Alimentation des bovins
Maîtrise ne veut pas dire impasse
Dans un climat de hausse des charges, limiter les dépenses est le maître
mot. Mais la maîtrise des coûts de production ne veut pas dire impasse
pour autant. Le premier levier pour contenir ses charges alimentaires
est de bien exploiter les surfaces fourragères de l’exploitation. C’est
le cas du Gaec du Mont Avril à Jambles qui combine efficacement
ensilage, enrubannage, luzerne et céréales auto produites. Comme le
Gaec Chauffley à Allerey-sur-Saône, la famille Mugnier fait caler ses
rations par son technicien en s’appuyant sur un bilan fourrager et de
précieuses analyses de fourrages. D’autres éleveurs expérimentent des
cultures nouvelles pour parfaire leur autonomie. A Monthelon, Marc
Andriot cultive de l’épeautre bien adapté au régime de ses petits veaux.
Dans l’est du département, nombre de polyculteurs-éleveurs profitent de
leurs intercultures pour faire produire des plantes fourragères en
dérobées. Dans tous les cas de figure, il faut « être bon » sur
tous les postes clés de la ration des animaux. Car l’analyse des coûts
de production montre qu’au-delà d’une charge, ce sont les kilos de
viande ou de lait produits derrière qui font la différence.
mot. Mais la maîtrise des coûts de production ne veut pas dire impasse
pour autant. Le premier levier pour contenir ses charges alimentaires
est de bien exploiter les surfaces fourragères de l’exploitation. C’est
le cas du Gaec du Mont Avril à Jambles qui combine efficacement
ensilage, enrubannage, luzerne et céréales auto produites. Comme le
Gaec Chauffley à Allerey-sur-Saône, la famille Mugnier fait caler ses
rations par son technicien en s’appuyant sur un bilan fourrager et de
précieuses analyses de fourrages. D’autres éleveurs expérimentent des
cultures nouvelles pour parfaire leur autonomie. A Monthelon, Marc
Andriot cultive de l’épeautre bien adapté au régime de ses petits veaux.
Dans l’est du département, nombre de polyculteurs-éleveurs profitent de
leurs intercultures pour faire produire des plantes fourragères en
dérobées. Dans tous les cas de figure, il faut « être bon » sur
tous les postes clés de la ration des animaux. Car l’analyse des coûts
de production montre qu’au-delà d’une charge, ce sont les kilos de
viande ou de lait produits derrière qui font la différence.