Les secrets du village
des cyclistes qui vont sillonner pendant près d’un mois les routes de
France, et des pays voisins, c’est aussi la caravane, mais c’est encore
le village du Tour. Rencontre avec son coordinateur pour découvrir cet
aspect plus confidentiel du Tour.
De très lourdes contraintes
L’objectif est de passer un bon moment tout en respectant les lieux, les gens. « Nous sommes des locataires. Rien ne nous appartient » ne cesse de répéter Christian Prudhomme, le directeur du Tour, à ses équipes. Le village doit être fonctionnel trois heures avant le départ du Tour. Cédric y arrive donc à 6 heures du matin, soit six heures avant le départ de la course. Il ne le quitte qu’à 13 heures, une fois la course partie. Un régisseur veille ensuite au transport du matériel d’une étape à l’autre. Cédric fait remarquer qu’implanter un tel village au cœur des villes représente de très lourdes contraintes. Il faut accueillir avec toutes les conditions de confort et d’hygiène 2000 personnes qui doivent déguster des produits frais même quand il fait 30°. « Nous sommes autonomes », dit fièrement Cédric, « sauf sur deux points : la fourniture d’eau, et la gestion des déchets ».
Le capital sympathie
« Ce qui est important », dit Cédric, « c’est la première impression. Il faut veiller à dire bonjour au maire de la ville qui accueille le départ du Tour, tout comme il faudra veiller à lui dire au revoir. Puis il ajoute : « On a beaucoup travaillé en interne sur la notion de proximité. On a donc des musiciens, des vieux vélos, des véhicules de la caravane publicitaire, des anciens champions qui sont présents ». Cette année, comme nouvelle animation ASO a recruté un équilibriste qui fera du vélo à 3 m50 de hauteur. « Depuis 2003, on est dans le côté rétro du Tour, mais nous voulons aussi montrer que le vélo est un sport d’avenir ». L’idée est de permettre à chaque génération de repartir avec un souvenir.
Le village du Tour c’est :
- 53 pavillons
- une cinquantaine de prestataires
- une zone technique peu accessible aux invités
- des groupes électrogènes
- des écrans géants
- un service de restauration
- 3500 m² au sol
Le concours « le Tour toujours »
Depuis plusieurs années, la FNSEA, à l’occasion du Tour de France a lancé un concours : « le Tour toujours ».Il s’agit de réaliser sur un thème fixé à l’avance un très grand visuel dans les champs, susceptible d’être repris par les cameramen des hélicos du Tour. Cette année, il s’agit de créer un visuel en forme de sourire sur le thème de la fourche à la fourchette.15 FDSEA issues de départements situés sur le passage du Tour ainsi que pour la Suisse, la Chambre d’agriculture et les jeunes agriculteurs du Jura se sont portés candidats.
Les 16 participants
Etape Orchies – Boulogne- sur- Mer le 3 juillet
FDSEA du Pas de Calais
Etape Abbeville – Rouen le 4 juillet
USA de Seine maritime
Etape Rouen – Saint- Quentin le 5 juillet
FDSEA de l’Oise
FDSEA de la Somme
Etape Epernay - Metz le 6 juillet
FDSEA de la Meuse
FDSEA de la Moselle
Etape Tomblaine – La Planche des Belles Filles le 7 juillet
FDSEA des Vosges
FDSEA de la Haute Saône
Etape Belfort-Porrentruy le 8 juillet
FDSEA du Doubs
Chambre d’agriculture et Jeunes agriculteurs jurassiens pour la Suisse
Etape Arc- et - Senans – Besançon le 9 juillet
FDSEA du Doubs
Etape Mâcon-Bellegarde- sur- Valserine le 11 juillet
FDSEA de l’Ain
Etape Saint- Jean- de- Maurienne – Annonay Davézieux le 13 juillet
FDSEA de l’Ardèche
Etape Samatan - Pau le 16 juillet
FDSEA du Gers
Etape Pau - Bagnères de Luchon le 18 juillet
FDSEA des Hautes Pyrénées
Bonneval-Chartres le 21 juillet
FDSEA de l’Eure et Loir
Pour plus d’informations : fnsea.fr