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Cuma de Saône-et-Loire

Les Cuma de Saône-et-Loire toujours plus pro !

Le 19 avril à Jalogny, les Cuma de Saône-et-Loire organisaient leur "rendez-vous annuel". L’occasion de faire le point sur l’activité du réseau, du local au national. La régionalisation du réseau se précise au niveau Bourgogne Franche-Comté. S’en est suivie, l’AG de la Cuma Compost 71, qui a compté 42 nouveaux adhérents en 2017.

Par Publié par Cédric Michelin
Les Cuma de Saône-et-Loire toujours plus pro !

« En 2017, il y a eu du mouvement dans le réseau », notait Florent Fèvre, le président de l’antenne départemental de la Fédération bourguignonne des Cuma. En l’occurrence, il s’agit d’une réorganisation d’ampleur. « La grande région se précise » entre les réseaux Cuma de Bourgogne et de Franche-Comté. La fédération des Cuma Bourgogne et le réseau Cuma Franche-Comté se sont réunis en séminaire pour se donner des objectifs à tenir, en l'occurrence toujours plus de communication, de proximité et d’accompagnement dans la durée des Cuma. La régionalisation Cuma BFC « serait effective au 30 juin 2018 » avec l’accord des Cuma via des assemblées générales exceptionnelles (AGE) et cela à effet « rétroactif », des assemblées qui se tiendront à l’automne 2018 dans les départements. « Cela va entraîner du changement en matière de gouvernance, alors que des territoires seront formés par des secteurs géographiques ou des bassins de production. Il y aura des référents dans ces territoires appelés à représenter les Cuma. Certains de ces référents siégeront », détaillait le président. Pour l’instant, la Saône-et-Loire compte treize administrateurs à l'échelon régional. A l’avenir, il lui faudrait le double ou le triple d’élus référents.

Fort logiquement, cette régionalisation est d’abord « un moyen pour être en phase avec les institutions », étatiques et collectivités notamment, changement opéré du fait de la loi NOTRe.

Florent Fèvre voit là une opportunité « de mettre tous nos animateurs en commun » avec l’ambition de les spécialiser : emploi, PCAE... Ils sont ainsi au total dix-sept dans la « team » Cuma en Bourgogne Franche-Comté. Dans le département, les animateurs ont réalisé six Dina Cuma, organisation de chantiers, organisation de la Cuma emploi. On peut se réjouir du PCAE qui a connu une forte augmentation du nombre de dossiers déposés : vingt-trois au total. A terme, l’objectif fixé par le réseau est de disposer d'un animateur pour cent Cuma en moyenne. Le département en compte déjà un pour cent-trente. Un sacré bon en avant puisqu’en 2011, la Saône-et-Loire n’en dénombrait qu’un pour deux cent cinquante Cuma.

La communication va également évoluer en 2018. Le "Cum’Actu" papier sera prochainement envoyé par courriel. « En 2019, fini le papier, vive le numérique », anticipait Florent Fèvre, tout en rappelant aux élus que cela nécessite donc une bonne couverture Internet en milieu rural. Il invitait tous les Cumistes à participer aux réunions au sein des différents territoires pour « montrer et remonter ce qui se passe dans les campagnes ». Les animateurs et élus ont également participé à une soixantaine d’AG de Cuma locales. Deux cent trente-sept Cuma cotisent à la Fédération des Cuma de Bourgogne antenne 71. A noter, la création de la Cuma Vitamine, qui est spécifique au projet visant à produire des vins sans IG (VSIG) en Bresse.

En matière de sensibilisation, les Cuma se félicitent que leurs messages soient de mieux en mieux relayés du fait du travail conduit auprès des autres organisations professionnelles, des lycées et CFA agricoles (Fontaines, Gueugnon, Charolles, journées professionnelles avec les JA…). L’occasion de faire découvrir aux jeunes - désirant s’installer ou non - les nombreux « avantages » à être ou même à travailler dans une Cuma. En mars, l’ancien préfet, Gilbert Payet, avait aussi été convié à visiter deux Cuma, celles de Péronne et de Devrouze. Le conseil d’administration conduit également un travail pour porter les demandes des Cumistes auprès des parlementaires du département. L’occasion de leur montrer également leur rôle dans l’économie locale. Pour preuve, au niveau des investissements, ces derniers se sont élvevés à 5,5 millions d’€ en 2016 pour un chiffre d’affaires total de 8,7 millions d’€. En 2016 toujours, cent-vingt-deux Cuma ont investi dans du matériel, soit la moitié des Cuma adhérentes...

Les Cuma de Saône-et-Loire toujours plus pro !

Les Cuma de Saône-et-Loire toujours plus pro !

« En 2017, il y a eu du mouvement dans le réseau », notait Florent Fèvre, le président de l’antenne départemental de la Fédération bourguignonne des Cuma. En l’occurrence, il s’agit d’une réorganisation d’ampleur. « La grande région se précise » entre les réseaux Cuma de Bourgogne et de Franche-Comté. La fédération des Cuma Bourgogne et le réseau Cuma Franche-Comté se sont réunis en séminaire pour se donner des objectifs à tenir, en l'occurrence toujours plus de communication, de proximité et d’accompagnement dans la durée des Cuma. La régionalisation Cuma BFC « serait effective au 30 juin 2018 » avec l’accord des Cuma via des assemblées générales exceptionnelles (AGE) et cela à effet « rétroactif », des assemblées qui se tiendront à l’automne 2018 dans les départements. « Cela va entraîner du changement en matière de gouvernance, alors que des territoires seront formés par des secteurs géographiques ou des bassins de production. Il y aura des référents dans ces territoires appelés à représenter les Cuma. Certains de ces référents siégeront », détaillait le président. Pour l’instant, la Saône-et-Loire compte treize administrateurs à l'échelon régional. A l’avenir, il lui faudrait le double ou le triple d’élus référents.

Fort logiquement, cette régionalisation est d’abord « un moyen pour être en phase avec les institutions », étatiques et collectivités notamment, changement opéré du fait de la loi NOTRe.

Florent Fèvre voit là une opportunité « de mettre tous nos animateurs en commun » avec l’ambition de les spécialiser : emploi, PCAE... Ils sont ainsi au total dix-sept dans la « team » Cuma en Bourgogne Franche-Comté. Dans le département, les animateurs ont réalisé six Dina Cuma, organisation de chantiers, organisation de la Cuma emploi. On peut se réjouir du PCAE qui a connu une forte augmentation du nombre de dossiers déposés : vingt-trois au total. A terme, l’objectif fixé par le réseau est de disposer d'un animateur pour cent Cuma en moyenne. Le département en compte déjà un pour cent-trente. Un sacré bon en avant puisqu’en 2011, la Saône-et-Loire n’en dénombrait qu’un pour deux cent cinquante Cuma.

La communication va également évoluer en 2018. Le "Cum’Actu" papier sera prochainement envoyé par courriel. « En 2019, fini le papier, vive le numérique », anticipait Florent Fèvre, tout en rappelant aux élus que cela nécessite donc une bonne couverture Internet en milieu rural. Il invitait tous les Cumistes à participer aux réunions au sein des différents territoires pour « montrer et remonter ce qui se passe dans les campagnes ». Les animateurs et élus ont également participé à une soixantaine d’AG de Cuma locales. Deux cent trente-sept Cuma cotisent à la Fédération des Cuma de Bourgogne antenne 71. A noter, la création de la Cuma Vitamine, qui est spécifique au projet visant à produire des vins sans IG (VSIG) en Bresse.

En matière de sensibilisation, les Cuma se félicitent que leurs messages soient de mieux en mieux relayés du fait du travail conduit auprès des autres organisations professionnelles, des lycées et CFA agricoles (Fontaines, Gueugnon, Charolles, journées professionnelles avec les JA…). L’occasion de faire découvrir aux jeunes - désirant s’installer ou non - les nombreux « avantages » à être ou même à travailler dans une Cuma. En mars, l’ancien préfet, Gilbert Payet, avait aussi été convié à visiter deux Cuma, celles de Péronne et de Devrouze. Le conseil d’administration conduit également un travail pour porter les demandes des Cumistes auprès des parlementaires du département. L’occasion de leur montrer également leur rôle dans l’économie locale. Pour preuve, au niveau des investissements, ces derniers se sont élvevés à 5,5 millions d’€ en 2016 pour un chiffre d’affaires total de 8,7 millions d’€. En 2016 toujours, cent-vingt-deux Cuma ont investi dans du matériel, soit la moitié des Cuma adhérentes...

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