Les toiles lumineuses de Sandrine Gay
Depuis toujours, Sandrine Gay n’hésite pas à mettre un coup de canif dans la grisaille ambiante. Une (bonne) humeur qu’elle aime partager entre ses cours et sa peinture pleine de couleurs et de lumières.

Un grand sourire, une passion dévorante pour la peinture et un enthousiasme contagieux. C’est de cette manière que l'on pourrait résumer Sandrine Gay. Originaire de Montchanin, elle a, au sens noble du terme, une âme d’artiste. « Je dessine depuis toujours. C’est quelque chose qui est ancré au plus profond de moi ». A tel point qu’elle réalise sa toute première exposition à l’âge de seize ans !
L’art en toute simplicité
Même si elle passe, un temps, par la case bibliothécaire, elle ne perd jamais le fil de sa passion pour en faire sa vie. Passion qu’elle transmet, tout d’abord aux enfants dont le nombre montera jusqu’à 80 formés par an. Puis à tous les publics, dont les adultes, en créant sa propre école. « J’enseigne depuis vingt-six ans et je peins depuis trois décennies. J’ai certains élèves depuis vingt ans. L’un de mes élèves a 77 ans ». Prouvant que l’on peut être sérieuse sans se prendre au sérieux, Sandrine Gay enseigne à ses élèves un large éventail de techniques entre aquarelle, huile, pastelle… Et ce, sur différents supports. « J’adore transmettre un savoir, permettre aux gens de sortir des choses d’eux. Je m’adapte à chacun car chaque personne est différente. Cela se déroule dans une ambiance décontractée ». Une excellente occasion de faire partager non seulement ses connaissances mais aussi son expérience. « Je suis totalement autodidacte. Au départ, j’ai fait du figuratif, presque de la photo tellement c’était proche de la réalité. Puis je suis passé à la peinture au couteau* qui me correspond davantage ».
S’inspirer du quotidien
Comme beaucoup d’autres artistes, quel que soit le domaine d’évolution, Sandrine Gay puise son inspiration dans les scènes du quotidien qu’elle aime immortaliser et dupliquer ensuite, dans un nouveau paysage, sorti tout droit de son imagination. Elle capture une impression fugitive qu’elle s’atèle à retranscrire dans son atelier à Montchanin en jouant avec les couleurs et les lumières. « J’observe énormément. Je suis influencée par tout ce que je vois. Je varie beaucoup les sujets car je n’ai pas envie de m’ennuyer. Il y autant de travail de réflexion que de réalisation pour une toile. Je cogite parfois longuement avant de me lancer. Je réfléchis à la manière de travailler, à la situation, à la posture. J’aime les couleurs et je joue beaucoup avec la lumière ».
Un vachement beau succès
Dès lors, ses sujets sont multiples et variés. Cela va des animaux aux fleurs en passant par les intérieurs, les terrasses et autres scènes de vie. Avec un vrai succès remporté, notamment, par ses peintures de vaches. « Je me suis rendu compte que je voyais des vaches tous les jours. J’ai alors décidé de m’arrêter et je les ai observé. C’est un animal calme, paisible et puissant. Des qualités que j’avais envie de faire ressortir dans mes peintures. Et j’ai aussi pu découvrir la passion que certains éleveurs portaient à leurs animaux. C’est assez incroyable la demande que j’ai eu en terme de peintures de vaches. Et la plupart du temps, cette demande ne provient pas d’éleveurs. J’ai même vendu plusieurs grands formats. »
*Le couteau, sorte de truelle en acier souple, permet une peinture qui, par ses reliefs, accroche la lumière et apporte "vie" au tableau.
Les toiles lumineuses de Sandrine Gay

Un grand sourire, une passion dévorante pour la peinture et un enthousiasme contagieux. C’est de cette manière que l'on pourrait résumer Sandrine Gay. Originaire de Montchanin, elle a, au sens noble du terme, une âme d’artiste. « Je dessine depuis toujours. C’est quelque chose qui est ancré au plus profond de moi ». A tel point qu’elle réalise sa toute première exposition à l’âge de seize ans !
L’art en toute simplicité
Même si elle passe, un temps, par la case bibliothécaire, elle ne perd jamais le fil de sa passion pour en faire sa vie. Passion qu’elle transmet, tout d’abord aux enfants dont le nombre montera jusqu’à 80 formés par an. Puis à tous les publics, dont les adultes, en créant sa propre école. « J’enseigne depuis vingt-six ans et je peins depuis trois décennies. J’ai certains élèves depuis vingt ans. L’un de mes élèves a 77 ans ». Prouvant que l’on peut être sérieuse sans se prendre au sérieux, Sandrine Gay enseigne à ses élèves un large éventail de techniques entre aquarelle, huile, pastelle… Et ce, sur différents supports. « J’adore transmettre un savoir, permettre aux gens de sortir des choses d’eux. Je m’adapte à chacun car chaque personne est différente. Cela se déroule dans une ambiance décontractée ». Une excellente occasion de faire partager non seulement ses connaissances mais aussi son expérience. « Je suis totalement autodidacte. Au départ, j’ai fait du figuratif, presque de la photo tellement c’était proche de la réalité. Puis je suis passé à la peinture au couteau* qui me correspond davantage ».
S’inspirer du quotidien
Comme beaucoup d’autres artistes, quel que soit le domaine d’évolution, Sandrine Gay puise son inspiration dans les scènes du quotidien qu’elle aime immortaliser et dupliquer ensuite, dans un nouveau paysage, sorti tout droit de son imagination. Elle capture une impression fugitive qu’elle s’atèle à retranscrire dans son atelier à Montchanin en jouant avec les couleurs et les lumières. « J’observe énormément. Je suis influencée par tout ce que je vois. Je varie beaucoup les sujets car je n’ai pas envie de m’ennuyer. Il y autant de travail de réflexion que de réalisation pour une toile. Je cogite parfois longuement avant de me lancer. Je réfléchis à la manière de travailler, à la situation, à la posture. J’aime les couleurs et je joue beaucoup avec la lumière ».
Un vachement beau succès
Dès lors, ses sujets sont multiples et variés. Cela va des animaux aux fleurs en passant par les intérieurs, les terrasses et autres scènes de vie. Avec un vrai succès remporté, notamment, par ses peintures de vaches. « Je me suis rendu compte que je voyais des vaches tous les jours. J’ai alors décidé de m’arrêter et je les ai observé. C’est un animal calme, paisible et puissant. Des qualités que j’avais envie de faire ressortir dans mes peintures. Et j’ai aussi pu découvrir la passion que certains éleveurs portaient à leurs animaux. C’est assez incroyable la demande que j’ai eu en terme de peintures de vaches. Et la plupart du temps, cette demande ne provient pas d’éleveurs. J’ai même vendu plusieurs grands formats. »
*Le couteau, sorte de truelle en acier souple, permet une peinture qui, par ses reliefs, accroche la lumière et apporte "vie" au tableau.