Effluents phytosanitaires
Les traiter en compostant ses sarments
En partenariat avec la société Souslikoff, le service Vigne & Vin de la Chambre d’agriculture de Gironde mène depuis dix ans des essais sur la valorisation des effluents et des sous-produits organiques vitivinicoles. Ces travaux sont aujourd’hui sur le point d’aboutir à l’homologation d’un nouveau procédé de traitement des effluents phytosanitaires, basé sur le compostage des sarments.
Le compostage des sarments et autres sous-produits organiques (rafles, marcs et déchets verts) permet d’obtenir un amendement organique parfaitement adapté à l’entretien de l’état organique des sols viticoles (valeur humifère élevée) et aux exigences d’une viticulture de qualité (faible valeur fertilisante).
Compostage et effluents
Ce compostage nécessite, en revanche, un arrosage régulier, pour maintenir un taux d’humidité favorable au bon déroulement du processus. D’où l’idée d’utiliser des effluents. Et les résultats sont convaincants : bon déroulement du processus, dégradation des matières actives et innocuité des composts produits.
En quatre étapes
Le procédé consiste donc à incorporer les effluents phytosanitaires à un substrat organique composé en majorité de sarments broyés. La dégradation des matières actives étant assurée par l’activité microbiologique inhérente au processus de compostage.
Dans un premier temps, les sarments broyés sont récupérés au fil de la campagne de taille et stockés dans un box de traitement couvert. Dès le substrat constitué, les effluents phytosanitaires peuvent être incorporés par retournement/arrosage. Soit de manière automatisée, grâce à un système de noria équipé de godets, développé par la société Souslikoff. Soit de manière conventionnelle, à l’aide d’un tractopelle. Suite au dernier apport de la saison, une phase de traitement, d’une durée minimale de quatre mois, devra être respectée. Le substrat organique pourra alors être épandu dans les parcelles, comme un amendement organique.
En 2011, des essais seront menés pour valider le traitement des effluents vitinicoles. Ce procédé, ne générant aucun déchet ultime, pourrait donc très vite séduire de nombreuses exploitations viticoles, en leur offrant des réponses pertinentes à des problématiques majeures : traitement des effluents, valorisation des sous-produits organiques, entretien de la fertilité des sols.
Compostage et effluents
Ce compostage nécessite, en revanche, un arrosage régulier, pour maintenir un taux d’humidité favorable au bon déroulement du processus. D’où l’idée d’utiliser des effluents. Et les résultats sont convaincants : bon déroulement du processus, dégradation des matières actives et innocuité des composts produits.
En quatre étapes
Le procédé consiste donc à incorporer les effluents phytosanitaires à un substrat organique composé en majorité de sarments broyés. La dégradation des matières actives étant assurée par l’activité microbiologique inhérente au processus de compostage.
Dans un premier temps, les sarments broyés sont récupérés au fil de la campagne de taille et stockés dans un box de traitement couvert. Dès le substrat constitué, les effluents phytosanitaires peuvent être incorporés par retournement/arrosage. Soit de manière automatisée, grâce à un système de noria équipé de godets, développé par la société Souslikoff. Soit de manière conventionnelle, à l’aide d’un tractopelle. Suite au dernier apport de la saison, une phase de traitement, d’une durée minimale de quatre mois, devra être respectée. Le substrat organique pourra alors être épandu dans les parcelles, comme un amendement organique.
En 2011, des essais seront menés pour valider le traitement des effluents vitinicoles. Ce procédé, ne générant aucun déchet ultime, pourrait donc très vite séduire de nombreuses exploitations viticoles, en leur offrant des réponses pertinentes à des problématiques majeures : traitement des effluents, valorisation des sous-produits organiques, entretien de la fertilité des sols.