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Consommation, Alimentation

Les enfants aiment « la marque »

Les marques connues influencent-elles les choix dès le plus jeune âge ?
Des chercheurs islandais ont proposé à des enfants de 3 à 6 ans
plusieurs produits alimentaires et boissons identiques : les uns sous
l’emballage d’une marque célèbre - qui possède à la fois une image "santé" et "divertissement"-, les autres sans aucune mention de
marque.
Par Publié par Cédric Michelin
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Un bon point pour le palais des enfants : la majorité des enfants ne s’est pas laissé duper et a trouvé que les produits avaient le même goût. Toutefois, 27 à 42 % des enfants (en fonction des produits) ont trouvé meilleurs les aliments et boissons présentés sous la marque qu’ils connaissaient. Pour les auteurs de l’étude, les marques populaires mériteraient d’être utilisées pour faire de l’éducation à la santé et promouvoir des produits sains. Un léger vent d’optimisme face à la tempête du marketing en faveur du gras-sucré-salé…
Public Health Nutrition, volume 13, n° 12, p. 2064-2067.

Des probiotiques contre l’allergie ?


Les probiotiques suscitent des recherches actives dans de nombreux domaines de la pathologie humaine. Une étude a été menée chez plus de 400 femmes enceintes non sélectionnées. Du début de la grossesse jusqu’à 3 mois après la naissance (et pendant l’allaitement) de leur enfant, certaines d’entre elles ont consommé un lait fermenté avec trois probiotiques potentiellement actifs contre l’allergie. Les autres ont reçu un placebo. Le statut des enfants vis-à-vis de l’allergie a été évalué à l’âge de 2 ans : chez ceux dont la mère avait bénéficié du lait fermenté aux probiotiques, on a observé deux fois moins de cas de dermatite atopique. On n’a pas noté d’effet sur les autres manifestations allergiques : asthme, rhinite, conjonctivite… Mais ce n’est sans doute qu’un début !
British Journal of Dermatology, volume 163, n° 3, p. 616-623.

Les jeunes Chinois entre sous-nutrition et obésité


Des chercheurs ont étudié l’indice de masse corporelle (IMC) et les courbes de croissance dans un échantillon national représentatif de plus de 230.000 jeunes Chinois âgés de 7 à 18 ans. Ils ont comparé les données recueillies aux valeurs moyennes de référence de l’Organisation mondiale de la santé et à celles des centres américains de contrôle et de prévention des maladies. Chez les garçons chinois de 7 à 12 ans, on observe beaucoup plus d’IMC bas et d’IMC élevés. Chez les garçons de 15-18 ans et chez les filles, le pourcentage d’IMC faibles est notablement plus élevé. Les chercheurs soulignent la concomitance d’un niveau élevé de sous-nutrition et d’une augmentation des taux d’obésité en Chine.
Public Health Nutrition, volume 13, n° 12, p. 1990-1996.