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Tour de France

Les secrets du village

Le Tour de France qui démarre le 30 juin en Belgique, c’est avant tout
des cyclistes qui vont sillonner pendant près d’un mois les routes de
France, et des pays voisins, c’est aussi la caravane, mais c’est encore
le village du Tour. Rencontre avec son coordinateur pour découvrir cet
aspect plus confidentiel du Tour.
Par Publié par Cédric Michelin
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Cédric Marsault est salarié d’Amaury Sport Organisation (ASO)) et coordinateur du « Village du Tour » au sein de l’organisation du Tour de France. Il rappelle : « Le village du tour a été créé en 1988 pour permettre « aux suiveurs », c'est-à-dire, aux gens de l’organisation et aux coureurs de partir du bon pied. Progressivement, on a proposé un accès aux partenaires du Tour ». Les coureurs peuvent toujours y venir mais Cédric avoue qu’ils le font de moins en moins. Il faut dire que le confort de leur bus s’est nettement amélioré pour ne pas éprouver le besoin de fréquenter le village. Ce dernier est donc devenu un lieu d’accueil de la presse, des élus locaux, et du public. Mais pas de n’importe quel public. Il s’agit des invités de tous les partenaires et de l’organisation du Tour et des VIP. Depuis trois ans, les gens qui viennent au village vivent une expérience « Tour de France ». En 2010, en effet, ASO avec la Direction du cyclisme, décide de revoir l’identité de ce village. On le redessine. On y ajoute du confort pour les invités. On y créé un clin d’œil aux coureurs qui ont marqué la grande boucle. Car « Il ne faut pas oublier que le Tour c’est avant tout 200 personnes qui font du vélo » note Cédric. ASO essaye de créer une atmosphère que les gens attendent. Les maîtres-mots sont convivialité et proximité. On revoit donc l’allure générale de ce village. On souhaite qu’il soit l’occasion de mettre en avant des repères du cyclisme. On décide d’y mettre en place des animations en relation avec l’utilisation de la bicyclette. On fait appel à des artistes de rue pour aller au contact des visiteurs. Les organisateurs veulent aussi y créer un marché pour que les visiteurs puissent y manger des fruits et du saucisson. Le vœu d’ASO est que ce village puisse vraiment être implanté au cœur des villes. Il faut donc que la structure choisie permette un peu de souplesse dans l’installation.


De très lourdes contraintes




L’objectif est de passer un bon moment tout en respectant les lieux, les gens. « Nous sommes des locataires. Rien ne nous appartient » ne cesse de répéter Christian Prudhomme, le directeur du Tour, à ses équipes. Le village doit être fonctionnel trois heures avant le départ du Tour. Cédric y arrive donc à 6 heures du matin, soit six heures avant le départ de la course. Il ne le quitte qu’à 13 heures, une fois la course partie. Un régisseur veille ensuite au transport du matériel d’une étape à l’autre. Cédric fait remarquer qu’implanter un tel village au cœur des villes représente de très lourdes contraintes. Il faut accueillir avec toutes les conditions de confort et d’hygiène 2000 personnes qui doivent déguster des produits frais même quand il fait 30°. « Nous sommes autonomes », dit fièrement Cédric, « sauf sur deux points : la fourniture d’eau, et la gestion des déchets ».


Le capital sympathie




« Ce qui est important », dit Cédric, « c’est la première impression. Il faut veiller à dire bonjour au maire de la ville qui accueille le départ du Tour, tout comme il faudra veiller à lui dire au revoir. Puis il ajoute : « On a beaucoup travaillé en interne sur la notion de proximité. On a donc des musiciens, des vieux vélos, des véhicules de la caravane publicitaire, des anciens champions qui sont présents ». Cette année, comme nouvelle animation ASO a recruté un équilibriste qui fera du vélo à 3 m50 de hauteur. « Depuis 2003, on est dans le côté rétro du Tour, mais nous voulons aussi montrer que le vélo est un sport d’avenir ». L’idée est de permettre à chaque génération de repartir avec un souvenir.




Le village du Tour c’est :




- 53 pavillons

- une cinquantaine de prestataires

- une zone technique peu accessible aux invités

- des groupes électrogènes

- des écrans géants

- un service de restauration

- 3500 m² au sol





Le concours « le Tour toujours »




Depuis plusieurs années, la FNSEA, à l’occasion du Tour de France a lancé un concours : « le Tour toujours ».Il s’agit de réaliser sur un thème fixé à l’avance un très grand visuel dans les champs, susceptible d’être repris par les cameramen des hélicos du Tour. Cette année, il s’agit de créer un visuel en forme de sourire sur le thème de la fourche à la fourchette.15 FDSEA issues de départements situés sur le passage du Tour ainsi que pour la Suisse, la Chambre d’agriculture et les jeunes agriculteurs du Jura se sont portés candidats.





Les 16 participants




Etape Orchies – Boulogne- sur- Mer le 3 juillet

FDSEA du Pas de Calais

Etape Abbeville – Rouen le 4 juillet

USA de Seine maritime

Etape Rouen – Saint- Quentin le 5 juillet

FDSEA de l’Oise

FDSEA de la Somme

Etape Epernay - Metz le 6 juillet

FDSEA de la Meuse

FDSEA de la Moselle

Etape Tomblaine – La Planche des Belles Filles le 7 juillet

FDSEA des Vosges

FDSEA de la Haute Saône

Etape Belfort-Porrentruy le 8 juillet

FDSEA du Doubs

Chambre d’agriculture et Jeunes agriculteurs jurassiens pour la Suisse

Etape Arc- et - Senans – Besançon le 9 juillet

FDSEA du Doubs

Etape Mâcon-Bellegarde- sur- Valserine le 11 juillet

FDSEA de l’Ain

Etape Saint- Jean- de- Maurienne – Annonay Davézieux le 13 juillet

FDSEA de l’Ardèche

Etape Samatan - Pau le 16 juillet

FDSEA du Gers

Etape Pau - Bagnères de Luchon le 18 juillet

FDSEA des Hautes Pyrénées

Bonneval-Chartres le 21 juillet

FDSEA de l’Eure et Loir



Pour plus d’informations : fnsea.fr


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