Reprise du Groupe Doux
Les syndicats dénoncent le « massacre »
Les syndicats ont immédiatement crié au « massacre » pour FO, et, pour
la CGT, au grand « dépeçage » d'un groupe volailler qui compte au total
plus de 4 000 salariés.
la CGT, au grand « dépeçage » d'un groupe volailler qui compte au total
plus de 4 000 salariés.
« Les LDC, Duc et autres font (...) leur marché pour s'accaparer ce qui les intéresse dans leur recherche de profits immédiats », a estimé la CGT. Pour la déléguée centrale FO de Doux, Nadine Hourmant, « on ne prend pas en considération le volet social, tout ce qui intéresse les repreneurs, c'est les sites, même parmi ceux qui sont repris il y aura des licenciements, des plans de sauvegarde de l'emploi », a-t-elle regretté. Le groupe Doux a pour sa part salué les « fortes marques d'intérêt » pour les sites concernés, tout en espérant que « les offres pourront être améliorées dans les prochains jours, notamment sur le volet social », a commenté un porte-parole. À Blancafort (Cher), l'absence d'offre a fait l'effet d'une douche froide. « Nous sommes les grands délaissés de la filière », a déploré Françoise Lavisse, déléguée syndicale CFTC. « Aujourd'hui, j'ai beaucoup de mépris pour Charles Doux, qui a toujours privilégié l'export et le surgelé en raison de l'argent que lui donnait Bruxelles ».