Les négociations dans l’impasse
revalorisation du prix du lait de 25 euros pour 1.000 litres dès le mois
d’avril, certaines grandes surfaces rechignent à appliquer la
recommandation du Gouvernement.
L’ultimatum des producteurs
Lors de son assemblée générale, le 18 avril à Paris, la Fédération nationale des coopératives laitières (FNCL) s’est également montrée favorable à une revalorisation des prix du lait à la production. Elle souhaite même aller plus loin en revendiquant une revalorisation de ses tarifs supérieure pour tenir compte de l’augmentation de ses coûts de production. La FNCL n’a pas du mal à démontrer que l’inflation des produits laitiers s’est limitée à 0,2 % entre fin mars 2012 et fin mars 2013 contre 2,4 % pour l’ensemble des produits alimentaires et que les grandes surfaces ont conservé leurs marges. En attendant, la FNSEA, les Jeunes agriculteurs attendent « des résultats » d’ici la fin de la semaine. La Fédération nationale des producteurs de lait « l’exige ». Pour les syndicats, l’annonce du Premier ministre constitue « une première étape » qui a été acquise grâce à la mobilisation et aux actions syndicales des producteurs de lait, tout particulièrement le 12 avril. Transformateurs et distributeurs « ont désormais une semaine pour mettre en œuvre les conclusions du médiateur » et « pour finaliser ces hausses qui doivent s’appliquer dès le paiement de la collecte du mois d’avril » estiment les syndicats.
Prix du lait : les indicateurs de mai
Le CNIEL vient de communiquer les indicateurs mensuels pour le mois de mai. Les éléments d’évolution du prix pour le mois de mai sont les suivants :
- l’indicateur F1 du second trimestre s’établit à : +0,2 %
- la valorisation beurre poudre sur le second trimestre 2013 s’établit à 318,77 €/1.000 l
Le tableau récapitule le couloir de prix entre prix Français et Allemands.
Le prix français de février correspond au prix communiqué par FranceAgriMer qui a tenu à apporter une précision importante : « il s’agit du prix payé aux producteurs au cours du mois et pouvant inclure, le cas échéant, des avances. » L’impact de la saisonnalité n’a pas été pris en compte dans le prix français, compte tenu des approches différentes des acteurs économiques.
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