Grandes cultures
Les traitements phytosanitaires restent stables
Globalement le nombre moyen de traitements phytosanitaires sur grandes
cultures n’était pas significativement différent en 2011 par rapport en
2006, selon le ministère de l’Agriculture. Mais le nombre de passages
est très différent d’une culture à une autre et d’une région à une
autre.
cultures n’était pas significativement différent en 2011 par rapport en
2006, selon le ministère de l’Agriculture. Mais le nombre de passages
est très différent d’une culture à une autre et d’une région à une
autre.
Selon une enquête réalisé par Agreste, le Service statistique du ministère de l’Agriculture, le nombre moyen de traitements phytosanitaires sur les grandes cultures n’a pas significativement évolué entre 2006 et 2011. Ce que l’on retient aussi c’est qu’ils sont surtout très variables d’une culture à une autre et selon les régions. C’est le tournesol qui reçoit le moins de traitements. Sur les cinq ans de la période d’observation, le nombre de passage a diminué de 2,8 à 2,4, l’essentiel étant des traitements herbicides. Arrive ensuite les maïs grain et fourrage dont le nombre de traitements n’a guère changé sur la période (2,8 à 3 pour le maïs fourrage et 3,3 à 3,2 pour le maïs grain entre 2006 et 2011 respectivement). Néanmoins, les traitements herbicides semblent avoir plutôt progressé en moyenne, notamment sur le maïs fourrage. Arrive ensuite le blé dur dont le nombre de traitements s’est établi à 3,9 en 2011 contre 3,7 cinq ans plus tôt. Dans l’ordre arrive ensuite l’orge dont le nombre de passages a reculé de 5,7 à 5,3, notamment grâce à une réduction des traitements de fongicides et de régulateurs de croissance. Le blé tendre suit avec 5,8 traitements en 2011 contre 6,2 en 2006, les applications d’herbicides et de fongicides ayant légèrement diminué. En pois protéagineux, les passages ont nettement diminué sur la période, de 6,7 à 6, surtout les traitements fongicides, alors que les herbicides ont progressé. Quant au colza, il a vu le nombre de traitement légèrement progresser de 7,2 à 7,3 à cause des fongicides et dans une moindre mesure des herbicides. Mais ce sont les cultures de betteraves à sucre et de pommes de terre qui reçoivent le plus d’applications de produits phytosanitaires. Pour la betterave sucrière, le nombre de passage est passé 15,6 en 2006 à 16,4 en 2011 en raison de l’accroissement des épandages d’herbicides et de 19 à 18,6 pour la pomme de terre, l’essentiel portant sur des épandages de fongicides.
Le Sud mieux placé
Pour ce qui est des régions et quelles que soient les cultures, le nombre moyen de traitements phytosanitaires est soumis à de fortes variations. Selon Agreste, des conditions pédoclimatiques, des pressions sanitaires et des pratiques différentes contribuent à expliquer cette variabilité. Ainsi par exemple, le blé dur ne reçoit en moyenne qu’un traitement en Provence-Alpes-Côte d’Azur, alors que la région Centre en applique 5 ,5 en moyenne. D’une façon générale d’ailleurs les traitements sont plus fréquents dans le nord de la France, en tout cas supérieur à la moyenne nationale, que dans le sud. Mais souligne Agreste « les cultures dans le sud ne sont notamment pas soumises aux mêmes conditions climatiques, aux mêmes pressions parasitaires et aux mêmes types de sol, et n’ont pas les mêmes potentiels de rendement ».
Enfin et c’est l’une des limites de l’exercice, l’enquête porte sur le nombre de passages dans les champs et non sur les doses appliquées. D’ailleurs, le ministère de l’Agriculture le reconnait. Certaines cultures peuvent en effet recevoir de nombreux traitements à faibles doses alors que d’autres en reçoivent moins avec des doses plus importante à chaque passage. Pour être plus exhaustifs, ces premiers résultats devront être enrichis d’analyses complémentaires visant à prendre en compte les doses appliquées lors des traitements. C’est la raison pour laquelle a été mis en place un autre indicateur, le nodu, pour le suivi du plan Ecophyto de réduction des pesticides.
80 % de semences traitées
Le Sud mieux placé
Pour ce qui est des régions et quelles que soient les cultures, le nombre moyen de traitements phytosanitaires est soumis à de fortes variations. Selon Agreste, des conditions pédoclimatiques, des pressions sanitaires et des pratiques différentes contribuent à expliquer cette variabilité. Ainsi par exemple, le blé dur ne reçoit en moyenne qu’un traitement en Provence-Alpes-Côte d’Azur, alors que la région Centre en applique 5 ,5 en moyenne. D’une façon générale d’ailleurs les traitements sont plus fréquents dans le nord de la France, en tout cas supérieur à la moyenne nationale, que dans le sud. Mais souligne Agreste « les cultures dans le sud ne sont notamment pas soumises aux mêmes conditions climatiques, aux mêmes pressions parasitaires et aux mêmes types de sol, et n’ont pas les mêmes potentiels de rendement ».
Enfin et c’est l’une des limites de l’exercice, l’enquête porte sur le nombre de passages dans les champs et non sur les doses appliquées. D’ailleurs, le ministère de l’Agriculture le reconnait. Certaines cultures peuvent en effet recevoir de nombreux traitements à faibles doses alors que d’autres en reçoivent moins avec des doses plus importante à chaque passage. Pour être plus exhaustifs, ces premiers résultats devront être enrichis d’analyses complémentaires visant à prendre en compte les doses appliquées lors des traitements. C’est la raison pour laquelle a été mis en place un autre indicateur, le nodu, pour le suivi du plan Ecophyto de réduction des pesticides.
80 % de semences traitées
Quelle que soit la culture, 4/5 des surfaces implantées au moins le sont avec des semences ou des plants traités. Cette proportion atteint quasiment 100 % pour les betteraves sucrières, 96 % pour l’orge, 95 % pour le blé dur et 94 % pour le blé tendre. Arrivent après, le tournesol, le maïs et le pois dont la part des semences traitées est comprise entre 91 et 93 %. La part des surfaces implantées avec des semences ou plans traités est un peu plus faible pour le colza (86 %), la pomme de terre (85 %) et le triticale (84 %). Ici aussi, les régions du sud traitent moins leurs semences que celles du nord.