Les éleveurs bovins sont dans une situation alarmante...
Une fois encore, la section bovine de Saône-et-Loire alerte sur la situation des éleveurs bovins du département… Une situation alarmante sans perspective, si ce ne sont celles qu'offrent la démarche "Éleveur & engagé"...

« Les prix constatés ces dernières semaines sont plus que préoccupants : ils ne permettent plus la rémunération des éleveurs de bovins viande », alerte la section bovine de la FDSEA de Saône-et-Loire. « Les éleveurs bovins viande de Saône-et-Loire sont dans une situation alarmante et s’interrogent sur leur avenir. Et de ce fait, certains font le choix de quitter le métier faute de perspectives ! ».
Si ce message est bien le premier du genre en cette nouvelle année, ce n’est pas la première fois que la section bovine, la FDSEA ou les Jeunes agriculteurs alertent sur la crise qui sévit dans nos campagnes. Une crise silencieuse aux yeux des pouvoirs publics et des élus déconnectés des réalités mais dont on bien conscience les élus de terrain et toutes celles et tous ceux qui vivent dans nos territoires ruraux. Déjà, des appels à l’aide ou au sursaut ont été adressés en 2015, 2016 puis 2017. En vain… Ce message a même été porté lors de la visite du ministre de l’Agriculture à Saint-Eusèbe en décembre dernier. A-t-il seulement trouvé écho auprès de Stéphane Travert et de ses collaborateurs, auprès des élus présents… On attend pour le savoir, mais il est probable que les éleveurs n’attendent plus longtemps.
Des arguments recevables
« Aujourd’hui, en filière viande bovine, il existe une démarche qui mise sur des produits de qualité pour le consommateur et rémunérateur pour le producteur : la démarche "Éleveur & engagé" ! », met en avant la section bovine, qui rappelle fort opportunément que « cette démarche a d’ailleurs été citée en exemple par le président de la République dans son discours de Rungis du 11 octobre 2017. Elle répond aux attentes des éleveurs pour une juste rémunération de leur travail ».
Parce que cette démarche est un élément de réponse à la crise actuelle, une délégation de la section bovine a ainsi rencontré le 19 janvier, dans le cadre de l’action nationale lancée par la Fédération nationale bovine (FNB), le directeur de l’Intermarché de Mâcon, pour lui présenter la démarche et l’encourager à proposer des produits "Éleveur & Engagé" dans son magasin.
« Un mois après les conclusions des États généraux de l’Alimentation, et alors que les prix sont toujours tirés vers le bas, il est temps que les enseignes respectent leurs engagements quant à une juste rémunération des éleveurs », s’agacent les éleveurs allaitants, rappelant au passage que ces fameux États généraux « proposent une nouvelle construction de prix, plus transparente, basée sur les coûts de production ». Une nouvelle construction dont chacun attend encore la concrétisation… Et, on l’a déjà dit, en la matière, il y a urgence !
Le vrai enjeu…
« Nous demandons à ce que les enseignes ainsi que les autres acteurs de la filière bovine se responsabilisent suite aux conclusions des États généraux de l’Alimentation : en dehors des paroles et des communications, les actes doivent suivre dès aujourd’hui ! », mettent en garde les éleveurs de la section bovine. Pour eux, il est clair que « les acheteurs doivent tenir leurs engagements pris pour les négociations commerciales de cet hiver : la signature de la charte, qui prévoit une répartition équitable de la valeur au sein des filières agroalimentaires françaises, en novembre 2017 ».
Tiens, tiens… Chacun a en effet entendu les promesses et les belles paroles prononcées par le président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Agriculture aussi. Lors des États généraux de l’Alimentation, les bonnes intentions ont même fusées de toute part. On se croyait au pays des "bisounours", les producteurs allaient enfin gagner leur vie, vivre de leur métier… Chacun "s’aimait" au point de signer des chartes déontologiques, de prendre des engagements dont les agriculteurs attendent aujourd’hui la concrétisation… La grande distribution est apparue comme exemplaire, alors que même Michel-Édouard Leclerc finissait par signer, lui aussi, des engagements de juste répartition de la valeur au sein des filières… Depuis, les affaires ont repris (lire encadré ci-dessous).
Plus que jamais, « les éleveurs de bovin viande demandent expressément que les opérateurs et les distributeurs respectent enfin une logique de prix basée sur les coûts de production. Il en va de la pérennité de l’élevage sur notre département ! ».
On ne le répétera jamais trop : il y a urgence. Certains mouvements, certaines tendances franchissent des seuils qui les rendent alors irréversibles. C’est là le vrai enjeu pour l’élevage allaitant de nos régions, celui que d’exister encore demain…
Les éleveurs bovins sont dans une situation alarmante...

« Les prix constatés ces dernières semaines sont plus que préoccupants : ils ne permettent plus la rémunération des éleveurs de bovins viande », alerte la section bovine de la FDSEA de Saône-et-Loire. « Les éleveurs bovins viande de Saône-et-Loire sont dans une situation alarmante et s’interrogent sur leur avenir. Et de ce fait, certains font le choix de quitter le métier faute de perspectives ! ».
Si ce message est bien le premier du genre en cette nouvelle année, ce n’est pas la première fois que la section bovine, la FDSEA ou les Jeunes agriculteurs alertent sur la crise qui sévit dans nos campagnes. Une crise silencieuse aux yeux des pouvoirs publics et des élus déconnectés des réalités mais dont on bien conscience les élus de terrain et toutes celles et tous ceux qui vivent dans nos territoires ruraux. Déjà, des appels à l’aide ou au sursaut ont été adressés en 2015, 2016 puis 2017. En vain… Ce message a même été porté lors de la visite du ministre de l’Agriculture à Saint-Eusèbe en décembre dernier. A-t-il seulement trouvé écho auprès de Stéphane Travert et de ses collaborateurs, auprès des élus présents… On attend pour le savoir, mais il est probable que les éleveurs n’attendent plus longtemps.
Des arguments recevables
« Aujourd’hui, en filière viande bovine, il existe une démarche qui mise sur des produits de qualité pour le consommateur et rémunérateur pour le producteur : la démarche "Éleveur & engagé" ! », met en avant la section bovine, qui rappelle fort opportunément que « cette démarche a d’ailleurs été citée en exemple par le président de la République dans son discours de Rungis du 11 octobre 2017. Elle répond aux attentes des éleveurs pour une juste rémunération de leur travail ».
Parce que cette démarche est un élément de réponse à la crise actuelle, une délégation de la section bovine a ainsi rencontré le 19 janvier, dans le cadre de l’action nationale lancée par la Fédération nationale bovine (FNB), le directeur de l’Intermarché de Mâcon, pour lui présenter la démarche et l’encourager à proposer des produits "Éleveur & Engagé" dans son magasin.
« Un mois après les conclusions des États généraux de l’Alimentation, et alors que les prix sont toujours tirés vers le bas, il est temps que les enseignes respectent leurs engagements quant à une juste rémunération des éleveurs », s’agacent les éleveurs allaitants, rappelant au passage que ces fameux États généraux « proposent une nouvelle construction de prix, plus transparente, basée sur les coûts de production ». Une nouvelle construction dont chacun attend encore la concrétisation… Et, on l’a déjà dit, en la matière, il y a urgence !
Le vrai enjeu…
« Nous demandons à ce que les enseignes ainsi que les autres acteurs de la filière bovine se responsabilisent suite aux conclusions des États généraux de l’Alimentation : en dehors des paroles et des communications, les actes doivent suivre dès aujourd’hui ! », mettent en garde les éleveurs de la section bovine. Pour eux, il est clair que « les acheteurs doivent tenir leurs engagements pris pour les négociations commerciales de cet hiver : la signature de la charte, qui prévoit une répartition équitable de la valeur au sein des filières agroalimentaires françaises, en novembre 2017 ».
Tiens, tiens… Chacun a en effet entendu les promesses et les belles paroles prononcées par le président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Agriculture aussi. Lors des États généraux de l’Alimentation, les bonnes intentions ont même fusées de toute part. On se croyait au pays des "bisounours", les producteurs allaient enfin gagner leur vie, vivre de leur métier… Chacun "s’aimait" au point de signer des chartes déontologiques, de prendre des engagements dont les agriculteurs attendent aujourd’hui la concrétisation… La grande distribution est apparue comme exemplaire, alors que même Michel-Édouard Leclerc finissait par signer, lui aussi, des engagements de juste répartition de la valeur au sein des filières… Depuis, les affaires ont repris (lire encadré ci-dessous).
Plus que jamais, « les éleveurs de bovin viande demandent expressément que les opérateurs et les distributeurs respectent enfin une logique de prix basée sur les coûts de production. Il en va de la pérennité de l’élevage sur notre département ! ».
On ne le répétera jamais trop : il y a urgence. Certains mouvements, certaines tendances franchissent des seuils qui les rendent alors irréversibles. C’est là le vrai enjeu pour l’élevage allaitant de nos régions, celui que d’exister encore demain…
Les éleveurs bovins sont dans une situation alarmante...

« Les prix constatés ces dernières semaines sont plus que préoccupants : ils ne permettent plus la rémunération des éleveurs de bovins viande », alerte la section bovine de la FDSEA de Saône-et-Loire. « Les éleveurs bovins viande de Saône-et-Loire sont dans une situation alarmante et s’interrogent sur leur avenir. Et de ce fait, certains font le choix de quitter le métier faute de perspectives ! ».
Si ce message est bien le premier du genre en cette nouvelle année, ce n’est pas la première fois que la section bovine, la FDSEA ou les Jeunes agriculteurs alertent sur la crise qui sévit dans nos campagnes. Une crise silencieuse aux yeux des pouvoirs publics et des élus déconnectés des réalités mais dont on bien conscience les élus de terrain et toutes celles et tous ceux qui vivent dans nos territoires ruraux. Déjà, des appels à l’aide ou au sursaut ont été adressés en 2015, 2016 puis 2017. En vain… Ce message a même été porté lors de la visite du ministre de l’Agriculture à Saint-Eusèbe en décembre dernier. A-t-il seulement trouvé écho auprès de Stéphane Travert et de ses collaborateurs, auprès des élus présents… On attend pour le savoir, mais il est probable que les éleveurs n’attendent plus longtemps.
Des arguments recevables
« Aujourd’hui, en filière viande bovine, il existe une démarche qui mise sur des produits de qualité pour le consommateur et rémunérateur pour le producteur : la démarche "Éleveur & engagé" ! », met en avant la section bovine, qui rappelle fort opportunément que « cette démarche a d’ailleurs été citée en exemple par le président de la République dans son discours de Rungis du 11 octobre 2017. Elle répond aux attentes des éleveurs pour une juste rémunération de leur travail ».
Parce que cette démarche est un élément de réponse à la crise actuelle, une délégation de la section bovine a ainsi rencontré le 19 janvier, dans le cadre de l’action nationale lancée par la Fédération nationale bovine (FNB), le directeur de l’Intermarché de Mâcon, pour lui présenter la démarche et l’encourager à proposer des produits "Éleveur & Engagé" dans son magasin.
« Un mois après les conclusions des États généraux de l’Alimentation, et alors que les prix sont toujours tirés vers le bas, il est temps que les enseignes respectent leurs engagements quant à une juste rémunération des éleveurs », s’agacent les éleveurs allaitants, rappelant au passage que ces fameux États généraux « proposent une nouvelle construction de prix, plus transparente, basée sur les coûts de production ». Une nouvelle construction dont chacun attend encore la concrétisation… Et, on l’a déjà dit, en la matière, il y a urgence !
Le vrai enjeu…
« Nous demandons à ce que les enseignes ainsi que les autres acteurs de la filière bovine se responsabilisent suite aux conclusions des États généraux de l’Alimentation : en dehors des paroles et des communications, les actes doivent suivre dès aujourd’hui ! », mettent en garde les éleveurs de la section bovine. Pour eux, il est clair que « les acheteurs doivent tenir leurs engagements pris pour les négociations commerciales de cet hiver : la signature de la charte, qui prévoit une répartition équitable de la valeur au sein des filières agroalimentaires françaises, en novembre 2017 ».
Tiens, tiens… Chacun a en effet entendu les promesses et les belles paroles prononcées par le président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Agriculture aussi. Lors des États généraux de l’Alimentation, les bonnes intentions ont même fusées de toute part. On se croyait au pays des "bisounours", les producteurs allaient enfin gagner leur vie, vivre de leur métier… Chacun "s’aimait" au point de signer des chartes déontologiques, de prendre des engagements dont les agriculteurs attendent aujourd’hui la concrétisation… La grande distribution est apparue comme exemplaire, alors que même Michel-Édouard Leclerc finissait par signer, lui aussi, des engagements de juste répartition de la valeur au sein des filières… Depuis, les affaires ont repris (lire encadré ci-dessous).
Plus que jamais, « les éleveurs de bovin viande demandent expressément que les opérateurs et les distributeurs respectent enfin une logique de prix basée sur les coûts de production. Il en va de la pérennité de l’élevage sur notre département ! ».
On ne le répétera jamais trop : il y a urgence. Certains mouvements, certaines tendances franchissent des seuils qui les rendent alors irréversibles. C’est là le vrai enjeu pour l’élevage allaitant de nos régions, celui que d’exister encore demain…
Les éleveurs bovins sont dans une situation alarmante...

« Les prix constatés ces dernières semaines sont plus que préoccupants : ils ne permettent plus la rémunération des éleveurs de bovins viande », alerte la section bovine de la FDSEA de Saône-et-Loire. « Les éleveurs bovins viande de Saône-et-Loire sont dans une situation alarmante et s’interrogent sur leur avenir. Et de ce fait, certains font le choix de quitter le métier faute de perspectives ! ».
Si ce message est bien le premier du genre en cette nouvelle année, ce n’est pas la première fois que la section bovine, la FDSEA ou les Jeunes agriculteurs alertent sur la crise qui sévit dans nos campagnes. Une crise silencieuse aux yeux des pouvoirs publics et des élus déconnectés des réalités mais dont on bien conscience les élus de terrain et toutes celles et tous ceux qui vivent dans nos territoires ruraux. Déjà, des appels à l’aide ou au sursaut ont été adressés en 2015, 2016 puis 2017. En vain… Ce message a même été porté lors de la visite du ministre de l’Agriculture à Saint-Eusèbe en décembre dernier. A-t-il seulement trouvé écho auprès de Stéphane Travert et de ses collaborateurs, auprès des élus présents… On attend pour le savoir, mais il est probable que les éleveurs n’attendent plus longtemps.
Des arguments recevables
« Aujourd’hui, en filière viande bovine, il existe une démarche qui mise sur des produits de qualité pour le consommateur et rémunérateur pour le producteur : la démarche "Éleveur & engagé" ! », met en avant la section bovine, qui rappelle fort opportunément que « cette démarche a d’ailleurs été citée en exemple par le président de la République dans son discours de Rungis du 11 octobre 2017. Elle répond aux attentes des éleveurs pour une juste rémunération de leur travail ».
Parce que cette démarche est un élément de réponse à la crise actuelle, une délégation de la section bovine a ainsi rencontré le 19 janvier, dans le cadre de l’action nationale lancée par la Fédération nationale bovine (FNB), le directeur de l’Intermarché de Mâcon, pour lui présenter la démarche et l’encourager à proposer des produits "Éleveur & Engagé" dans son magasin.
« Un mois après les conclusions des États généraux de l’Alimentation, et alors que les prix sont toujours tirés vers le bas, il est temps que les enseignes respectent leurs engagements quant à une juste rémunération des éleveurs », s’agacent les éleveurs allaitants, rappelant au passage que ces fameux États généraux « proposent une nouvelle construction de prix, plus transparente, basée sur les coûts de production ». Une nouvelle construction dont chacun attend encore la concrétisation… Et, on l’a déjà dit, en la matière, il y a urgence !
Le vrai enjeu…
« Nous demandons à ce que les enseignes ainsi que les autres acteurs de la filière bovine se responsabilisent suite aux conclusions des États généraux de l’Alimentation : en dehors des paroles et des communications, les actes doivent suivre dès aujourd’hui ! », mettent en garde les éleveurs de la section bovine. Pour eux, il est clair que « les acheteurs doivent tenir leurs engagements pris pour les négociations commerciales de cet hiver : la signature de la charte, qui prévoit une répartition équitable de la valeur au sein des filières agroalimentaires françaises, en novembre 2017 ».
Tiens, tiens… Chacun a en effet entendu les promesses et les belles paroles prononcées par le président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Agriculture aussi. Lors des États généraux de l’Alimentation, les bonnes intentions ont même fusées de toute part. On se croyait au pays des "bisounours", les producteurs allaient enfin gagner leur vie, vivre de leur métier… Chacun "s’aimait" au point de signer des chartes déontologiques, de prendre des engagements dont les agriculteurs attendent aujourd’hui la concrétisation… La grande distribution est apparue comme exemplaire, alors que même Michel-Édouard Leclerc finissait par signer, lui aussi, des engagements de juste répartition de la valeur au sein des filières… Depuis, les affaires ont repris (lire encadré ci-dessous).
Plus que jamais, « les éleveurs de bovin viande demandent expressément que les opérateurs et les distributeurs respectent enfin une logique de prix basée sur les coûts de production. Il en va de la pérennité de l’élevage sur notre département ! ».
On ne le répétera jamais trop : il y a urgence. Certains mouvements, certaines tendances franchissent des seuils qui les rendent alors irréversibles. C’est là le vrai enjeu pour l’élevage allaitant de nos régions, celui que d’exister encore demain…
Les éleveurs bovins sont dans une situation alarmante...

« Les prix constatés ces dernières semaines sont plus que préoccupants : ils ne permettent plus la rémunération des éleveurs de bovins viande », alerte la section bovine de la FDSEA de Saône-et-Loire. « Les éleveurs bovins viande de Saône-et-Loire sont dans une situation alarmante et s’interrogent sur leur avenir. Et de ce fait, certains font le choix de quitter le métier faute de perspectives ! ».
Si ce message est bien le premier du genre en cette nouvelle année, ce n’est pas la première fois que la section bovine, la FDSEA ou les Jeunes agriculteurs alertent sur la crise qui sévit dans nos campagnes. Une crise silencieuse aux yeux des pouvoirs publics et des élus déconnectés des réalités mais dont on bien conscience les élus de terrain et toutes celles et tous ceux qui vivent dans nos territoires ruraux. Déjà, des appels à l’aide ou au sursaut ont été adressés en 2015, 2016 puis 2017. En vain… Ce message a même été porté lors de la visite du ministre de l’Agriculture à Saint-Eusèbe en décembre dernier. A-t-il seulement trouvé écho auprès de Stéphane Travert et de ses collaborateurs, auprès des élus présents… On attend pour le savoir, mais il est probable que les éleveurs n’attendent plus longtemps.
Des arguments recevables
« Aujourd’hui, en filière viande bovine, il existe une démarche qui mise sur des produits de qualité pour le consommateur et rémunérateur pour le producteur : la démarche "Éleveur & engagé" ! », met en avant la section bovine, qui rappelle fort opportunément que « cette démarche a d’ailleurs été citée en exemple par le président de la République dans son discours de Rungis du 11 octobre 2017. Elle répond aux attentes des éleveurs pour une juste rémunération de leur travail ».
Parce que cette démarche est un élément de réponse à la crise actuelle, une délégation de la section bovine a ainsi rencontré le 19 janvier, dans le cadre de l’action nationale lancée par la Fédération nationale bovine (FNB), le directeur de l’Intermarché de Mâcon, pour lui présenter la démarche et l’encourager à proposer des produits "Éleveur & Engagé" dans son magasin.
« Un mois après les conclusions des États généraux de l’Alimentation, et alors que les prix sont toujours tirés vers le bas, il est temps que les enseignes respectent leurs engagements quant à une juste rémunération des éleveurs », s’agacent les éleveurs allaitants, rappelant au passage que ces fameux États généraux « proposent une nouvelle construction de prix, plus transparente, basée sur les coûts de production ». Une nouvelle construction dont chacun attend encore la concrétisation… Et, on l’a déjà dit, en la matière, il y a urgence !
Le vrai enjeu…
« Nous demandons à ce que les enseignes ainsi que les autres acteurs de la filière bovine se responsabilisent suite aux conclusions des États généraux de l’Alimentation : en dehors des paroles et des communications, les actes doivent suivre dès aujourd’hui ! », mettent en garde les éleveurs de la section bovine. Pour eux, il est clair que « les acheteurs doivent tenir leurs engagements pris pour les négociations commerciales de cet hiver : la signature de la charte, qui prévoit une répartition équitable de la valeur au sein des filières agroalimentaires françaises, en novembre 2017 ».
Tiens, tiens… Chacun a en effet entendu les promesses et les belles paroles prononcées par le président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Agriculture aussi. Lors des États généraux de l’Alimentation, les bonnes intentions ont même fusées de toute part. On se croyait au pays des "bisounours", les producteurs allaient enfin gagner leur vie, vivre de leur métier… Chacun "s’aimait" au point de signer des chartes déontologiques, de prendre des engagements dont les agriculteurs attendent aujourd’hui la concrétisation… La grande distribution est apparue comme exemplaire, alors que même Michel-Édouard Leclerc finissait par signer, lui aussi, des engagements de juste répartition de la valeur au sein des filières… Depuis, les affaires ont repris (lire encadré ci-dessous).
Plus que jamais, « les éleveurs de bovin viande demandent expressément que les opérateurs et les distributeurs respectent enfin une logique de prix basée sur les coûts de production. Il en va de la pérennité de l’élevage sur notre département ! ».
On ne le répétera jamais trop : il y a urgence. Certains mouvements, certaines tendances franchissent des seuils qui les rendent alors irréversibles. C’est là le vrai enjeu pour l’élevage allaitant de nos régions, celui que d’exister encore demain…