publique peut aider l’entreprise à contractualiser avec les vignerons », souhaite le président.
Ceci étant, les Vignerons coopérateurs considèrent que la viticulture doit être pleinement associée au débat horizontal sur la réforme de la Pac et notamment l’instauration des paiements de base pour l’ensemble des terres agricoles et le verdissement. À ce titre, le souhait du précédent ministre, Bruno Le Maire, de permettre aux États membres d’exclure la viticulture de l’aide directe « n’est pas acceptable », estime Denis Verdier. « À partir du moment où la viticulture comme l’agriculture s’inscrit dans des démarches de développement durable et biologique, on ne voit pas pourquoi les agriculteurs pourraient bénéficier des aides de base et pas les vignerons », persiste le président. Les vignerons coopérateurs seront d’autant plus attentifs à l’évolution de ce dossier que d’autres pays devraient étendre les aides de la Pac à l’ensemble de leurs producteurs, ce qui ne manquerait pas de créer des distorsions de concurrence au détriment des vignerons français.
Congrès du 2 au 5 juillet à Chalon-sur-Saône
Le prochain congrès de la Confédération coopératives vinicoles de France se déroulera du 2 au 5 juillet à Chalon-sur-Saône en Bourgogne-Jura. Ce sera sa 40e édition et le 80e anniversaire de la création de la Confédération. À cette occasion, la Confédération accentuera son rapprochement avec Coop de France. Déjà installée dans les mêmes locaux à Paris, la CCVF entend développer les synergies avec la maison mère aussi bien à Bruxelles qu’à Paris que sur le plan local, mais sans renoncer toutefois à sa structure juridique. C'est à Chalon-sur-Saône également que sera lancé le nouveau logo des vignerons coopérateurs. Nous en reparlerons.