Les installations se "Pass" bien avec Groupama
Saône-et-Loire (FDCL71) organisait sa journée "Pass’installation". Dans
le département, ce sont 92 nouveaux jeunes agriculteurs qui vont
bénéficier d’un accompagnement de proximité de la part de l’assureur. Un
accompagnement allant de la prévention aux risques sur l’exploitation –
pour les biens et les personnes - jusqu’à des réductions de
cotisations.
Les « parrains » de l’assurance
Sur les 92 dossiers d’aide à l’installation proposée par Groupama, ils étaient 85 à être venus à Boyer jeudi dernier. Un quasi sans faute qui est le fruit des liens de proximité bâti autour des 45 référents locaux, ces agriculteurs élus qui sont « à proximité » sur le terrain. Autant de « parrains » qui interviennent au quotidien et lors des coups durs. Comme le résumait Damien Jeunon, cultivateur à Verjux en charge de l’animation du réseau de ces bénévoles, l’intérêt est d’avoir une « complémentarité entre les élus et les près de 2.000 salariés de Groupama pour une meilleure vision » de la réalité du terrain. Chef des ventes, Isabelle Berthelard en profitait justement pour présenter, sur la scène du Greuze Folies, les 17 chargés de clientèle en Saône-et-Loire. Sans oublier dans l’ombre, l’équipe de télé-conseillés basés à Mâcon - et « non délocalisés » - pour une meilleure qualité de service et promouvoir les emplois locaux. Dernier moyen d’entrer en contact 24/7, l’espace client web sur le site Groupama.fr « pour suivre vos contrats d’assurance et notamment les remboursements santés ». Idem via les applications pour smartphones (et tablettes) qui ne font pas oublier le bon vieux numéro de téléphone en cas de sinistre. « Le premier réflex avant même d’appeler un dépanneur », conseillait-elle.
Prévenir plutôt que…
Mais le travail d’un assureur commence bien avant, bien en amont. « Les caisses locales organisent régulièrement des réunions d’information sur les incendies, sur les accidents domestiques ou pour effectuer des vérifications d’extincteurs » listait Damien. Des référents locaux qui se mobilisent de plus en plus pour faire également des démonstrations techniques, comme avec des caméras thermiques permettant de repérer des points chauds, dans tous les sens du terme. Dernière nouveauté en date, l’envoi de SMS au moment des foins pour rappeler à tous d’être vigilant sur ce point.
Groupama a identifié les trois risques « majeurs » en agriculture : l’incendie, les vols sur les exploitations « en recrudescence » et enfin la prévention de la personne « qu’on a tendance à oublier ! ». Pourtant, « vous êtes l’acteur principal et si il vous arrive un problème, vous pouvez aussi perdre votre bien », insistaient tous les intervenants. Partenaire de Groupama via un contrat Groupe, le Service de remplacement 71 peut permettre de « palier à l’absence », indiquait Laurence Riegel, son animatrice.
Manque d’équipement
En Saône-et-Loire, « dans 90 % des visites de 2014 auprès des jeunes installés, on retrouve un manque d’extincteurs, des problèmes au niveau des tableaux électriques et dans les maisons d’habitation, des inserts mal installés », remarquait Marcel Douai. Des chiffres qui lui faisaient froid dans le dos alors que la moitié des jeunes chez Groupama n’utilise pas les 100 € en bon d’achat à valoir sur le catalogue (Sarpa) pour commander des outils de prévention comme des extincteurs la première année. « On n’en a pourtant jamais assez. Il faut le raisonner dans vos investissements. Sachez que toute votre énergie peut être mis en cendre », comme en témoignait en vidéo un exploitant ayant subi un incendie en raison de l’absence d’un coupe-circuit sur son tracteur. « Pour une fois qu’un assureur vous fait un cadeau, il faut le prendre ! », concluait le président-délégué de la Fédération. En moyenne, il faut 1.000 cotisations pour payer un seul incendie, apprenaient les jeunes après avoir jouer à un quizz interactif et s’être vu remis des lots après tirage au sort.
Car la journée s’est résolument déroulée dans une bonne ambiance comme le prouvait l’assemblée qui restait ensemble au déjeuner. Un bon moyen aussi de poursuivre les échanges. Comme le disait le président de la Fédération des caisses locales Groupama, « vous êtes 92 jeunes aujourd’hui - et moins jeunes -, hommes et femmes, a vous installer et avoir le courage de reprendre le flambeau de cette grande famille, ce qui constitue une belle satisfaction », saluait Luc Chevalier.
Des solutions au quotidien
Deux agriculteurs de Savigny-en-Revermont, Marion Coulon et Anton Andermatt présentaient le dispositif Pass’installation et ses « 5 ans, 5 avantages ». Marion Coulon est une jeune femme pleine d’énergie, « double active », avec un emploi à temps plein à l’extérieur de l’exploitation en plus donc de la production de lait et de céréales. « Et trois enfants. Un vrai choix de vie », souriait-elle, visiblement heureuse. Si ce n’est pas le premier avantage mis en avant par Groupama, le Pass’installation lui donne droit à 7 jours « offerts » de service de remplacement. Et comme pour elle, les jeunes mamans bénéficient de 8 jours supplémentaires. Bien mérités.
Le premier avantage est en réalité 110 % de réduction sur les cotisations privées et professionnelles, échelonnés sur 5 ans (hors assurance aléas climatiques), avec -40 % la 1ère année et dégressif les quatre années suivantes (30 % ; 20 % ; 10 % ; 10 %).
Troisièmement, 200 € sont versés automatique à l’ouverture d’un contrat Agri Retraite ou d’un Compte Epargne Professionnel. Sans oublier en quatrième avantage, 100 € en bon d’achat prévention à valoir sur le catalogue de la Spara. Enfin, dernier avantage et pas des moindre, un diagnostic prévention de l’exploitation est offert. Les visites commencent par les installations électriques (30 % des accidents), « le point sensible mais pas le seul » avec le stockage des fourrages « pouvant être aggravé par la proximité d’engrais ou de tracteurs surtout non équipés de coupe batterie », résumait Isabelle Berthelier. De nombreux moyens existent pour protéger exploitation : parafoudre sur tableau électrique, extincteur spécifique, bouche à incendie à proximité du stockage fourrage, placard de stockage phyto… A noter que certaines caisses locales Groupama mettent à disposition des adhérents des sondes à fourrages.
Bref, un seul conseil « ne pas hésiter à se renseigner » car de nombreuses solutions, « souvent très simples », existent à commencer par changer certaines habitudes au quotidien, concluait Anton.