Grands jours de Bourgogne
Les tonneliers de Bourgogne sortent du bois
C’était une première - fort bien réussie - pour la Fédération des
Tonneliers de Bourgogne. Lundi 21 mars au soir à Beaune, en off, le syndicat a
proposé une dégustation pour découvrir les vertus de l’élevage sous
bois.
Tonneliers de Bourgogne. Lundi 21 mars au soir à Beaune, en off, le syndicat a
proposé une dégustation pour découvrir les vertus de l’élevage sous
bois.

Après avoir présenter leur savoir-faire, de façon très pédagogique, une cinquantaine de prescripteurs dégustait des Meursault, Saint-Véran, Mercurey, Saint-Aubin… provenant d’un même Domaine et d’une même cuvée. Prélevés le matin même sur fûts, les échantillons permettaient de comprendre l’apport aromatique, selon l’origine des bois, la chauffe (durée, intensité) ou encore le temps de séchage des douelles. Et évidemment selon la tonnellerie. « Un vin identique peut changer du tout au tout selon les choix et les critères des vignerons » en terme de fûts, réaffirmait Jean-Marie Rousseau, le président de la Fédération régionale. La tonnellerie bourguignonne pèse pour près de 650 emplois qui fabriquent annuellement 180.000 fûts dont une large part pour l’export.
L’occasion aussi de passer quelques messages sur l’approvisionnement en bois. Dirigeant la tonnellerie de Mercurey, Sébastien Cossin présentait les deux études menées par l’IGN et l’ONF, commandées en 2013, pour analyser les ressources en bois et ses perspectives. Résultat : « la forêt grandit (+50 millions de m3), mais la qualité diminue (15 millions m3 de disponibles) ». La Fédération nationale a engagé un dialogue avec les propriétaires privés pour inciter à « stabiliser les ressources » d’ici 2030, même si d’ici là, un « basculement » de la production - de futaie à taillis sous futaie - semble inévitable.
L’occasion aussi de passer quelques messages sur l’approvisionnement en bois. Dirigeant la tonnellerie de Mercurey, Sébastien Cossin présentait les deux études menées par l’IGN et l’ONF, commandées en 2013, pour analyser les ressources en bois et ses perspectives. Résultat : « la forêt grandit (+50 millions de m3), mais la qualité diminue (15 millions m3 de disponibles) ». La Fédération nationale a engagé un dialogue avec les propriétaires privés pour inciter à « stabiliser les ressources » d’ici 2030, même si d’ici là, un « basculement » de la production - de futaie à taillis sous futaie - semble inévitable.