Réussir ses plantations
Les fondamentaux revisités
Jeudi 7 novembre au Vinipôle de Davayé, près de 150 viticulteurs ont
révisé leur fondamentaux en matière de plantation viticole. Avec les
maladies du type esca très présentes en Bourgogne, une belle occasion de
faire une mise à jour des connaissances actuelles sur le sujet avec les
chambres d’agriculture de Bourgogne et la présence de matériel, avec la
FRCuma de Bourgogne entre autres.
révisé leur fondamentaux en matière de plantation viticole. Avec les
maladies du type esca très présentes en Bourgogne, une belle occasion de
faire une mise à jour des connaissances actuelles sur le sujet avec les
chambres d’agriculture de Bourgogne et la présence de matériel, avec la
FRCuma de Bourgogne entre autres.
En rajoutant les étudiants du lycée viticole voisin, c’est près de 200 personnes qui ont participé tout au long de la journée sur des ateliers pratiques et théoriques. L’occasion de poser en direct toutes les questions aux spécialistes.
La présence de pépiniéristes était également à noter, permettant d’apprécier l’exigence de leur travail pour obtenir un des plants sains avec traçabilité.
De la chambre d’agriculture de Bourgogne, Claire Grosjean et Guillaume Morvan, pour celle de l’Yonne, faisaient une synthèse des 23 essais menés dans la région depuis 2008 sur l’optimisation des repiquages. Avec la problématique croissante des pieds morts (esca…) et la nécessité de maintenir le potentiel de production, ces essais sur les remplacements de manquants recherchent le(s) meilleur(s) itinéraire(s) de remplacement de manquants en optimisant le taux de reprise, tout en essayant de minimiser le délai d’entrée en production et les effets secondaires indésirables. Ont donc été testées ou comparées : les greffes anglaise/oméga « sans différence notable » ; la fertilisation (terreau, tablettes d’engrais) n’entraînant « pas d’amélioration du développement dans la majorité des cas » ; la stimulation du système racinaire (stimulant, mycorhizes, longueur de racines) aux efficacités variées...
Technicien à la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire, Jocelyn Dureuil revenait sur les fondamentaux pour réussir ses plantations et tordait le cou à certaines idées : « la pince plantoir a un réel intérêt en complantation avec des racines allant jusqu’à 5 cm de longueur. D’ailleurs, il ne faut jamais stocker des plants achetés en sac au soleil. Si possible, mieux vaut même les réhydrater 24 h avant plantation et le petit plus, est de rafraîchir les racines à ce moment. Surtout, pas d’engrais directement dans les trous car cela libère trop rapidement de l’azote. La pastille se met donc à coté ». Préconisant de faire des analyses de terres avant chaque nouvelle plantation déclarée, il conseillait néanmoins de ne pas trop tenir compte du critère IPC, définissant le pouvoir chlorosant des sols, car « cela ne marche pas en Bourgogne en raison des valeurs de fer » présents dans le vignoble. Le choix du porte greffe est également stratégique et peut se faire avec l’outil en ligne “plant grappe”.
Dans tous les cas, « une plantation est un investissement coûteux qui s’amortit mais qui surtout n’est pas cher au regard des frais lorsque l’on doit recommencer à planter si cela n’a pas pris ».
La présence de pépiniéristes était également à noter, permettant d’apprécier l’exigence de leur travail pour obtenir un des plants sains avec traçabilité.
De la chambre d’agriculture de Bourgogne, Claire Grosjean et Guillaume Morvan, pour celle de l’Yonne, faisaient une synthèse des 23 essais menés dans la région depuis 2008 sur l’optimisation des repiquages. Avec la problématique croissante des pieds morts (esca…) et la nécessité de maintenir le potentiel de production, ces essais sur les remplacements de manquants recherchent le(s) meilleur(s) itinéraire(s) de remplacement de manquants en optimisant le taux de reprise, tout en essayant de minimiser le délai d’entrée en production et les effets secondaires indésirables. Ont donc été testées ou comparées : les greffes anglaise/oméga « sans différence notable » ; la fertilisation (terreau, tablettes d’engrais) n’entraînant « pas d’amélioration du développement dans la majorité des cas » ; la stimulation du système racinaire (stimulant, mycorhizes, longueur de racines) aux efficacités variées...
Technicien à la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire, Jocelyn Dureuil revenait sur les fondamentaux pour réussir ses plantations et tordait le cou à certaines idées : « la pince plantoir a un réel intérêt en complantation avec des racines allant jusqu’à 5 cm de longueur. D’ailleurs, il ne faut jamais stocker des plants achetés en sac au soleil. Si possible, mieux vaut même les réhydrater 24 h avant plantation et le petit plus, est de rafraîchir les racines à ce moment. Surtout, pas d’engrais directement dans les trous car cela libère trop rapidement de l’azote. La pastille se met donc à coté ». Préconisant de faire des analyses de terres avant chaque nouvelle plantation déclarée, il conseillait néanmoins de ne pas trop tenir compte du critère IPC, définissant le pouvoir chlorosant des sols, car « cela ne marche pas en Bourgogne en raison des valeurs de fer » présents dans le vignoble. Le choix du porte greffe est également stratégique et peut se faire avec l’outil en ligne “plant grappe”.
Dans tous les cas, « une plantation est un investissement coûteux qui s’amortit mais qui surtout n’est pas cher au regard des frais lorsque l’on doit recommencer à planter si cela n’a pas pris ».
