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SNIA

Les fabricants d’aliments revendiquent leur contribution

Si l’année 2016 a été particulièrement sombre pour l’industrie de l’alimentation animale en volume (-800000 t), le SNIA réuni en congrès à Arras le 19 mai revendique le rôle de ses adhérents dans les filières animales comme co-constructeurs de valeur.

Par Publié par Cédric Michelin
Les fabricants d’aliments revendiquent leur contribution

« L’alimentation des animaux pour un élevage est un investissement. Un investissement qui rapporte, pas un coût. Je pense même que c’est l’investissement le plus rentable pour l’élevage » estime François Cholat, le président du Syndicat national des industriels de la nutrition animale (SNIA) qui concluait l’AG du syndicat des fabricants des aliments pour animaux privés à Arras, le 19 mai. « Nous devons regarder vers la création de valeur, ne pas raisonner en contraintes mais en opportunités de marché ». Il n’est pas pour autant question d’effacer l’année 2016, réellement difficile avec une production totale de 20,4 Mt en baisse de 3,7 % sur 2015, soit une érosion de 12,6 % par rapport au plus haut du début des années 2000. L’an dernier, les fabricants d’aliments pour animaux (coopératives et privés confondus) ont perdu 800 000 t soit l’équivalent de la production de 11 usines moyennes. Si la filière porcine va mieux grâce à l’exportation vers la Chine, elle perd toutefois 3,8 % sur l’ensemble de l’année et la fabrication à la ferme des aliments s’est durablement installée dans le paysage. L’aviculture a de son côté particulièrement souffert de l’influenza aviaire avec -200 000 t directement liées à cette crise sans compter les impacts indirects, notamment sur l’exportation ce qui porte au total la perte de tonnage à 320 000 t. La situation devrait être identique voire pire en 2017. Enfin, la filière ruminant est entrée dans une lourde crise d’après quotas avec un volume d’aliments vaches laitières en baisse de 8 %. Pour autant, les fabricants poursuivent leur travail de fond pour faire mieux connaître et reconnaître leurs apports de valeurs aux filières. Duralim, lancé l’an dernier, est une démarche collective ouverte à tous les opérateurs qui entendent s’investir pour la durabilité de l’alimentation des animaux : il ne s’agit pas d’une nouvelle contrainte mais plutôt d’une dynamique. Oqualim de son côté construit depuis dix ans une garantie pour les filières sur la sécurité sanitaire avec plan de contrôle, certification et, depuis peu, un nouveau socle technique non OGM pour les filières qui désirent cette garantie, le STNO. « Sans les fabricants d’aliments pour animaux, nous n’aurions pas pu construire notre démarche Via Lacta » explique Sandrine Delory (directrice de la Prosperité fermière/ingrédia). Le cahier des charges lancé en avril dernier pour segmenter le marché des ingrédients sur lequel l’entreprise se positionne dans le trio mondial, repose sur trois critères : des vaches qui pâturent, qui sont sur paille l’hiver et dont l’alimentation est sans OGM. Pour François Cholat, les fabricants contribuent à élaborer des solutions quels que soient les segments, car il faut nourrir les hommes matin, midi et soir, la semaine comme le week-end : « qualité du lait, de la viande, des œufs, segmentation des marchés, performance. Ce que les filières qualité ont réussi à faire avec les fabricants d’aliments autour de la table est reproductible pour d’autres filières ».

Les fabricants d’aliments revendiquent leur contribution

Les fabricants d’aliments revendiquent leur contribution

« L’alimentation des animaux pour un élevage est un investissement. Un investissement qui rapporte, pas un coût. Je pense même que c’est l’investissement le plus rentable pour l’élevage » estime François Cholat, le président du Syndicat national des industriels de la nutrition animale (SNIA) qui concluait l’AG du syndicat des fabricants des aliments pour animaux privés à Arras, le 19 mai. « Nous devons regarder vers la création de valeur, ne pas raisonner en contraintes mais en opportunités de marché ». Il n’est pas pour autant question d’effacer l’année 2016, réellement difficile avec une production totale de 20,4 Mt en baisse de 3,7 % sur 2015, soit une érosion de 12,6 % par rapport au plus haut du début des années 2000. L’an dernier, les fabricants d’aliments pour animaux (coopératives et privés confondus) ont perdu 800 000 t soit l’équivalent de la production de 11 usines moyennes. Si la filière porcine va mieux grâce à l’exportation vers la Chine, elle perd toutefois 3,8 % sur l’ensemble de l’année et la fabrication à la ferme des aliments s’est durablement installée dans le paysage. L’aviculture a de son côté particulièrement souffert de l’influenza aviaire avec -200 000 t directement liées à cette crise sans compter les impacts indirects, notamment sur l’exportation ce qui porte au total la perte de tonnage à 320 000 t. La situation devrait être identique voire pire en 2017. Enfin, la filière ruminant est entrée dans une lourde crise d’après quotas avec un volume d’aliments vaches laitières en baisse de 8 %. Pour autant, les fabricants poursuivent leur travail de fond pour faire mieux connaître et reconnaître leurs apports de valeurs aux filières. Duralim, lancé l’an dernier, est une démarche collective ouverte à tous les opérateurs qui entendent s’investir pour la durabilité de l’alimentation des animaux : il ne s’agit pas d’une nouvelle contrainte mais plutôt d’une dynamique. Oqualim de son côté construit depuis dix ans une garantie pour les filières sur la sécurité sanitaire avec plan de contrôle, certification et, depuis peu, un nouveau socle technique non OGM pour les filières qui désirent cette garantie, le STNO. « Sans les fabricants d’aliments pour animaux, nous n’aurions pas pu construire notre démarche Via Lacta » explique Sandrine Delory (directrice de la Prosperité fermière/ingrédia). Le cahier des charges lancé en avril dernier pour segmenter le marché des ingrédients sur lequel l’entreprise se positionne dans le trio mondial, repose sur trois critères : des vaches qui pâturent, qui sont sur paille l’hiver et dont l’alimentation est sans OGM. Pour François Cholat, les fabricants contribuent à élaborer des solutions quels que soient les segments, car il faut nourrir les hommes matin, midi et soir, la semaine comme le week-end : « qualité du lait, de la viande, des œufs, segmentation des marchés, performance. Ce que les filières qualité ont réussi à faire avec les fabricants d’aliments autour de la table est reproductible pour d’autres filières ».