Accès au contenu
Qualité des peaux

Les professionnels du cuir demandent des efforts

Les industriels de la filière française du cuir - désormais recentrés sur le haut de gamme - ont demandé le 12 avril aux éleveurs des efforts supplémentaires, en matière de vaccins et de soins, pour protéger la peau de leurs bêtes et obtenir ensuite un cuir de première qualité. « Il faut sécuriser l’approvisionnement et améliorer la qualité de la matière première », selon le président du Conseil national du cuir, à l’occasion de la publication d’un livre blanc sur le secteur. Pour Jean-Christophe Muller, le président de la Fédération française de la tannerie-mégisserie, « nous sommes obligés de tirer vers le haut la qualité des peaux pour continuer à approvisionner nos clients du secteur du luxe », secteur sur lequel sont positionnées les dix-neuf tanneries (qui traitent les peaux des grands animaux tels les bovins) et les trente-et-une mégisseries (pour les peaux des petits animaux comme les caprins, les reptiles...) actives en France. La vaccination des veaux contre la teigne, la généralisation des traitements contre les poux et une sensibilisation des éleveurs à la prévention des griffures qui abîment les peaux, ainsi que des précautions au moment du transport et de la dépouille à l’abattoir, permettraient « de porter le pourcentage de peaux de premier choix de moins de 10 à 30 % environ », selon le livre blanc de la filière cuir. Reste que les éleveurs ne touchent pas une centime de ce qui constitue le cinquième quartier. Reste donc à les motiver… !

123106--cuir.jpg