Une adoption surprise mais encore entravée
Adoptée mardi 17 juin à l’Assemblée nationale par 275 voix contre 252, la loi dite de « simplification de la vie économique » suscite la controverse politicienne. Derrière un intitulé a priori technique, le texte recèle plusieurs mesures vivement critiquées pour leur impact environnemental, à commencer par la suppression des zones à faibles émissions (ZFE). Cette disposition, entre autres, alarme les associations écologistes et réjouit le monde économique. Idem pour les mesures agricoles.

Rarement un texte aura suscité un tel consensus… dans la critique de sa méthode. De La France insoumise (LFI) au Rassemblement national (RN), en passant par Les Républicains (LR) et les écologistes, les prises de parole ont convergé pour dénoncer un examen « chaotique » et un projet devenu « fourre-tout ». En coulisses, on évoque un texte repris, abandonné, modifié à la hâte, dans un climat d’incertitude reflétant l’état fragmenté de l’Assemblée. Après avoir fait planer le suspense jusqu’au bout, et malgré la division du camp gouvernemental, l’Assemblée nationale a adopté mardi le projet de loi de "simplification", et ses mesures controversées d’abrogation des zones à faibles émissions (ZFE) et d’assouplissement de l’objectif de Zéro artificialisation nette (Zan). Le texte a été adopté par 275 voix contre 252, et ira devant une commission mixte paritaire. Les députés de l...
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