Les micro-peptides, nouveaux leviers pour booster la croissance des plantes
La connaissance des cycles végétatifs des plantes et de leur métabolisme ont permis d’isoler des micro-peptides naturels. Ce sont des facteurs de croissance. Ils stimulent la germination et le développement des plantes.

Les intrants facilitent la croissance des plantes si les conditions agronomiques sont favorables, rien de plus. La bio-stimulation booste leur croissance même lorsque leur environnement n’est pas approprié. Auparavant, cette technologie recouvrait uniquement des pratiques agricoles empiriques, parfois incongrues. Le varech, par exemple, était épandu pour accélérer la croissance des cultures de pommes de terre primeurs. Dorénavant, la bio-stimulation relève d’abord de la microbiologie.
Micro-peptides ignorés et pourtant essentiels
L’entreprise toulousaine MicroPep produit des biostimulants et des herbicides naturels permettant de réguler le métabolisme des plantes. Ils contiennent des micro-peptides, autrement dit des petites protéines composées d’une cinquantaine d’acides aminés (contre plusieurs milliers pour les macro-protéines). Isolés en laboratoires dans le cadre de travaux de recherche, ils ont tous une fonction spécifique. Par exemple, certains micro-peptides favorisent la germination des grains de maïs-semence même à des températures basses. Les plantes se développent alors plus rapidement dès le mois de mars puis elles s’enracinent plus facilement pour faire face aux fortes chaleurs. En conséquence, les épis pourraient alors être récoltés juste à la sortie de l’été, quand les terrains restent praticables.
Prochainement, l’enrobage des fèves de soja d’une poudre contenant un autre micro-peptide spécifique, déjà testé en laboratoire, stimulera la symbiose bactérienne de la plante cultivée au niveau des racines. En captant plus rapidement l’azote atmosphérique, le végétal croîtra facilement et le rendement en fèves sera meilleur. Depuis que le rôle des micro-peptides des plantes a été découvert, un nouveau pool de recherche fondamentale et appliquée se développe. Mais dès qu’un processus est maitrisé, la fabrication au stade industriel des biostimulants isolés est enclenchée, tant les enjeux économiques sont importants. On devine aisément que ces micro-peptides, accélérateurs ou inhibiteurs naturels de croissance, réduiront au final l’emploi d’engrais et de produits phytosanitaires, mais la gamme de micro-peptides disponibles doit être étoffée et la fonction de chacun d’eux bien identifiée.
Les micro-peptides, nouveaux leviers pour booster la croissance des plantes

Les intrants facilitent la croissance des plantes si les conditions agronomiques sont favorables, rien de plus. La bio-stimulation booste leur croissance même lorsque leur environnement n’est pas approprié. Auparavant, cette technologie recouvrait uniquement des pratiques agricoles empiriques, parfois incongrues. Le varech, par exemple, était épandu pour accélérer la croissance des cultures de pommes de terre primeurs. Dorénavant, la bio-stimulation relève d’abord de la microbiologie.
Micro-peptides ignorés et pourtant essentiels
L’entreprise toulousaine MicroPep produit des biostimulants et des herbicides naturels permettant de réguler le métabolisme des plantes. Ils contiennent des micro-peptides, autrement dit des petites protéines composées d’une cinquantaine d’acides aminés (contre plusieurs milliers pour les macro-protéines). Isolés en laboratoires dans le cadre de travaux de recherche, ils ont tous une fonction spécifique. Par exemple, certains micro-peptides favorisent la germination des grains de maïs-semence même à des températures basses. Les plantes se développent alors plus rapidement dès le mois de mars puis elles s’enracinent plus facilement pour faire face aux fortes chaleurs. En conséquence, les épis pourraient alors être récoltés juste à la sortie de l’été, quand les terrains restent praticables.
Prochainement, l’enrobage des fèves de soja d’une poudre contenant un autre micro-peptide spécifique, déjà testé en laboratoire, stimulera la symbiose bactérienne de la plante cultivée au niveau des racines. En captant plus rapidement l’azote atmosphérique, le végétal croîtra facilement et le rendement en fèves sera meilleur. Depuis que le rôle des micro-peptides des plantes a été découvert, un nouveau pool de recherche fondamentale et appliquée se développe. Mais dès qu’un processus est maitrisé, la fabrication au stade industriel des biostimulants isolés est enclenchée, tant les enjeux économiques sont importants. On devine aisément que ces micro-peptides, accélérateurs ou inhibiteurs naturels de croissance, réduiront au final l’emploi d’engrais et de produits phytosanitaires, mais la gamme de micro-peptides disponibles doit être étoffée et la fonction de chacun d’eux bien identifiée.