Inondations en Bourgogne
Les prairies et l'élevage fragilisés
L’élevage a été particulièrement touché par les inondations dans le
département de l’Yonne, indique-t-on localement de source
professionnelle. « Autant les cultures sont assurables, autant les assurances ne couvrent pas les dégâts sur l’herbe qui est sur pied », a souligné, le 7 mai, Francis Letellier, président de la FDSEA du département.
département de l’Yonne, indique-t-on localement de source
professionnelle. « Autant les cultures sont assurables, autant les assurances ne couvrent pas les dégâts sur l’herbe qui est sur pied », a souligné, le 7 mai, Francis Letellier, président de la FDSEA du département.
Dans les zones les plus touchées, qui sont les vallées de l'Armançon et du Serein, deux affluents de l’Yonne, les éleveurs de ruminants voient leur première coupe d’herbe compromise, et devront attendre fin juin pour la suivante. Entre-temps ils devront acheter des aliments composés. L’état des cultures dans ces zones de l’Yonne ainsi qu’en Côte-d’Or est très incertain, note par ailleurs la chambre d’agriculture de Bourgogne. Des semis de maïs et de tournesol, à peine réalisés, devront être refaits, la jeune plante étant en état d’anoxie (asphyxie sous l’eau). Les colzas, quant à eux, ont subi un stress en pleine floraison. L’excès de pluie en Côte-d’Or a entraîné des crues en aval, dans l’Yonne. En Côte-d’Or il est tombé, à la station de Dijon-Longvic, 60 mm de pluie les 26 et 27 avril, alors qu’il tombe 58 mm en moyenne pour tout le mois ; et il est tombé 55 mm de pluie les 2 et 3 mai, alors que la moyenne des pluies en mai est de 86 mm dans cette zone.
